Le groupe de la Banque moniale a publié lundi son rapport de suivi de la situation économique dans la région MENA. Intitulé: "L’économie de la reconstruction d’après guerre dans la région MENA", le rapport traite des perspectives économiques de la région et prévoit une amélioration de la croissance à partir de l’année 2018 pour se stabiliser autour de 4% d’ici 2019.
"La région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), en proie à la guerre et à la violence, et dans un contexte marqué par les faibles cours du pétrole, verra son taux de croissance fléchir de 3,5 % en 2016 à 2,6 % en 2017, selon le Rapport semestriel de suivi de la situation économique dans la région MENA. Cependant, après 2017, sous l'impulsion des réformes en cours, la situation devrait s'améliorer légèrement, et la croissance pourrait dépasser 3 % en 2018 et en 2019", prévoit la Banque Mondiale
Une croissance de 2.3% pour la Tunisie en 2017
Pour la Tunisie qui peine à réussir sa transition économique les auteurs du rapport affirment que: "La Tunisie avance à grands pas dans son programme de transition politique, mais les résultats concrets sur le plan économique prennent plus de temps que prévu, la croissance étant trop faible pour peser réellement sur le chômage dans un contexte d’élargissement du déficit budgétaire ainsi que du déficit du compte courant".
Côté perspectives, la Banque Mondiale prévoit un taux de croissance de 2,3% pour la Tunisie en 2017 et de 2,8% en 2018 et ce en raison d’une amélioration du climat des affaires associée à des réformes structurelles, au renforcement de la stabilité sociale et de la sécurité.
La reprise des secteurs stratégiques dont le secteur primaire, l’industrie manufacturière et la production du phosphate va néanmoins booster la croissance. Toutefois le déficit budgétaire devrait s’accentuer pour atteindre 5,9% du PIB en 2017 et l’inflation devra atteindre le seuil de 4.9% à la fin de l’exercice en cours, selon les estimations de l’institution financière.
Elargissement de l’assiette fiscale
Pour voler au secours des finances publiques, la Banque Mondiale appelle à son tour à contenir la masse salariale dans le secteur public et à l’élargissement de l’assiette fiscale. Hormis les efforts à déplorer sur le plan sécuritaire les autres points du rapport incitent le gouvernement à engager des réformes pour stimuler la croissance du secteur privé et la création d’emplois. Il s’agit essentiellement: "d’adopter et d’appliquer des réglementations qui améliorent les conditions d’accès aux marchés et donnent concrètement suite à la conférence Tunisie 2020; d’élaborer et d’appliquer une stratégie globale de réforme de la fonction publique et des entreprises à capitaux publics ; d’améliorer la gouvernance, notamment la lutte contre la corruption et la mainmise des élites ; et d’instaurer un dialogue en vue de déterminer les origines du malaise social et d’y apporter des solutions, en particulier avec les syndicats".
"La région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), en proie à la guerre et à la violence, et dans un contexte marqué par les faibles cours du pétrole, verra son taux de croissance fléchir de 3,5 % en 2016 à 2,6 % en 2017, selon le Rapport semestriel de suivi de la situation économique dans la région MENA. Cependant, après 2017, sous l'impulsion des réformes en cours, la situation devrait s'améliorer légèrement, et la croissance pourrait dépasser 3 % en 2018 et en 2019", prévoit la Banque Mondiale
Une croissance de 2.3% pour la Tunisie en 2017
Pour la Tunisie qui peine à réussir sa transition économique les auteurs du rapport affirment que: "La Tunisie avance à grands pas dans son programme de transition politique, mais les résultats concrets sur le plan économique prennent plus de temps que prévu, la croissance étant trop faible pour peser réellement sur le chômage dans un contexte d’élargissement du déficit budgétaire ainsi que du déficit du compte courant".
Côté perspectives, la Banque Mondiale prévoit un taux de croissance de 2,3% pour la Tunisie en 2017 et de 2,8% en 2018 et ce en raison d’une amélioration du climat des affaires associée à des réformes structurelles, au renforcement de la stabilité sociale et de la sécurité.
La reprise des secteurs stratégiques dont le secteur primaire, l’industrie manufacturière et la production du phosphate va néanmoins booster la croissance. Toutefois le déficit budgétaire devrait s’accentuer pour atteindre 5,9% du PIB en 2017 et l’inflation devra atteindre le seuil de 4.9% à la fin de l’exercice en cours, selon les estimations de l’institution financière.
Elargissement de l’assiette fiscale
Pour voler au secours des finances publiques, la Banque Mondiale appelle à son tour à contenir la masse salariale dans le secteur public et à l’élargissement de l’assiette fiscale. Hormis les efforts à déplorer sur le plan sécuritaire les autres points du rapport incitent le gouvernement à engager des réformes pour stimuler la croissance du secteur privé et la création d’emplois. Il s’agit essentiellement: "d’adopter et d’appliquer des réglementations qui améliorent les conditions d’accès aux marchés et donnent concrètement suite à la conférence Tunisie 2020; d’élaborer et d’appliquer une stratégie globale de réforme de la fonction publique et des entreprises à capitaux publics ; d’améliorer la gouvernance, notamment la lutte contre la corruption et la mainmise des élites ; et d’instaurer un dialogue en vue de déterminer les origines du malaise social et d’y apporter des solutions, en particulier avec les syndicats".
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.