Le lieu, El Teatro, le 5 avril. Dans la pénombre de l'amphithéâtre jaillissait la figure de Raja Ben Ammar, décédée la veille. Son apparition est sur fond d'une musique lyrique et imposante telle qu'était le personnage, on entendait sa voix, son testament: Célébrez l'art, célébrez la vie pour conjurer à la mort. Taoufik Jebali l'a réalisé en maintenant son spectacle alors que le milieu artistique est en deuil et avec comme prélude ce vibrant hommage pour la défunte.
Il faut dire que la pièce est un voyage funéraire, on ne s'éloigne pas de la thématique de la mort. Intitulée "Questions de vie", la nouvelle création théâtrale de Taoufik Jebali est une traversée funèbre de plusieurs personnages dans ce que peut être la mort après la vie, les regrets de certains, leurs aspirations, leurs déceptions, leur cynisme.
Jonglant entre le registre de l'intime et du public via la politique, Taoufik Jebali plonge le spectateur tantôt dans les tumultes de l'humain, avec des scènes parfois non dénuées de satire, tantôt dans les embrasements d'un pays après la révolution, mort vivant.
Les trajectoires individuelles des personnages et collectives de toute une nation, se conjuguent souvent, se reflètent à travers des allusions, des métaphores.
La subtilité de certaines scènes, malgré l'épaisseur parfois du discours direct, et le jeu des acteurs, des actrices notamment a donné lieu à de vives applaudissements du public. En effet, certaines ont excellé malgré leur jeune expérience.
"Questions de vie" se reproduira les 6 et 7 avril à El Teatro.
Il faut dire que la pièce est un voyage funéraire, on ne s'éloigne pas de la thématique de la mort. Intitulée "Questions de vie", la nouvelle création théâtrale de Taoufik Jebali est une traversée funèbre de plusieurs personnages dans ce que peut être la mort après la vie, les regrets de certains, leurs aspirations, leurs déceptions, leur cynisme.
Jonglant entre le registre de l'intime et du public via la politique, Taoufik Jebali plonge le spectateur tantôt dans les tumultes de l'humain, avec des scènes parfois non dénuées de satire, tantôt dans les embrasements d'un pays après la révolution, mort vivant.
Les trajectoires individuelles des personnages et collectives de toute une nation, se conjuguent souvent, se reflètent à travers des allusions, des métaphores.
La subtilité de certaines scènes, malgré l'épaisseur parfois du discours direct, et le jeu des acteurs, des actrices notamment a donné lieu à de vives applaudissements du public. En effet, certaines ont excellé malgré leur jeune expérience.
"Questions de vie" se reproduira les 6 et 7 avril à El Teatro.
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