La conférence régionale sur la lutte contre les violences faites aux femmes a démarré jeudi à Tunis et s’étalera sur deux jours.
Elle a pour objectif d’établir un état des lieux de la situation et d’examiner défis propres à la région tout en exposant différents mécanismes, normes, bonnes pratiques et difficultés autour de la prévention, la protection et les poursuites à l’encontre des auteurs de violences.
Organisée par le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfance en partenariat avec le Conseil de l’Europe et le ministère des relations avec les instances constitutionnelles et la société civile et des droits de l’Homme, cette conférence régionale s’inscrit dans le cadre de mise en application d’une stratégie nationale pour lutter contre les violences à l’égard des femmes.
Néziha Laabidi, ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance a rappelé que la Tunisie est entrain d’élaborer un projet de loi organique de lutte contre la violence à l’égard des femmes, ajoutant que ce projet de loi sera prochainement soumis à l’Assemblée des Représentants du Peuple pour adoption.
Elle a par ailleurs soulevé les différents obstacles rencontrés actuellement par la femme- victime à l’exemple de la difficulté de prouver les traces de violence, l’absence de mécanismes de protection immédiate, en plus de l’impunité de l’agresseur.
Mehdi Ben Gharbia, ministre des relations avec les instances constitutionnelles et la société civile et des droits de l’Homme, a pour sa part appelé à appuyer les efforts du Conseil des pairs pour l’égalité des chances hommes-femmes dans sa mission d’intégrer l’approche genre dans la planification, la programmation, l’évaluation et le budgétisation; le but étant d’éradiquer toutes les formes de discrimination à l’encontre des femmes.
De son côté, Seynabou Dia, Officier des droits de l’Homme au sein du Haut Commissariat aux droits de l’Homme, a passé en revue les instruments internationaux et régionaux adoptés par la Tunisie dans le cadre de la lutte contre la violence et la discrimination faites aux femmes.
Valorisant les acquis de la Tunisie dans la lutte contre les violences faites aux femmes, William Massolin, chef du bureau du Conseil de l’Europe en Tunisie, a toutefois souligné la nécessité d’adopter le projet de loi organique de lutte contre les violences faites aux femmes en estimant que cette loi sera une “arme dissuasive” pour protéger les femmes de toutes les formes de violence.
Elle a pour objectif d’établir un état des lieux de la situation et d’examiner défis propres à la région tout en exposant différents mécanismes, normes, bonnes pratiques et difficultés autour de la prévention, la protection et les poursuites à l’encontre des auteurs de violences.
Organisée par le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfance en partenariat avec le Conseil de l’Europe et le ministère des relations avec les instances constitutionnelles et la société civile et des droits de l’Homme, cette conférence régionale s’inscrit dans le cadre de mise en application d’une stratégie nationale pour lutter contre les violences à l’égard des femmes.
Néziha Laabidi, ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance a rappelé que la Tunisie est entrain d’élaborer un projet de loi organique de lutte contre la violence à l’égard des femmes, ajoutant que ce projet de loi sera prochainement soumis à l’Assemblée des Représentants du Peuple pour adoption.
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Elle a par ailleurs soulevé les différents obstacles rencontrés actuellement par la femme- victime à l’exemple de la difficulté de prouver les traces de violence, l’absence de mécanismes de protection immédiate, en plus de l’impunité de l’agresseur.
Mehdi Ben Gharbia, ministre des relations avec les instances constitutionnelles et la société civile et des droits de l’Homme, a pour sa part appelé à appuyer les efforts du Conseil des pairs pour l’égalité des chances hommes-femmes dans sa mission d’intégrer l’approche genre dans la planification, la programmation, l’évaluation et le budgétisation; le but étant d’éradiquer toutes les formes de discrimination à l’encontre des femmes.
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De son côté, Seynabou Dia, Officier des droits de l’Homme au sein du Haut Commissariat aux droits de l’Homme, a passé en revue les instruments internationaux et régionaux adoptés par la Tunisie dans le cadre de la lutte contre la violence et la discrimination faites aux femmes.
Dans son intervention, Soukeina Bouraoui, directrice exécutive du Centre de la femme arabe pour la formation et la recherche (CAWTAR) a affirmé que les enquêtes menées dans le monde arabe sur les violences faites aux femmes ont révélé que 37% des femmes palestiniennes sont victimes de violences conjugales contre 55% au Maroc, 33% en Egypte et 34% en Jordanie.
Valorisant les acquis de la Tunisie dans la lutte contre les violences faites aux femmes, William Massolin, chef du bureau du Conseil de l’Europe en Tunisie, a toutefois souligné la nécessité d’adopter le projet de loi organique de lutte contre les violences faites aux femmes en estimant que cette loi sera une “arme dissuasive” pour protéger les femmes de toutes les formes de violence.
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