Cela fait plusieurs semaines que la ville de Tataouine vit sous le rythme de protestations sociales de plus en plus violentes organisées par les habitants de la ville qui réclament le droit de leur région au développement et à la création d’emplois.
Après une première série de mesure qui a été annoncée par le gouvernement de Youssef Chahed – douze mesures qui ont été rejetées par les protestataires – les protestations ont repris de plus bel dans la région où le rythme s’est accéléré.
Dimanche, les protestataires ont bloqué la route aux transporteurs des sociétés pétrolières après qu’un groupe de jeunes ait organisé une grande marche vers la zone de Kamour – zone pétrolière placée sous la protection de l’Armée nationale. Selon le correspondant de Shems FM, le rassemblement en question était pacifique.
La tension est cependant monté d'un cran puisqu'un autre groupe de protestataires a vandalisé les canaux d’eau d’une société pétrolière à l’aide de quelques pick-up comme le montrent les photos ci-dessous publiés par la page Dehibat 24.
Des photos qui ont suscité plusieurs réactions de la part des internautes et de quelques analystes qui ont estimé que ces mouvements ne sont pas spontanés et que des partis politiques seraient derrière en vue de déstabiliser le pays et son gouvernement actuel. Certains ont même pointé du doigt l’ancien président provisoire de la République, Mohamed Moncef Marzouki, et son parti politique Al Irada.
Réagissant à cela, le bureau régional de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a publié un communiqué où il a renouvelé son soutien aux mouvements sociaux de la ville tout en appelant le gouvernement à répondre rapidement aux revendications de la ville sinon les protestations en seront amplifiées. Le bureau régional de l’UGTT a indiqué que des sit-in réguliers de deux heures auront lieu dans la ville en attendant de voir la situation de Tataouine s’améliorer.
L'Union Régionale du Travail de Tataouine (URTT) a, elle aussi, publié un communiqué où elle a soutenu les protestations tout en appelant ses adhérents à se joindre activement aux mouvements.
Notons que le chef du gouvernement devra se rendre à Tataouine jeudi 27 avril dans une tentative de calmer les esprits et de trouver une issue à la situation qui dérape depuis maintenant près que trois semaines.
Après une première série de mesure qui a été annoncée par le gouvernement de Youssef Chahed – douze mesures qui ont été rejetées par les protestataires – les protestations ont repris de plus bel dans la région où le rythme s’est accéléré.
Dimanche, les protestataires ont bloqué la route aux transporteurs des sociétés pétrolières après qu’un groupe de jeunes ait organisé une grande marche vers la zone de Kamour – zone pétrolière placée sous la protection de l’Armée nationale. Selon le correspondant de Shems FM, le rassemblement en question était pacifique.
La tension est cependant monté d'un cran puisqu'un autre groupe de protestataires a vandalisé les canaux d’eau d’une société pétrolière à l’aide de quelques pick-up comme le montrent les photos ci-dessous publiés par la page Dehibat 24.
Des photos qui ont suscité plusieurs réactions de la part des internautes et de quelques analystes qui ont estimé que ces mouvements ne sont pas spontanés et que des partis politiques seraient derrière en vue de déstabiliser le pays et son gouvernement actuel. Certains ont même pointé du doigt l’ancien président provisoire de la République, Mohamed Moncef Marzouki, et son parti politique Al Irada.
Réagissant à cela, le bureau régional de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a publié un communiqué où il a renouvelé son soutien aux mouvements sociaux de la ville tout en appelant le gouvernement à répondre rapidement aux revendications de la ville sinon les protestations en seront amplifiées. Le bureau régional de l’UGTT a indiqué que des sit-in réguliers de deux heures auront lieu dans la ville en attendant de voir la situation de Tataouine s’améliorer.
L'Union Régionale du Travail de Tataouine (URTT) a, elle aussi, publié un communiqué où elle a soutenu les protestations tout en appelant ses adhérents à se joindre activement aux mouvements.
Notons que le chef du gouvernement devra se rendre à Tataouine jeudi 27 avril dans une tentative de calmer les esprits et de trouver une issue à la situation qui dérape depuis maintenant près que trois semaines.
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.