L'ancien chef de l'Etat tunisien Moncef Marzouki a été élu lundi à la présidence du parti Al Irada ("La volonté"), lors d'un congrès constitutif organisé à quelques mois des premières élections municipales de l'après-révolution, a indiqué ce nouveau mouvement politique.
M. Marzouki, président entre 2011 et 2014, avait fondé fin 2015 cette formation, un an après avoir échoué à décrocher un nouveau mandat comme chef de l'Etat.
L'annonce de son élection à la tête d'Al Irada a été faite sur la page officielle Facebook du parti, sans autre commentaire. Sollicités par l'AFP, M. Marzouki et le secrétaire général, Adnene Mancer, n'étaient pas joignables dans l'immédiat.
Selon des médias tunisiens, M. Marzouki, 71 ans, était seul candidat et a été élu à l'unanimité. M. Mancer avait déclaré samedi qu'il existait "un consensus sur sa désignation".
Al Irada tient son congrès constitutif depuis samedi, à Tunis puis Hammamet, ville côtière située à 60 km au sud de la capitale. Les
congressistes doivent encore élire en fin de journée le comité central et le comité politique.
En ouverture, M. Marzouki a évoqué les premières municipales de l'après-révolution, programmées le 17 décembre. Ces élections devront "être honnêtes et libres, et venir consacrer le principe d'alternance pacifique au pouvoir", a-t-il avancé. "Je ne suis pas prêt à m'engager dans un scrutin frauduleux", a-t-il prévenu.
Ancien opposant au régime de Zine el Abidine Ben Ali (1987-2011), fondateur en 2001 du Congrès pour la République (CPR), Moncef Marzouki avait été élu président de la République par l'Assemblée nationale constituante (ANC), fin 2011, quelques mois après la chute de la dictature.
Malgré le soutien implicite du parti islamiste Ennahdha, il avait échoué à remporter l'élection présidentielle au suffrage universel direct en décembre 2014, battu au second tour par Béji Caïd Essebsi.
Si Ennahdha a dans la foulée conclu une alliance de circonstance avec M. Essebsi, M. Marzouki s'est lui vivement opposé à l'action gouvernementale ces derniers mois, face au marasme économique persistant.
M. Marzouki, président entre 2011 et 2014, avait fondé fin 2015 cette formation, un an après avoir échoué à décrocher un nouveau mandat comme chef de l'Etat.
L'annonce de son élection à la tête d'Al Irada a été faite sur la page officielle Facebook du parti, sans autre commentaire. Sollicités par l'AFP, M. Marzouki et le secrétaire général, Adnene Mancer, n'étaient pas joignables dans l'immédiat.
Selon des médias tunisiens, M. Marzouki, 71 ans, était seul candidat et a été élu à l'unanimité. M. Mancer avait déclaré samedi qu'il existait "un consensus sur sa désignation".
Al Irada tient son congrès constitutif depuis samedi, à Tunis puis Hammamet, ville côtière située à 60 km au sud de la capitale. Les
congressistes doivent encore élire en fin de journée le comité central et le comité politique.
En ouverture, M. Marzouki a évoqué les premières municipales de l'après-révolution, programmées le 17 décembre. Ces élections devront "être honnêtes et libres, et venir consacrer le principe d'alternance pacifique au pouvoir", a-t-il avancé. "Je ne suis pas prêt à m'engager dans un scrutin frauduleux", a-t-il prévenu.
Ancien opposant au régime de Zine el Abidine Ben Ali (1987-2011), fondateur en 2001 du Congrès pour la République (CPR), Moncef Marzouki avait été élu président de la République par l'Assemblée nationale constituante (ANC), fin 2011, quelques mois après la chute de la dictature.
Malgré le soutien implicite du parti islamiste Ennahdha, il avait échoué à remporter l'élection présidentielle au suffrage universel direct en décembre 2014, battu au second tour par Béji Caïd Essebsi.
Si Ennahdha a dans la foulée conclu une alliance de circonstance avec M. Essebsi, M. Marzouki s'est lui vivement opposé à l'action gouvernementale ces derniers mois, face au marasme économique persistant.
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