Le 11 avril dernier a été lancée au Technopark el Ghazala, à l'initiative d'entrepreneurs et de startupers tunisiens le workshop Startup Act, afin de "libérer et réaliser le plein potentiel entrepreneurial de la Tunisie".
Lors de ce Workshop, présidé par le chef du gouvernement, le ministre des Technologies de l’information et de la communication, Anouar Maarouf a présenté un nouveau projet de loi mettant en place un cadre légal aux startups innovantes: "Ce projet vise à créer un environnement propice à la création de startups innovantes. On veut, en Tunisie créer notre propre expérience, notre propre voie du succès (...), que l'institution tunisienne qui a une idée innovante puisse la développer et l'exporter à l'international et réaliser de grands gains comme Skype en Estonie, Matkoub en Jordanie ou encore Facebook aux État-Unis" a t-il affirmé.
"En Tunisie, et après un diagnostic, nous avons découvert qu’il y a du potentiel mais qu'il y a également un plafond de verre. il y a aussi trois types de freins à leur évolution: des freins administratifs et réglementaires, freins de financement et des freins d’accès à l’international" a t-il en outre rajouté indiquant qu'à travers cet événement "c'est à ces trois freins qu'on s'attaque" comparant ce projet de loi à la loi 72 dans le domaine du textile.
Interrogé en marge de l'événement, le chef du gouvernement Youssef Chahed a rappelé que Startup Act était l’un des quatre axes essentiels de la stratégie "Tunisie Numérique 2020" avant de rappeler "les efforts déployés par l’équipe gouvernementale pour moderniser le cadre réglementaire et améliorer la gouvernance des investissements, dans le sens d’une plus grande facilitation de l’acte d’investir" mais aussi la persévérance de jeunes startuppers qui sont à l'origine de ce projet de loi.
Pour sa part, Saida Ounissi, secrétaire d’Etat à la Formation professionnelle chargée de l’Initiative privée, a précisé que "le Startup Act confirme le constat que le cadre légal tunisien est loin de favoriser l’émergence et le développement de startups" , soulignant "que ce projet vise essentiellement la simplification des procédures administratives, la facilitation de l’accès au financement, et la création des conditions nécessaires pour une percée internationale des startups" .
Plusieurs startuppers présents ont décrit les obstacles auxquels ils ont dû faire face, pour monter leurs projets tout en affirmant leur attachement à investir dans leur pays, invitant les autorités à agir sur tous ces obstacles pour qu’ils ne soient pas contraints à délocaliser leurs projets en dehors de la Tunisie.
Pour Walid Soltane Midani, Fondateur de Digital Mania, Startup Act " est une des choses les plus importantes de ces dernières années concernant les startups parce qu'il nous donne des outils (...) pour enlever les problèmes que l'on rencontre" indique t-il à la Radio Mosaïque FM.
De son côté Adel Beznine, fondateur de Boost, a affirmé "Startup Act est le premier palier qui va nous mener au rang des écosystèmes évolués" tout en souhaitant que lors de son passage à l'ARP, ce projet de loi ne soit pas dénaturé par les députés.
Lors de ce Workshop, présidé par le chef du gouvernement, le ministre des Technologies de l’information et de la communication, Anouar Maarouf a présenté un nouveau projet de loi mettant en place un cadre légal aux startups innovantes: "Ce projet vise à créer un environnement propice à la création de startups innovantes. On veut, en Tunisie créer notre propre expérience, notre propre voie du succès (...), que l'institution tunisienne qui a une idée innovante puisse la développer et l'exporter à l'international et réaliser de grands gains comme Skype en Estonie, Matkoub en Jordanie ou encore Facebook aux État-Unis" a t-il affirmé.
"En Tunisie, et après un diagnostic, nous avons découvert qu’il y a du potentiel mais qu'il y a également un plafond de verre. il y a aussi trois types de freins à leur évolution: des freins administratifs et réglementaires, freins de financement et des freins d’accès à l’international" a t-il en outre rajouté indiquant qu'à travers cet événement "c'est à ces trois freins qu'on s'attaque" comparant ce projet de loi à la loi 72 dans le domaine du textile.
Interrogé en marge de l'événement, le chef du gouvernement Youssef Chahed a rappelé que Startup Act était l’un des quatre axes essentiels de la stratégie "Tunisie Numérique 2020" avant de rappeler "les efforts déployés par l’équipe gouvernementale pour moderniser le cadre réglementaire et améliorer la gouvernance des investissements, dans le sens d’une plus grande facilitation de l’acte d’investir" mais aussi la persévérance de jeunes startuppers qui sont à l'origine de ce projet de loi.
Pour sa part, Saida Ounissi, secrétaire d’Etat à la Formation professionnelle chargée de l’Initiative privée, a précisé que "le Startup Act confirme le constat que le cadre légal tunisien est loin de favoriser l’émergence et le développement de startups" , soulignant "que ce projet vise essentiellement la simplification des procédures administratives, la facilitation de l’accès au financement, et la création des conditions nécessaires pour une percée internationale des startups" .
Plusieurs startuppers présents ont décrit les obstacles auxquels ils ont dû faire face, pour monter leurs projets tout en affirmant leur attachement à investir dans leur pays, invitant les autorités à agir sur tous ces obstacles pour qu’ils ne soient pas contraints à délocaliser leurs projets en dehors de la Tunisie.
Pour Walid Soltane Midani, Fondateur de Digital Mania, Startup Act " est une des choses les plus importantes de ces dernières années concernant les startups parce qu'il nous donne des outils (...) pour enlever les problèmes que l'on rencontre" indique t-il à la Radio Mosaïque FM.
De son côté Adel Beznine, fondateur de Boost, a affirmé "Startup Act est le premier palier qui va nous mener au rang des écosystèmes évolués" tout en souhaitant que lors de son passage à l'ARP, ce projet de loi ne soit pas dénaturé par les députés.
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