Le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Néji Bghouri, est revenu, au cours d’une interview accordée à la radio Shems FM, sur l’état des lieux de la liberté de presse en Tunisie.
Selon Néji Bghouri, le ministre de l’Intérieur, Hédi Majdoub, serait en train d’employer plusieurs moyens douteux afin de faire soumettre les journalistes et les médias. Le président du SNJT a en effet indiqué que le rapport du syndicat, relatif aux agressions faites contre les journalistes, démontre qu’il existe des pressions en continuelle augmentation contre les gens du métier.
Le SNJT a entre autres reçu des plaintes de la part de quelques journalistes ayant remarqué le retour de la surveillance policière et de l’écoute téléphonique selon Bghouri qui a affirmé que le même ministre qui a eu recours à la loi antiterroriste pour interdire le journal Al Thawra News peut faire la même chose pour fermer le SNJT.
Néji Bghouri a, par ailleurs, affirmé qu’il existe de sérieuses menaces sur la liberté de presse en Tunisie où les autorités sont en train d’essayer de restaurer le régime de Ben Ali. Selon le concerné, les chargés des médias au sein de la présidence du gouvernement et celle de la République tentent de se positionner sur la scène médiatique par tous les moyens. Dans ce cadre, le président directeur général de la télévision nationale, Elyess Gharbi, aurait affirmé qu’il était incapable de travailler correctement à cause des pressions qu’il subit tout en indiquant qu’il pourrait aller jusqu’à présenter sa démission du poste en question, d'après Bghouri.
Selon la même source, le rédacteur en chef de la télévision nationale serait dans la même situation et pourrait, lui aussi, présenter sa démission. "Officiellement, il n’existe aucun ministre des médias en Tunisie mais, officieusement, il en existe trois: le porte-parole du gouvernement, Iyed Dahmani, le chargé de la communication auprès du chef du gouvernement, Mofdi Messedi et le chargé des affaires politiques à Nidaa Tounes, Borhen Bessais" a accusé Néji Bghouri.
Revenant sur les récentes nominations effectuées à la tête de quelques organes de presse étatiques, à l’instar de l’agence Tunis Afrique Presse (TAP), Néji Bghouri est revenu sur la nomination du journaliste Kamel Ben Youness à la tête de la radio Zitouna FM en affirmant que "même Ben Ali n’a pas osé le nommer à un tel poste et ce malgré tous les services que Ben Youness lui a rendus".
Selon le président du SNJT, les récentes nominations ne se sont pas faites selon des critères bien clairs et évidents mais selon l’allégeance de certains aux autorités actuelles.
Selon Néji Bghouri, le ministre de l’Intérieur, Hédi Majdoub, serait en train d’employer plusieurs moyens douteux afin de faire soumettre les journalistes et les médias. Le président du SNJT a en effet indiqué que le rapport du syndicat, relatif aux agressions faites contre les journalistes, démontre qu’il existe des pressions en continuelle augmentation contre les gens du métier.
Le SNJT a entre autres reçu des plaintes de la part de quelques journalistes ayant remarqué le retour de la surveillance policière et de l’écoute téléphonique selon Bghouri qui a affirmé que le même ministre qui a eu recours à la loi antiterroriste pour interdire le journal Al Thawra News peut faire la même chose pour fermer le SNJT.
Néji Bghouri a, par ailleurs, affirmé qu’il existe de sérieuses menaces sur la liberté de presse en Tunisie où les autorités sont en train d’essayer de restaurer le régime de Ben Ali. Selon le concerné, les chargés des médias au sein de la présidence du gouvernement et celle de la République tentent de se positionner sur la scène médiatique par tous les moyens. Dans ce cadre, le président directeur général de la télévision nationale, Elyess Gharbi, aurait affirmé qu’il était incapable de travailler correctement à cause des pressions qu’il subit tout en indiquant qu’il pourrait aller jusqu’à présenter sa démission du poste en question, d'après Bghouri.
Selon la même source, le rédacteur en chef de la télévision nationale serait dans la même situation et pourrait, lui aussi, présenter sa démission. "Officiellement, il n’existe aucun ministre des médias en Tunisie mais, officieusement, il en existe trois: le porte-parole du gouvernement, Iyed Dahmani, le chargé de la communication auprès du chef du gouvernement, Mofdi Messedi et le chargé des affaires politiques à Nidaa Tounes, Borhen Bessais" a accusé Néji Bghouri.
Revenant sur les récentes nominations effectuées à la tête de quelques organes de presse étatiques, à l’instar de l’agence Tunis Afrique Presse (TAP), Néji Bghouri est revenu sur la nomination du journaliste Kamel Ben Youness à la tête de la radio Zitouna FM en affirmant que "même Ben Ali n’a pas osé le nommer à un tel poste et ce malgré tous les services que Ben Youness lui a rendus".
Selon le président du SNJT, les récentes nominations ne se sont pas faites selon des critères bien clairs et évidents mais selon l’allégeance de certains aux autorités actuelles.
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