Le journaliste et présentateur Néji Zaïri vient d’annoncer, via un post sur page officielle Facebook, sa démission de la chaîne privée Hannibal TV. Une démission qui survient suite à la censure dont a été victime son émission politique "Le rendez-vous".
La semaine dernière, Néji Zaïri a enregistré l’émission avec, comme invité, l’ancien directeur du cabinet présidentiel, Ridha Belhadj, le député Mustapha Ben Ahmed et le journaliste Mondher Beldhiafi. Une émission qui devait être diffusée en début d’après-midi le dimanche sauf que, au final, cela a été reporté pour un autre jour. Dans son post, Néji Zaïri affirme n’avoir trouvé aucune explication professionnelle à ce report et décide donc d’en finir avec l’émission et la chaîne.
Plus tôt dans la journée, Ridha Belhadj a accusé, lors d’une déclaration accordée à la radio Shems FM, l’actuel directeur du cabinet présidentiel, Selim Azzebi, d’être derrière cette censure. Selon Belhadj, Selim Azzebi aurait contacté quelques actionnaires de la chaîne pour leur faire pression et censurer ladite émission. Enchaînant sur cette accusation, Ridha Belhadj a estimé que l’entourage de la présidence de la République est devenu très dangereux et qu’il recycle désormais les anciennes figures impliquées dans les pratiques de l’ancien système.
Quelques minutes plus tard, le directeur de la chaîne Hannibal TV, Zouhaier Gombri, est intervenu sur les mêmes ondes pour démentir les propos de Ridha Belhadj. Selon Zouhaier Gombri, la chaîne n’a reçu aucune consigne ni de la part de la présidence de la République ni de n’importe quelle autre partie. Pour le directeur, la ligne éditoriale de la chaîne ne se soumet à aucune autre autorité. À la fin de son intervention, Zouhaier Gombri s’est demandé quelle différence y a-t-il entre diffuser ladite émission dimanche (à sa plage horaire habituelle) ou mercredi.
La réponse de la présidence de la République n’a pas tardé avec la déclaration de son porte-parole officiel, Ridha Bouguezzi. Intervenant sur les ondes de Shems FM, Ridha Bouguezzi a nié toute l’affaire en assurant que depuis qu’il a quitté son poste de directeur du cabinet présidentiel et de directeur du Comité politique du mouvement de Nidaa Tounes, Ridha Belhadj n'a pu s’imposer sur la scène médiatique qu’en attaquant, d’une manière ou d’une autre, le Palais de Carthage.
Appelant Belhadj à cesser ce genre de pratiques, Ridha Bouguezzi a assuré que contrairement à ce que certains avancent, la présidence de la République n’intervient jamais dans les lignes éditoriales des différents organes de presse et qu’elle appelle tous ceux qui possèdent des informations sur de telles pratiques à dénoncer les individus qui en font usage. Pour finir, le porte-parole de la présidence de la République a rappelé que la direction de la chaîne a été claire dans son démenti de l’affaire.
Suite à tous ces incidents, le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a émis un communiqué où il a attiré l’attention sur la gravité de ce que fait le pouvoir exécutif qui tente d’intervenir sur fond de sujets médiatiques. Le SNJT a estimé que ces éléments représentent un signal négatif sur la liberté et la diversité médiatique dont jouit la Tunisie depuis sa révolution.
La semaine dernière, Néji Zaïri a enregistré l’émission avec, comme invité, l’ancien directeur du cabinet présidentiel, Ridha Belhadj, le député Mustapha Ben Ahmed et le journaliste Mondher Beldhiafi. Une émission qui devait être diffusée en début d’après-midi le dimanche sauf que, au final, cela a été reporté pour un autre jour. Dans son post, Néji Zaïri affirme n’avoir trouvé aucune explication professionnelle à ce report et décide donc d’en finir avec l’émission et la chaîne.
Plus tôt dans la journée, Ridha Belhadj a accusé, lors d’une déclaration accordée à la radio Shems FM, l’actuel directeur du cabinet présidentiel, Selim Azzebi, d’être derrière cette censure. Selon Belhadj, Selim Azzebi aurait contacté quelques actionnaires de la chaîne pour leur faire pression et censurer ladite émission. Enchaînant sur cette accusation, Ridha Belhadj a estimé que l’entourage de la présidence de la République est devenu très dangereux et qu’il recycle désormais les anciennes figures impliquées dans les pratiques de l’ancien système.
Quelques minutes plus tard, le directeur de la chaîne Hannibal TV, Zouhaier Gombri, est intervenu sur les mêmes ondes pour démentir les propos de Ridha Belhadj. Selon Zouhaier Gombri, la chaîne n’a reçu aucune consigne ni de la part de la présidence de la République ni de n’importe quelle autre partie. Pour le directeur, la ligne éditoriale de la chaîne ne se soumet à aucune autre autorité. À la fin de son intervention, Zouhaier Gombri s’est demandé quelle différence y a-t-il entre diffuser ladite émission dimanche (à sa plage horaire habituelle) ou mercredi.
La réponse de la présidence de la République n’a pas tardé avec la déclaration de son porte-parole officiel, Ridha Bouguezzi. Intervenant sur les ondes de Shems FM, Ridha Bouguezzi a nié toute l’affaire en assurant que depuis qu’il a quitté son poste de directeur du cabinet présidentiel et de directeur du Comité politique du mouvement de Nidaa Tounes, Ridha Belhadj n'a pu s’imposer sur la scène médiatique qu’en attaquant, d’une manière ou d’une autre, le Palais de Carthage.
Appelant Belhadj à cesser ce genre de pratiques, Ridha Bouguezzi a assuré que contrairement à ce que certains avancent, la présidence de la République n’intervient jamais dans les lignes éditoriales des différents organes de presse et qu’elle appelle tous ceux qui possèdent des informations sur de telles pratiques à dénoncer les individus qui en font usage. Pour finir, le porte-parole de la présidence de la République a rappelé que la direction de la chaîne a été claire dans son démenti de l’affaire.
Suite à tous ces incidents, le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a émis un communiqué où il a attiré l’attention sur la gravité de ce que fait le pouvoir exécutif qui tente d’intervenir sur fond de sujets médiatiques. Le SNJT a estimé que ces éléments représentent un signal négatif sur la liberté et la diversité médiatique dont jouit la Tunisie depuis sa révolution.
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