Les jeunes protestataires de Tataouine poursuivent, leur sit-in dans la région “d’El Kamour” qui constitue le principal point d’accès aux gisements pétroliers dans le désert tunisien. Ils revendiquent, essentiellement, que 20% de la production pétrolière soit consacrée à l’impulsion du développement à Tataouine et le recrutement d’un membre de chaque famille dans les sociétés pétrolières opérant dans la région.
Les protestataires, soutenus par plusieurs jeunes venus des localités voisines, bloquent depuis, mardi, les routes menant aux champs pétroliers notamment à Dhehiba.
Selon le porte-parole des sit-inneurs Tarek Hadded, ce mouvement de protestation a pour objectif de faire pression sur le gouvernement et les sociétés pétrolières pour que les revendications des protestataires et des habitants de la région relatives à l’emploi et au développement soient entendues.
De son côté, l’URT (Union régionale du travail) à Tataouine a réitéré son soutien aux revendications légitimes des habitants de la région. L'UGTT a, à son tour, exprimé sa solidarité aux mouvements de protestation. En effet, le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Bouali Mbarki, a appelé, à Cap Fm, le gouvernement à réagir positivement face à cela et à intervenir d’urgence, compte tenu de la situation critique actuelle.
D'après le secrétaire général adjoint de l’UGTT à Tataouine, Taher Fitouri, ce mouvement est totalement légitime, a-t-il indiqué en dénonçant la campagne de dénigrement visant à diaboliser les protestataires à Kamour. "Les mouvements des protestataires n’ont rien à avoir avec Daech et le terrorisme, ils sont soutenus par des partis politiques et des organisations nationales", a-t-il déclaré sur les ondes de Shems Fm. D'après des témoignages recueillis par le HuffPost Tunisie, les habitants de Tataouine rejettent catégoriquement ces accusations. "On n'a rien à avoir avec Daech. Au contraire, les hommes de Tataouine se sacrifient jour et nuit pour protéger les frontières tunisiennes contre tout danger. On veut juste avoir notre droit au travail et au développement", a clamé une manifestante au HuffPost Tunisie.
Cette mobilisation populaire a été marquée, notamment, par la présence et le soutien des femmes de la région. Ces dernières n'ont pas hésité à sortir dans les rues pour lever leurs voix en protestant contre la marginalisation.
Par ailleurs, une grève générale a été annoncée pour demain jeudi 27 avril. Mais selon des déclarations faites au HuffPost Tunisie par la coordination générale du sit-in, cette grève pourrait être annulée.
Le Chef du gouvernement, Youssef Chahed, est attendu le 27 avril 2017 afin de contribuer à la restauration de la confiance entre ces protestataires et le gouvernement, annonce le député Béchir Khelifi sur les ondes de Mosaïque Fm. Il a affirmé, par ailleurs, que contrairement aux préjugés, les habitants de Tataouine et les protestataires sont attachés à la Tunisie et à l’unité nationale.
Les protestataires, soutenus par plusieurs jeunes venus des localités voisines, bloquent depuis, mardi, les routes menant aux champs pétroliers notamment à Dhehiba.
#Tunisia - #Energy - #jobs
— Mourad Teyeb (@MouradTeyeb) 26 avril 2017
Nawara #gas site (developed by #Austria's #OMV) blocked today by young protesters in #Tataouine#Peroleum pic.twitter.com/izTHgkpO4q
Selon le porte-parole des sit-inneurs Tarek Hadded, ce mouvement de protestation a pour objectif de faire pression sur le gouvernement et les sociétés pétrolières pour que les revendications des protestataires et des habitants de la région relatives à l’emploi et au développement soient entendues.
De son côté, l’URT (Union régionale du travail) à Tataouine a réitéré son soutien aux revendications légitimes des habitants de la région. L'UGTT a, à son tour, exprimé sa solidarité aux mouvements de protestation. En effet, le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Bouali Mbarki, a appelé, à Cap Fm, le gouvernement à réagir positivement face à cela et à intervenir d’urgence, compte tenu de la situation critique actuelle.
D'après le secrétaire général adjoint de l’UGTT à Tataouine, Taher Fitouri, ce mouvement est totalement légitime, a-t-il indiqué en dénonçant la campagne de dénigrement visant à diaboliser les protestataires à Kamour. "Les mouvements des protestataires n’ont rien à avoir avec Daech et le terrorisme, ils sont soutenus par des partis politiques et des organisations nationales", a-t-il déclaré sur les ondes de Shems Fm. D'après des témoignages recueillis par le HuffPost Tunisie, les habitants de Tataouine rejettent catégoriquement ces accusations. "On n'a rien à avoir avec Daech. Au contraire, les hommes de Tataouine se sacrifient jour et nuit pour protéger les frontières tunisiennes contre tout danger. On veut juste avoir notre droit au travail et au développement", a clamé une manifestante au HuffPost Tunisie.
Cette mobilisation populaire a été marquée, notamment, par la présence et le soutien des femmes de la région. Ces dernières n'ont pas hésité à sortir dans les rues pour lever leurs voix en protestant contre la marginalisation.
Par ailleurs, une grève générale a été annoncée pour demain jeudi 27 avril. Mais selon des déclarations faites au HuffPost Tunisie par la coordination générale du sit-in, cette grève pourrait être annulée.
Le Chef du gouvernement, Youssef Chahed, est attendu le 27 avril 2017 afin de contribuer à la restauration de la confiance entre ces protestataires et le gouvernement, annonce le député Béchir Khelifi sur les ondes de Mosaïque Fm. Il a affirmé, par ailleurs, que contrairement aux préjugés, les habitants de Tataouine et les protestataires sont attachés à la Tunisie et à l’unité nationale.
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