Après la vidéo de prévention sur le port obligatoire de la ceinture de sécurité, le ministère de l'Intérieur a publié hier, une autre vidéo de prévention, cette fois-ci relative aux dangers que peuvent représenter les réseaux sociaux au profit des filières jihadistes.
Intitulée "لا تجعل نفسك عُرضة لإرهابيي العالم الإفتراضي فكل يوم ضحايا جُدد" ("Ne te rends pas vulnérable aux terroristes dans le monde virtuel, ils causent tous les jours de nouvelles victimes"), la vidéo du ministère de l'Intérieur montre un profil Facebook d'une jeune fille normale qui un jour accepte une personne au profil jihadiste encourageant l'État Islamique.
Un message privé lui parvient: "Bonjour ma soeur, rejoins nous en terre d'Islam et laisse ton pays" indique le message qui l'appelle à "être avant gardiste" en les rejoignant obtenant ainsi "le pardon d'Allah".
S'en suivent des images de l'État Islamique avec des bannières appelant à ne pas les suivre: "Ils te disent de te sacrifier avec eux et que tu vas défendre une noble cause. La réalité, tu découvres l'enfer sur terre. Tu mourras seul loin de ta patrie, de ta mère de ton frère ou de ton père" indique la vidéo.
"Ils te disent de venir fonder une nouvelle famille et de devenir l'un de leurs champions. La réalité c'est que les terroristes n'ont pour seul souci que d'abuser, de tuer, de piller et d'égorger celui qui est contre leur croyance takfiriste" rajoute la vidéo.
En 2016, 245 cellules terroristes ont été démantelées et 537 personnes ont comparu devant la justice avait annoncé le ministre de l'Intérieur Hédi Majdoub le 22 avril dernier.
Selon le ministre de l’Intérieur, les enquêtes du ministère ont recensé 3000 Tunisiens actifs dans les zones de conflit, dont 60% en Syrie et 30% en Libye. La majorité de ces personnes sont des hommes (96%). “Le nombre d’individus de retour des zones de conflit s’élève à 800 personnes. Quelque 760 autres tunisiens ont trouvé la mort dans ces zones”, a t-il en outre indiqué.
Fin 2016, l'Assemblée des représentants du peuple a approuvé la création d'une commission d'enquête sur les filières envoyant des Tunisiens vers les zones de conflit. À ce jour, plusieurs acteurs ont été auditionnés.
Un rapport de l'ONU datant de 2015 avait avancé le chiffre de 5500 Tunisiens dans les zones de conflits appelant à endiguer le flux de jeunes Tunisiens ralliant les filières jihadistes à l'étranger.
Intitulée "لا تجعل نفسك عُرضة لإرهابيي العالم الإفتراضي فكل يوم ضحايا جُدد" ("Ne te rends pas vulnérable aux terroristes dans le monde virtuel, ils causent tous les jours de nouvelles victimes"), la vidéo du ministère de l'Intérieur montre un profil Facebook d'une jeune fille normale qui un jour accepte une personne au profil jihadiste encourageant l'État Islamique.
Un message privé lui parvient: "Bonjour ma soeur, rejoins nous en terre d'Islam et laisse ton pays" indique le message qui l'appelle à "être avant gardiste" en les rejoignant obtenant ainsi "le pardon d'Allah".
S'en suivent des images de l'État Islamique avec des bannières appelant à ne pas les suivre: "Ils te disent de te sacrifier avec eux et que tu vas défendre une noble cause. La réalité, tu découvres l'enfer sur terre. Tu mourras seul loin de ta patrie, de ta mère de ton frère ou de ton père" indique la vidéo.
"Ils te disent de venir fonder une nouvelle famille et de devenir l'un de leurs champions. La réalité c'est que les terroristes n'ont pour seul souci que d'abuser, de tuer, de piller et d'égorger celui qui est contre leur croyance takfiriste" rajoute la vidéo.
En 2016, 245 cellules terroristes ont été démantelées et 537 personnes ont comparu devant la justice avait annoncé le ministre de l'Intérieur Hédi Majdoub le 22 avril dernier.
Selon le ministre de l’Intérieur, les enquêtes du ministère ont recensé 3000 Tunisiens actifs dans les zones de conflit, dont 60% en Syrie et 30% en Libye. La majorité de ces personnes sont des hommes (96%). “Le nombre d’individus de retour des zones de conflit s’élève à 800 personnes. Quelque 760 autres tunisiens ont trouvé la mort dans ces zones”, a t-il en outre indiqué.
Fin 2016, l'Assemblée des représentants du peuple a approuvé la création d'une commission d'enquête sur les filières envoyant des Tunisiens vers les zones de conflit. À ce jour, plusieurs acteurs ont été auditionnés.
Un rapport de l'ONU datant de 2015 avait avancé le chiffre de 5500 Tunisiens dans les zones de conflits appelant à endiguer le flux de jeunes Tunisiens ralliant les filières jihadistes à l'étranger.
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.