On ne peut que s'en rappeler de cette demi-feuille que les professeurs demandent de remplir à la rentrée des classes.
Nom du père? Nom de la mère? Profession du père? Profession de la mère? Quartier chic ou quartier chaud?
Peu importent les motifs qu'ont les professeurs de vouloir s'informer sur toutes ces choses, les répercussions sur les enfants peuvent être affligeantes.
La pratique en elle-même traduit une certaine platitude des rencontres sociales et d'une mentalité insipide qui estime l'être selon ses avoirs.
Qui est ton père? Que fait-il? D'où viens-tu? Pour tous les enfants, d'où qu'ils viennent, c'est à une forme de pensée superficielle qu'ils sont initiés.
Pour un enfant de SOS Gammarth, c'est d'abord des questionnements sur son identité, une réalité à laquelle il est difficile de faire face intérieurement, que dire s'il doit l'afficher à des inconnus et affronter les jugements.
Le responsable de l'insertion des enfants à SOS Gammarth explique au HuffPost Tunisie, que, tout-petits, les enfants ne se posent pas beaucoup de questions, c'est vers l'âge de 11 ou 12 ans que leurs tourments identitaires commencent, "Ces demi-feuilles qu'on leur demande à la rentrée des classes ne font qu'enfoncer le clou." affirme-t-il.
Les interrogations sur son identité, sur sa famille logent dans l'esprit de l'enfant et grandissent avec lui. "S'il avait de bonnes notes à l'école primaire, ces résultats se dégradent à l'arrivée au collège à cause de ses tracas."
Au collège, c'est l'âge où ils apprennent à se connaitre et commencent à s'intégrer dans la société, à se faire de nouveaux amis, de nouvelles connaissances. Ils se rendent compte alors de leurs situations. Une situation délicate qu'il faut ménager et non pas embrouiller davantage.
Leurs blessures persistent. Leur seule préoccupation, c'est de retrouver leur identité volée. "Bien qu'on essaye de leur faire comprendre la situation depuis tout-petits, le choc est inévitable quand ils se retrouvent sur les bancs de l'école, avec les professeurs et les camarades qui s'intéressent à leurs situations."
Quand les enfants le demandent, ce qui arrive souvent, SOS Gammarth s'occupe de la recherche des familles biologiques et de la mise en relation des parents et de leurs progénitures. Le responsable de l'insertion des enfants à SOS Gammarth indique qu'"une fois ils les rencontrent, ils sont satisfaits, et si les parents acceptent de les reprendre, ce n'est pas toujours ce que veulent les enfants."
Nom du père? Nom de la mère? Profession du père? Profession de la mère? Quartier chic ou quartier chaud?
Peu importent les motifs qu'ont les professeurs de vouloir s'informer sur toutes ces choses, les répercussions sur les enfants peuvent être affligeantes.
La pratique en elle-même traduit une certaine platitude des rencontres sociales et d'une mentalité insipide qui estime l'être selon ses avoirs.
Qui est ton père? Que fait-il? D'où viens-tu? Pour tous les enfants, d'où qu'ils viennent, c'est à une forme de pensée superficielle qu'ils sont initiés.
Pour un enfant de SOS Gammarth, c'est d'abord des questionnements sur son identité, une réalité à laquelle il est difficile de faire face intérieurement, que dire s'il doit l'afficher à des inconnus et affronter les jugements.
Le responsable de l'insertion des enfants à SOS Gammarth explique au HuffPost Tunisie, que, tout-petits, les enfants ne se posent pas beaucoup de questions, c'est vers l'âge de 11 ou 12 ans que leurs tourments identitaires commencent, "Ces demi-feuilles qu'on leur demande à la rentrée des classes ne font qu'enfoncer le clou." affirme-t-il.
Les interrogations sur son identité, sur sa famille logent dans l'esprit de l'enfant et grandissent avec lui. "S'il avait de bonnes notes à l'école primaire, ces résultats se dégradent à l'arrivée au collège à cause de ses tracas."
Au collège, c'est l'âge où ils apprennent à se connaitre et commencent à s'intégrer dans la société, à se faire de nouveaux amis, de nouvelles connaissances. Ils se rendent compte alors de leurs situations. Une situation délicate qu'il faut ménager et non pas embrouiller davantage.
Leurs blessures persistent. Leur seule préoccupation, c'est de retrouver leur identité volée. "Bien qu'on essaye de leur faire comprendre la situation depuis tout-petits, le choc est inévitable quand ils se retrouvent sur les bancs de l'école, avec les professeurs et les camarades qui s'intéressent à leurs situations."
Quand les enfants le demandent, ce qui arrive souvent, SOS Gammarth s'occupe de la recherche des familles biologiques et de la mise en relation des parents et de leurs progénitures. Le responsable de l'insertion des enfants à SOS Gammarth indique qu'"une fois ils les rencontrent, ils sont satisfaits, et si les parents acceptent de les reprendre, ce n'est pas toujours ce que veulent les enfants."
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