Le chanteur et compositeur Tunisien Jawhar Basti sera en concert ce soir à la Fondation de la maison de Tunisie à Paris.
Après avoir grandidans la banlieue de Tunis, Jawhar part à 20 ans étudier en France où il commence à écrire ses premières chansons.
Vivant en Belgique depuis plusieurs années, Jawhar est surtout connu en Tunisie pour avoir joué dans les pièces de théâtre "Hobb Story" et "Macbeth: Leïla and Ben - A bloody history" (dans le rôle de Ben Ali), mais aussi pour en avoir composé les bandes-son comme par exemple avec "Ech Bina" chanté en duo avec Anissa Daoud.
De ce retour à Tunis, ses compositions évoluent et s'inspirent de ses racines.
Après avoir sorti son premier album "When rainbows call, my rainbows fly" en 2004, fusionnant jazz et folk sur des sonorités arabes, il sort l’album "Qibla wa qobla" en 2013 et qui résonne comme un retour aux sources, avec par exemple la chanson "Allemni":
Cet album "Qibla wa qobla", aux sons tunisiens, a également remporté Les Octaves de la musique 2014 dans la catégorie "Musiques du monde".
Depuis quelques temps, Jawhar travaille sur le projet "Yallah Bye" un nouveau projet musical mêlant de l'électro-pop au chaâbi.
Après avoir grandidans la banlieue de Tunis, Jawhar part à 20 ans étudier en France où il commence à écrire ses premières chansons.
Vivant en Belgique depuis plusieurs années, Jawhar est surtout connu en Tunisie pour avoir joué dans les pièces de théâtre "Hobb Story" et "Macbeth: Leïla and Ben - A bloody history" (dans le rôle de Ben Ali), mais aussi pour en avoir composé les bandes-son comme par exemple avec "Ech Bina" chanté en duo avec Anissa Daoud.
De ce retour à Tunis, ses compositions évoluent et s'inspirent de ses racines.
Après avoir sorti son premier album "When rainbows call, my rainbows fly" en 2004, fusionnant jazz et folk sur des sonorités arabes, il sort l’album "Qibla wa qobla" en 2013 et qui résonne comme un retour aux sources, avec par exemple la chanson "Allemni":
"La chanson s'inspire d'un style très populaire voire prolétaire en Tunisie, et en grande partie très anti-conformiste dans la forme : le mezwed.
C'est le cri d'un gars de la rue qui se met a nu devant une fille: 'apprends moi à t'aimer, les salauds m'ont fait oublier, ils m'ont enterré avec mes larmes et ma sensibilité, apprends-moi à t'aimer. On m'a toujours dit que c'est l'argent qui ramène les êtres chers, on m'a appris que l'amour est une escroquerie, que c'est une invention féminine et avilissante... que faire si j'ai grandi entre ces murs, ceux de la mentalité de ma classe et de mon milieu... et un matin je me lève et je me retrouve dévoré par ton amour, et je n'ose le dire à mes amis, , et je ne sais te parler qu'en macho qui se la ramène pour masquer sa timidité et sa sensibilité, oh apprends moi à t'aimer...' " indique le site internet du chanteur.
Cet album "Qibla wa qobla", aux sons tunisiens, a également remporté Les Octaves de la musique 2014 dans la catégorie "Musiques du monde".
Depuis quelques temps, Jawhar travaille sur le projet "Yallah Bye" un nouveau projet musical mêlant de l'électro-pop au chaâbi.
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