Comme l’avaient annoncé quelques-uns de ses dirigeants, le controversé Hizb Ettahrrir a tenu, samedi 15 avril 2017, son congrès annuel à son siège principal situé dans la ville de l’Arianna. En la présence d’un nombre important de policers, les congressistes ont scandé des slogans hostiles à l’Etat civil appelant à la mise en place de l’Etat du califat.
Le ministre tunisien auprès du chef du gouvernement chargé des relations avec les Instances constitutionnelles, la société civile et des droits de l’Homme, Mehdi Ben Gharbia avait déclaré, en fin du mois dernier, que le gouvernement a porté plainte contre Hizb Ettahrrir dont les activités seront suspendues. Mehdi Ben Gharbia a indiqué que les autorités ont déjà envoyé un avertissement à Ettahrrir qui n’en a pas tenu compte.
Le 20 mars dernier, et pendant que le pays fêtait la célébration du 61e anniversaire de l’Indépendance, Hizb Ettahrrir avait mené une grande campagne pro Etat du califat en affichant, dans plusieurs villes tunisiennes, des banderoles et des tracts annonçant la faillite de l’Etat et la nécessité du califat.
Quelques mois auparavant, le porte-parole de Hizb Ettahrrir, Imed Haddouk, a appelé les jeunes du partir à une sorte de désobéissance civile. Expliquant, lors d’une conférence de presse tenue à la capitale, que les autorités ont décidé de mener une chasse aux sorcières à l’encontre des partisans d’Ettahrrir dont les arrestations se font sentir de plus en plus souvent.
Imed Haddouk avait assuré que les agents de l’ordre fabriquaient des affaires de toutes pièces afin de pouvoir procéder aux dites arrestations et a appelé, dans ce sens, à ce que les jeunes d’Ettahrrir ne se soumettent plus aux consignes des agents. A l’époque, le parti avait même menacé de tenir une série de sit-in devant les postes de police afin de protester contre ce genre de pratique.
Son collègue Mohamed Megdiche avait assuré, lors d’une déclaration accordée à Attessia TV, qu’une fois au pouvoir, Ettahrrir interdira tous les partis laïcs d’exercer et qu’il élimera la Constitution et la remplacera par le coran et la sunna qui sont les seuls à pouvoir organiser la vie des peuples musulmans.
Le ministre tunisien auprès du chef du gouvernement chargé des relations avec les Instances constitutionnelles, la société civile et des droits de l’Homme, Mehdi Ben Gharbia avait déclaré, en fin du mois dernier, que le gouvernement a porté plainte contre Hizb Ettahrrir dont les activités seront suspendues. Mehdi Ben Gharbia a indiqué que les autorités ont déjà envoyé un avertissement à Ettahrrir qui n’en a pas tenu compte.
Le 20 mars dernier, et pendant que le pays fêtait la célébration du 61e anniversaire de l’Indépendance, Hizb Ettahrrir avait mené une grande campagne pro Etat du califat en affichant, dans plusieurs villes tunisiennes, des banderoles et des tracts annonçant la faillite de l’Etat et la nécessité du califat.
Quelques mois auparavant, le porte-parole de Hizb Ettahrrir, Imed Haddouk, a appelé les jeunes du partir à une sorte de désobéissance civile. Expliquant, lors d’une conférence de presse tenue à la capitale, que les autorités ont décidé de mener une chasse aux sorcières à l’encontre des partisans d’Ettahrrir dont les arrestations se font sentir de plus en plus souvent.
Imed Haddouk avait assuré que les agents de l’ordre fabriquaient des affaires de toutes pièces afin de pouvoir procéder aux dites arrestations et a appelé, dans ce sens, à ce que les jeunes d’Ettahrrir ne se soumettent plus aux consignes des agents. A l’époque, le parti avait même menacé de tenir une série de sit-in devant les postes de police afin de protester contre ce genre de pratique.
Son collègue Mohamed Megdiche avait assuré, lors d’une déclaration accordée à Attessia TV, qu’une fois au pouvoir, Ettahrrir interdira tous les partis laïcs d’exercer et qu’il élimera la Constitution et la remplacera par le coran et la sunna qui sont les seuls à pouvoir organiser la vie des peuples musulmans.
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