JMC- En plus d'une semaine, Tunis et d'autres villes vibreront sous les rythmes d'un concentré de diversité musicale tunisienne et internationale. Devenues un rendez-vous annuel incontournable, les JMC revêtent chaque année un nouvel habillage faisant découvrir de nouveaux airs musicaux et de nouvelles orientations artistiques pour le grand bonheur d'un public en quête du différent.
"Branchez la musique", c'est le slogan de cette quatrième édition du festival. Et c'est plus qu'un slogan, affirme au HuffPost Tunisie, Hamdi Makhlouf, le directeur des JMC. Interview
Le HuffPost Tunisie: Vous êtes directeur du festival pour la troisième année consécutive, en quoi cette édition est différente des autres?
Hamdi Makhlouf: La différence est portée par les artistes et les musiciens qui vont jouer. Comme lors des précédentes éditions, nous tendons à apporter un nouveau souffle, dénicher des talents. Cette année, notre slogan est "branchez la musique, dans le sens: branchez-vous à de nouvelles sensibilités artistiques tunisiennes, africaines, etc. Branchez-vous à la diversité, à la beauté, à la joie de vivre.
Comment a été établi le choix des artistes sélectionnés? Comment vous expliquez que certaines figures très présentes médiatiquement soient toujours absentes?
Nous avons un jury de sélection et le choix a été tributaire des dossiers qu'ils avaient reçus. Nous tenons à l'existence de différents styles musicaux et à mettre en avant les artistes qui travaillent réellement et qui apportent de la nouveauté.
Pour ceux qu'on voit souvent dans les médias, ils ne déposent pas de dossiers. Peut-être qu'ils n'ont pas de nouveautés ou ne travaille pas réellement. Il est de la responsabilité des médias, en partie, de mettre en avant tout le temps des coquilles vides avec pour seul souci le sensationnel et l'audimat. Nous, on s'en fiche de quelle robe porte l'artiste et quel est son coiffeur, notre seul intérêt c'est ce qu'il ou elle apporte artistiquement.
Comment s'est passé votre collaboration avec le ministère des Affaires culturelles? Est ce que vous souhaitez l'autonomie des JMC à l'image des JCC?
Je décris notre collaboration comme étant saine, il y a bien sûr des difficultés, administratives notamment mais je n'ai pas eu affaire à l'ingérence du ministère dans mes choix. Toutefois, je crois qu'on devrait aller vers l'autonomisation du festival, lui injecter le dynamisme de la société civile.
Vous êtes partant et vous avez contribué à forger l'identité de ce jeune festival, comment la décriviez-vous justement?
Nous avons réussi en trois années à bâtir un nouveau festival bien organisé. Nous l'avons voulu printanier et s'inscrivant dans la zone Méditerranéenne et c'est chose réussie.
"Branchez la musique", c'est le slogan de cette quatrième édition du festival. Et c'est plus qu'un slogan, affirme au HuffPost Tunisie, Hamdi Makhlouf, le directeur des JMC. Interview
Le HuffPost Tunisie: Vous êtes directeur du festival pour la troisième année consécutive, en quoi cette édition est différente des autres?
Hamdi Makhlouf: La différence est portée par les artistes et les musiciens qui vont jouer. Comme lors des précédentes éditions, nous tendons à apporter un nouveau souffle, dénicher des talents. Cette année, notre slogan est "branchez la musique, dans le sens: branchez-vous à de nouvelles sensibilités artistiques tunisiennes, africaines, etc. Branchez-vous à la diversité, à la beauté, à la joie de vivre.
Comment a été établi le choix des artistes sélectionnés? Comment vous expliquez que certaines figures très présentes médiatiquement soient toujours absentes?
Nous avons un jury de sélection et le choix a été tributaire des dossiers qu'ils avaient reçus. Nous tenons à l'existence de différents styles musicaux et à mettre en avant les artistes qui travaillent réellement et qui apportent de la nouveauté.
Pour ceux qu'on voit souvent dans les médias, ils ne déposent pas de dossiers. Peut-être qu'ils n'ont pas de nouveautés ou ne travaille pas réellement. Il est de la responsabilité des médias, en partie, de mettre en avant tout le temps des coquilles vides avec pour seul souci le sensationnel et l'audimat. Nous, on s'en fiche de quelle robe porte l'artiste et quel est son coiffeur, notre seul intérêt c'est ce qu'il ou elle apporte artistiquement.
Comment s'est passé votre collaboration avec le ministère des Affaires culturelles? Est ce que vous souhaitez l'autonomie des JMC à l'image des JCC?
Je décris notre collaboration comme étant saine, il y a bien sûr des difficultés, administratives notamment mais je n'ai pas eu affaire à l'ingérence du ministère dans mes choix. Toutefois, je crois qu'on devrait aller vers l'autonomisation du festival, lui injecter le dynamisme de la société civile.
Vous êtes partant et vous avez contribué à forger l'identité de ce jeune festival, comment la décriviez-vous justement?
Nous avons réussi en trois années à bâtir un nouveau festival bien organisé. Nous l'avons voulu printanier et s'inscrivant dans la zone Méditerranéenne et c'est chose réussie.
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