MINISTÈRE DE L'INTERIEUR- Le ministère de l'Intérieur a publié un communiqué où il énumère ses missions à l'occasion du mois du Ramadan, outre la lutte contre les infractions à caractère économique, le ministère promet également de faire la chasse aux comportements"contraires aux bonnes moeurs" avec entre parenthèse, en guise d'exemples: les jeux de hasard, la vente d'alcool en marché noir et la vente de drogue et trois points de suspension pour signaler que ce n'est qu'une liste non exhaustive.
Le communiqué du ministère de l'Intérieur use de vocabulaires religieux avec l'expression "Mayssar"( jeux de hasard en français), une expression coranique.
Que signifie et surtout qu'englobe le terme "contraires aux bonnes moeurs"? Pourquoi l'usage de référents religieux? Est-ce que le rôle de l'Etat d'endiguer des pratiques, jugées interdites en Islam lors du Ramadan? En quoi cette guerre déclarée au nom de la préservation des bonnes moeurs est-elle en rapport spécifique avec le Ramadan?
Contacté par le HuffPost Tunisie, Yasser Mosbah, porte-parole du ministère de l'Intérieur, fustige des critiques "qui n'ont pas de sens, émanant de personnes qui n'ont rien à faire".
"Pour les vendeurs d'alcool, ce sont des personnes qui ne craignent pas Dieu, quant aux jeux de hasard, c'est une pratique courante pendant ce mois, nous allons dissuader les Tunisiens de s'adonner à ces jeux", a-t-ajouté sans pouvoir justifier légalement la campagne ciblant les jeux.
Le communiqué du ministère de l'Intérieur use de vocabulaires religieux avec l'expression "Mayssar"( jeux de hasard en français), une expression coranique.
Que signifie et surtout qu'englobe le terme "contraires aux bonnes moeurs"? Pourquoi l'usage de référents religieux? Est-ce que le rôle de l'Etat d'endiguer des pratiques, jugées interdites en Islam lors du Ramadan? En quoi cette guerre déclarée au nom de la préservation des bonnes moeurs est-elle en rapport spécifique avec le Ramadan?
Contacté par le HuffPost Tunisie, Yasser Mosbah, porte-parole du ministère de l'Intérieur, fustige des critiques "qui n'ont pas de sens, émanant de personnes qui n'ont rien à faire".
"Pour les vendeurs d'alcool, ce sont des personnes qui ne craignent pas Dieu, quant aux jeux de hasard, c'est une pratique courante pendant ce mois, nous allons dissuader les Tunisiens de s'adonner à ces jeux", a-t-ajouté sans pouvoir justifier légalement la campagne ciblant les jeux.
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