Le dinar tunisien poursuit sa dégringolade. Le dollar s’échangeait hier à 2.34 TND. Le 12 avril 2012, le dollar s’échangeait à 1.51 dinar et en avril 2007 il était à 1.14 dinar. En 10 ans, le dinar tunisien a perdu la moitié de sa valeur. C’est dire la chute libre de la monnaie nationale face au billet vert. Une dépréciation galopante qui n’a pas l’air de s’estomper. La fragilité de l’activité économique et l’invisibilité qui règne sur la scène sociopolitique mais aussi géostratégique ne plaident pas pour un prompt rétablissement de la monnaie locale.
Plusieurs sont les facteurs qui tirent le dinar vers le bas. Hormis les facteurs exogènes liés à la parité euro/dollar et aux tensions géopolitiques, la situation économique, financière et monétaire du pays serre de plus en plus l’étau autour de la monnaie nationale et accentue le ralentissement du rythme des exportations contre une hausse frénétique des importations. Chiffres à l’appui: Le déficit commercial est situé autour de 2,5 milliards de dinars. Le déficit courant est passé du simple au double en un an: de 890 MDT, soit 1% du PIB (Produit Intérieur Brut) en février 2016 à 2,1 milliards de dinars l’équivalent de 2,1% du PIB au terme de la même période de l’année en cours.
"L’accélération des importations conjuguée à une évolution assez faible des exportations, durant ladite période, a accentué le recours des banques à la Banque centrale pour l’achat de devises afin de couvrir les engagements extérieurs des agents économiques", explique le dernier rapport de la Banque Centrale sur les évolutions monétaires et conjoncturelles. D’où l’accroissement des interventions de la banque centrale sur le marché de changes. Le volume global de refinancement a atteint hier et selon les indicateurs monétaires et financiers de la BCT, la barre fatidique de 9321,7 MDT contre une enveloppe de 5475,2 MDT l’année antérieure.
Autre indicateur alarmant, les avoirs nets en devises ont atteint le 10 avril courant les 12593,2 MDT soit 104 jours d’importation, une baisse de 5 jours d’importation par rapport à l’année dernière.
Force est de constater que malgré l’accroissement des interventions de la Banque centrale sur le marché des changes, le dinar se déprécie davantage mettant à mal la capacité de remboursement des services de la dette tunisienne.
Pis encore, les perspectives du dinar tunisien ne sont pas si prometteuses surtout avec les risques de pressions sur la balance des paiements induites par la baisse des exportations des produits énergétiques contre une hausse des remboursements de la dette extérieure. Tous les indicateurs monétaires et financiers clignotent ainsi au rouge et convergent vers une dépréciation du taux de change du dinar.
Plusieurs sont les facteurs qui tirent le dinar vers le bas. Hormis les facteurs exogènes liés à la parité euro/dollar et aux tensions géopolitiques, la situation économique, financière et monétaire du pays serre de plus en plus l’étau autour de la monnaie nationale et accentue le ralentissement du rythme des exportations contre une hausse frénétique des importations. Chiffres à l’appui: Le déficit commercial est situé autour de 2,5 milliards de dinars. Le déficit courant est passé du simple au double en un an: de 890 MDT, soit 1% du PIB (Produit Intérieur Brut) en février 2016 à 2,1 milliards de dinars l’équivalent de 2,1% du PIB au terme de la même période de l’année en cours.
"L’accélération des importations conjuguée à une évolution assez faible des exportations, durant ladite période, a accentué le recours des banques à la Banque centrale pour l’achat de devises afin de couvrir les engagements extérieurs des agents économiques", explique le dernier rapport de la Banque Centrale sur les évolutions monétaires et conjoncturelles. D’où l’accroissement des interventions de la banque centrale sur le marché de changes. Le volume global de refinancement a atteint hier et selon les indicateurs monétaires et financiers de la BCT, la barre fatidique de 9321,7 MDT contre une enveloppe de 5475,2 MDT l’année antérieure.
Autre indicateur alarmant, les avoirs nets en devises ont atteint le 10 avril courant les 12593,2 MDT soit 104 jours d’importation, une baisse de 5 jours d’importation par rapport à l’année dernière.
Force est de constater que malgré l’accroissement des interventions de la Banque centrale sur le marché des changes, le dinar se déprécie davantage mettant à mal la capacité de remboursement des services de la dette tunisienne.
Pis encore, les perspectives du dinar tunisien ne sont pas si prometteuses surtout avec les risques de pressions sur la balance des paiements induites par la baisse des exportations des produits énergétiques contre une hausse des remboursements de la dette extérieure. Tous les indicateurs monétaires et financiers clignotent ainsi au rouge et convergent vers une dépréciation du taux de change du dinar.
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