Le parti politique tunisien Al Qotb ("Le Pôle") a appelé ses sympathisants dans un communiqué publié le 17 avril dernier à soutenir et voter pour le candidat du Front de Gauche Jean-Luc Mélenchon lors des élections présidentielles françaises dont le premier tour aura lieu dimanche 23 avril.
Expliquant les raisons de cet appel, le parti indique qu'aujourd'hui la France est "une République vieillissante, minée par un présidentialisme excessif qui tue à petit feu la démocratie et la souveraineté populaire".
Revenant sur la situation économique et sociale, le communiqué indique la classe politique française actuelle est incapable de présenter des alternatives à la sortie de crise: "Pire, ils voient se présenter à leurs suffrages, des représentants des gouvernement successifs, de droite comme de la social-démocratie qui de par leur gestion des affaires ont aggravé la situation du peuple de France" indique le communiqué avant de descendre en flamme la candidate d'extrême droite Marine Le Pen "qui fait de la xénophobie et du racisme son fonds de commerce".
Porteur d'un projet "alternatif de transformation économique, sociale, politique et environnementale", le parti Al Qotb plébiscite Jean-Luc Mélenchon "qui a su imposer la perspective à portée de main 'de choisir l'humain plutôt que la finance, l'audace plutôt que la résignation, la résistance plutôt que la soumission".
Faisant le parallèle entre le diktats des finances en France et en Tunisie et rappelant les valeurs et combats communs au candidat du Front de Gauche, le parti Al Qotb "appelle donc nos concitoyens résidant tant en France qu'en Tunisie et à l'étranger, qui bénéficient de la nationalité française à voter et à faire voter pour Jean-Luc Mélenchon le candidat de l'insoumission et de l'espoir".
Jean-Luc Mélenchon et la Tunisie
Alors que le parti Al Qotb appelle à voter pour lui lors des élections présidentielles, Jean-Luc Mélenchon entretient de nombreux liens avec la Tunisie et notamment le Front Populaire tunisien, coalition de plusieurs partie à laquelle est affilié le parti Al Qotb.
Présent plusieurs fois à Tunis après la révolution, il avait qualifié l'assassinat du militant tunisien Chokri Belaid assassiné le 06 février 2013 devant son domicile d'immense perte: "On a tué un des nôtres!" s'était-il exprimé au journal l'Humanité.
Le 07 septembre 2013, à l'appel de l'UGTT et des partis de l'oppositions à la Troïka, une manifestation regroupant des milliers de personnes s'est déroulée devant l'Assemblée National Constituante au Bardo. Cette date coïncidait également avec le 40eme jour de l'assassinat du député de l'opposition Mohamed Brahmi.
Ce jour là, Jean-Luc Mélenchon vint à la tribune et tint un discours fort en émotion devant la foule reprenant les slogans "حي حي البراهمي حي !" ("Il sera toujours vivant Brahmi!") et "حي حي شكري ديمة حي !" ("Il sera toujours vivant Chokri!" en référence à Chokri Belaïd) en langue arabe.
Récemment, alors engagé pleinement dans la course à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon met en avant le "dégagisme" qu'il dit emprunter à la révolution tunisienne dans un post publié sur sa page Facebook commentant les résultats des primaires socialistes:
Expliquant les raisons de cet appel, le parti indique qu'aujourd'hui la France est "une République vieillissante, minée par un présidentialisme excessif qui tue à petit feu la démocratie et la souveraineté populaire".
Revenant sur la situation économique et sociale, le communiqué indique la classe politique française actuelle est incapable de présenter des alternatives à la sortie de crise: "Pire, ils voient se présenter à leurs suffrages, des représentants des gouvernement successifs, de droite comme de la social-démocratie qui de par leur gestion des affaires ont aggravé la situation du peuple de France" indique le communiqué avant de descendre en flamme la candidate d'extrême droite Marine Le Pen "qui fait de la xénophobie et du racisme son fonds de commerce".
Porteur d'un projet "alternatif de transformation économique, sociale, politique et environnementale", le parti Al Qotb plébiscite Jean-Luc Mélenchon "qui a su imposer la perspective à portée de main 'de choisir l'humain plutôt que la finance, l'audace plutôt que la résignation, la résistance plutôt que la soumission".
Faisant le parallèle entre le diktats des finances en France et en Tunisie et rappelant les valeurs et combats communs au candidat du Front de Gauche, le parti Al Qotb "appelle donc nos concitoyens résidant tant en France qu'en Tunisie et à l'étranger, qui bénéficient de la nationalité française à voter et à faire voter pour Jean-Luc Mélenchon le candidat de l'insoumission et de l'espoir".
Jean-Luc Mélenchon et la Tunisie
Alors que le parti Al Qotb appelle à voter pour lui lors des élections présidentielles, Jean-Luc Mélenchon entretient de nombreux liens avec la Tunisie et notamment le Front Populaire tunisien, coalition de plusieurs partie à laquelle est affilié le parti Al Qotb.
Présent plusieurs fois à Tunis après la révolution, il avait qualifié l'assassinat du militant tunisien Chokri Belaid assassiné le 06 février 2013 devant son domicile d'immense perte: "On a tué un des nôtres!" s'était-il exprimé au journal l'Humanité.
Le 07 septembre 2013, à l'appel de l'UGTT et des partis de l'oppositions à la Troïka, une manifestation regroupant des milliers de personnes s'est déroulée devant l'Assemblée National Constituante au Bardo. Cette date coïncidait également avec le 40eme jour de l'assassinat du député de l'opposition Mohamed Brahmi.
Ce jour là, Jean-Luc Mélenchon vint à la tribune et tint un discours fort en émotion devant la foule reprenant les slogans "حي حي البراهمي حي !" ("Il sera toujours vivant Brahmi!") et "حي حي شكري ديمة حي !" ("Il sera toujours vivant Chokri!" en référence à Chokri Belaïd) en langue arabe.
Récemment, alors engagé pleinement dans la course à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon met en avant le "dégagisme" qu'il dit emprunter à la révolution tunisienne dans un post publié sur sa page Facebook commentant les résultats des primaires socialistes:
"Ce phénomène que les Tunisiens avaient nommé le 'dégagisme' par référence au slogan omniprésent de leur révolution démocratique à l’adresse du PS de Ben Ali : 'dégage'. Car ce résultat est totalement inédit pour un exercice du type d’une primaire. On doit donc en déduire que tout cela constitue une tendance lourde du moment politique. C’est cette pulsion 'dégagiste' qui ouvre les saisons de grand remuement des sociétés" a indiqué Jean Luc Mélenchon
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