Le mouvement "الحبس_لا#" (#Non_à_la_prison) continue sa campagne "Baddel_52" (Changez la loi 52). La page Facebook avait très vite gagné en notoriété et regroupe maintenant plus de 15.000 fans.
La vidéo publiée le 24 avril sur leur page Facebook dénonce les répercussions de la loi 52 sur les jeunes.
Enfermés pour un joint, ils voient leurs vies être détruite, ou difficiles à reconstruire, après un an derrière les barreaux, dans les conditions inhumaines qu'offrent les prisons en Tunisie.
Et ainsi défilent les histoires pour illustrer des échantillons de la jeune société, jetée derrière les barreaux pour un joint, là où leurs rêves s'écroulent dans une cellule pour criminels, avant même qu'ils n'aient pu commencer à les réaliser.
La Commission parlementaire de la législation générale a adopté, mercredi, un projet de loi portant amendement de la loi n°1992-52 relative aux stupéfiants.
Le projet de loi prévoit l’annulation et le remplacement de l’article 12 de la loi n°1992-52 par de nouvelles dispositions. En vertu du nouvel article 12 du projet de loi en question, “les dispositions de l’article 53 du Code pénal ne s’appliquent plus aux délits définis dans cette loi, à l’exception de ceux définis dans l’article 4”.
En d'autres termes, cela permettra de donner aux juges un pouvoir d'appréciation qu'ils n'avaient pas jusqu'ici.
En janvier dernier, le ministre de la Justice Ghazi Jeribi avait avancé des chiffres alarmants sur l'encombrement des prisons en Tunisie et dont une des principales causes était la loi 52. Il a indiqué que le nombre des personnes arrêtées liées à la consommation de drogues et autre stupéfiants a atteint 6662 personnes dont 3982 condamnées et 2680 en attente de jugement.
Début février, c'est les internautes tunisiens qui lancent la campagne #baddel52 (#changez52 en référence à la loi 52) sur les réseaux sociaux. Au même moment, le chef du gouvernement en visite à Jebel El Ouest pour la réouverture du Centre de désintoxication Amal, le chef du gouvernement Youssef Chahed a appelé l'Assemblée des représentants du peuple à accélérer la réforme de la loi 52 utilisant le slogan du mouvement "الحبس_لا#".
La vidéo publiée le 24 avril sur leur page Facebook dénonce les répercussions de la loi 52 sur les jeunes.
Enfermés pour un joint, ils voient leurs vies être détruite, ou difficiles à reconstruire, après un an derrière les barreaux, dans les conditions inhumaines qu'offrent les prisons en Tunisie.
"Firas réfléchissait à ce qu'il voulait faire après le bac, mais Bouchoucha et Mornagueya n'ont jamais fait partie de ses options. Mohamed lui était absent quand son fils avait commencé à parler et à marcher à quatre pattes"
Et ainsi défilent les histoires pour illustrer des échantillons de la jeune société, jetée derrière les barreaux pour un joint, là où leurs rêves s'écroulent dans une cellule pour criminels, avant même qu'ils n'aient pu commencer à les réaliser.
Promulguée en 1992, la loi 52 prévoit une peine minimale d'un an de prison pour consommation de stupéfiants et interdit aux magistrats de prendre en compte des circonstances atténuantes.
C'est une loi considérée "répressive" dont le coût social et les répercussions sur la jeunesse révoltent les organisations de défense des droits de l'homme nationales et internationales.
La Commission parlementaire de la législation générale a adopté, mercredi, un projet de loi portant amendement de la loi n°1992-52 relative aux stupéfiants.
Le projet de loi prévoit l’annulation et le remplacement de l’article 12 de la loi n°1992-52 par de nouvelles dispositions. En vertu du nouvel article 12 du projet de loi en question, “les dispositions de l’article 53 du Code pénal ne s’appliquent plus aux délits définis dans cette loi, à l’exception de ceux définis dans l’article 4”.
En d'autres termes, cela permettra de donner aux juges un pouvoir d'appréciation qu'ils n'avaient pas jusqu'ici.
En janvier dernier, le ministre de la Justice Ghazi Jeribi avait avancé des chiffres alarmants sur l'encombrement des prisons en Tunisie et dont une des principales causes était la loi 52. Il a indiqué que le nombre des personnes arrêtées liées à la consommation de drogues et autre stupéfiants a atteint 6662 personnes dont 3982 condamnées et 2680 en attente de jugement.
Début février, c'est les internautes tunisiens qui lancent la campagne #baddel52 (#changez52 en référence à la loi 52) sur les réseaux sociaux. Au même moment, le chef du gouvernement en visite à Jebel El Ouest pour la réouverture du Centre de désintoxication Amal, le chef du gouvernement Youssef Chahed a appelé l'Assemblée des représentants du peuple à accélérer la réforme de la loi 52 utilisant le slogan du mouvement "الحبس_لا#".
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