Le Parlement européen a approuvé mercredi l'octroi à la Tunisie d'un prêt de 500 millions d'euros qui doit l'aider à consolider ses mécanismes démocratiques et à redresser son économie très éprouvée, en échange de réformes structurelles.
Ce prêt de 500 millions d'euros à des conditions favorables doit notamment aider le pays à réduire sa dette extérieure, au moment où il est confronté à la baisse du tourisme et à l'afflux de réfugiés.
"La transition de la Tunisie vers la démocratie demeure tout à fait remarquable. L'Europe a vraiment besoin de se tenir à ses côtés, et je demande à la Commission de rendre cet argent disponible le plus rapidement possible, avant l'été", a insisté au cours du débat dans l'hémicycle la rapporteure Marielle de Sarnez.
Mme de Sarnez a souligné que la Tunisie avait reçu plus de 1,8 million de réfugiés en provenance de Libye, soit l'équivalent de près de 20% de sa population.
Pour obtenir ce prêt, la Tunisie devra signer un protocole d'accord avec la Commission européenne par lequel elle s'engagera à mener des réformes structurelles, notamment pour créer un climat plus favorable aux investissements et améliorer sa gestion budgétaire.
Cette "assistance macrofinancière" de l'Union européenne n'est accordée qu'à des pays qui respectent les principes de l'état de droit et les droits de l'homme.
L’annonce de la nouvelle ligne de crédit à accorder par la Commission Européenne vient deux jours après avoir déroché une garantie de prêt américain de 500 millions dollars permettant à la Tunisie de sortir sur les marchés internationaux à des conditions favorables.
Une série d’emprunts qui vient peser sur le ratio d’endettement extérieur et la balance des paiements surtout avec la dépréciation continue du dinar tunisien. L’euro s’échangeait hier à 2.39622 TND et s’approche peu à peu de la barre fatidique de 2,5 TND.
Outre le portefeuille de crédit à octroyer par la Commission Européenne d’autres lignes de financement extérieur sont prévus pour combler le trou budgétaire.
La Banque Africaine de Développement (BAD) accordera au gouvernement tunisien un prêt de 500 millions de dollars. La première tranche du crédit, soit 200 millions de dollars seront versés au cours du troisième trimestre 2016, le reliquat est prévu au cours du 4ème trimestre de la même année.
Le financement extérieur du gouvernement frôlerait ainsi les 2985,9 millions de dollars, soit plus de 6200 millions de dinars.
Pas de Sukuks islamiques et de privatisations en 2016?
Il va sans dire que le plan de financement du gouvernement et tel que présenté aux services du FMI (Fonds Monétaire International) ne prévoit pas de privatisations ou d’émission de Sukuks islamiques durant l’année en cours.
Malgré l’affinement de la loi sur le financement islamique, l’émission de suskuks islamiques de l’ordre de 1000 millions de dollars peine toujours à voire le jour.
Selon les hypothèses sur les facteurs de réajustement des critères de réalisations-qui peuvent être réajustées à la hausse ou à la baisse, la Tunisie émettra en 2017 deux sukuks islamiques de 500 millions de dollars chacun.
Le premier est prévu au cours du deuxième trimestre de l’année 2017.
Ce prêt de 500 millions d'euros à des conditions favorables doit notamment aider le pays à réduire sa dette extérieure, au moment où il est confronté à la baisse du tourisme et à l'afflux de réfugiés.
"La transition de la Tunisie vers la démocratie demeure tout à fait remarquable. L'Europe a vraiment besoin de se tenir à ses côtés, et je demande à la Commission de rendre cet argent disponible le plus rapidement possible, avant l'été", a insisté au cours du débat dans l'hémicycle la rapporteure Marielle de Sarnez.
Mme de Sarnez a souligné que la Tunisie avait reçu plus de 1,8 million de réfugiés en provenance de Libye, soit l'équivalent de près de 20% de sa population.
Pour obtenir ce prêt, la Tunisie devra signer un protocole d'accord avec la Commission européenne par lequel elle s'engagera à mener des réformes structurelles, notamment pour créer un climat plus favorable aux investissements et améliorer sa gestion budgétaire.
Cette "assistance macrofinancière" de l'Union européenne n'est accordée qu'à des pays qui respectent les principes de l'état de droit et les droits de l'homme.
L’annonce de la nouvelle ligne de crédit à accorder par la Commission Européenne vient deux jours après avoir déroché une garantie de prêt américain de 500 millions dollars permettant à la Tunisie de sortir sur les marchés internationaux à des conditions favorables.
Une série d’emprunts qui vient peser sur le ratio d’endettement extérieur et la balance des paiements surtout avec la dépréciation continue du dinar tunisien. L’euro s’échangeait hier à 2.39622 TND et s’approche peu à peu de la barre fatidique de 2,5 TND.
Outre le portefeuille de crédit à octroyer par la Commission Européenne d’autres lignes de financement extérieur sont prévus pour combler le trou budgétaire.
La Banque Africaine de Développement (BAD) accordera au gouvernement tunisien un prêt de 500 millions de dollars. La première tranche du crédit, soit 200 millions de dollars seront versés au cours du troisième trimestre 2016, le reliquat est prévu au cours du 4ème trimestre de la même année.
Le financement extérieur du gouvernement frôlerait ainsi les 2985,9 millions de dollars, soit plus de 6200 millions de dinars.
Pas de Sukuks islamiques et de privatisations en 2016?
Il va sans dire que le plan de financement du gouvernement et tel que présenté aux services du FMI (Fonds Monétaire International) ne prévoit pas de privatisations ou d’émission de Sukuks islamiques durant l’année en cours.
Malgré l’affinement de la loi sur le financement islamique, l’émission de suskuks islamiques de l’ordre de 1000 millions de dollars peine toujours à voire le jour.
Selon les hypothèses sur les facteurs de réajustement des critères de réalisations-qui peuvent être réajustées à la hausse ou à la baisse, la Tunisie émettra en 2017 deux sukuks islamiques de 500 millions de dollars chacun.
Le premier est prévu au cours du deuxième trimestre de l’année 2017.
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