Dix huit organisations nationales et internationales ont mis en garde, mardi, contre les atteintes de la liberté de l’information et d’expression en Tunisie à l’occasion de l’Examen périodique universel sur la situation des droits de l’homme en Tunisie ce 2 mai aux Nations Unies et de la Journée mondiale de liberté de la presse mercredi 3 mai.
Les 18 organisations ont estimé, dans un communiqué, que le classement mondial de la liberté de la presse de Reporters sans frontières (RSF) qui place la Tunisie au 97ème rang sur 180 pays, est “un nouveau signal de l’échec des autorités tunisiennes à respecter et garantir la liberté de l’information et d’expression et ce en contradiction avec l’image internationale que veut renvoyer le pays concernant ses avancées en matière de droits humains”.
Selon les organisations signataires, “le gouvernement tunisien n’a de cesse ces dernières semaines de resserrer l’étau sur la presse en retardant la mise en œuvre de la loi sur l’accès à l’information tout en avançant un projet de loi pour la mise en place de l’Instance de régulation de la communication audiovisuelle (ICA), réducteur quant aux prérogatives de l’instance et à son indépendance”.
Elles signalent également que la Tunisie continue de poursuivre les journalistes sur la base du code de justice militaire, du code pénal ou d’autres lois autres que le décret-loi n° 115- 2011 sur la liberté de la presse, d’impression et d’édition, cadre juridique unique sur les affaires de presse.
Les organisations se disent également “surprises de constater l’arrêt du processus d’élection des membres de l’Instance d’accès à l’information par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) suite au dépouillement des candidatures en février malgré sa promulgation depuis plus qu’un an”.
Les organisations signataires craignent, selon le même communiqué, une volonté des partis politiques de soumettre l’organisme indépendant aux quotas de partis dans le choix des membres de l’instance.
Elles ont, par ailleurs, invité l’ARP à assumer pleinement ses responsabilités en accélérant le vote sur les membres de l’instance, appelant le gouvernement à publier les décrets d’application prévus dans la loi, et en particulier ceux concernant le statut particulier des agents de l’instance et son organigramme.
Les signataires du communiqué sont : ARTICLE 19, Reporters sans frontières (RSF), le Réseau méditerranéen des droits de l’Homme (REMDH), la Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LTDH), le Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux (FTDES), le Comité Pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie CRDLDH), le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT), le Centre de Tunis pour la Liberté de la Presse (CTLP), l’Observatoire Tunisien pour l’Indépendance de la Magistrature, l’Association Tunisienne des Femmes pour la Recherche sur le Développement (AFTURD), l’Organisation Tunisienne Contre la Torture (OCTT), L’Association Tunisienne pour la Défense des Valeurs Universitaires, l’Association Vigilance pour la Démocratie et de l’Etat Civique, MOURAKIBOUN, le Labo démocratique, Réseau OpenGovTn, Tunisie Demain Pour le Développement, Amnesty International Tunisie, Association ” Beity ” et Association du Réseau National Anti-corruption.
Les 18 organisations ont estimé, dans un communiqué, que le classement mondial de la liberté de la presse de Reporters sans frontières (RSF) qui place la Tunisie au 97ème rang sur 180 pays, est “un nouveau signal de l’échec des autorités tunisiennes à respecter et garantir la liberté de l’information et d’expression et ce en contradiction avec l’image internationale que veut renvoyer le pays concernant ses avancées en matière de droits humains”.
Selon les organisations signataires, “le gouvernement tunisien n’a de cesse ces dernières semaines de resserrer l’étau sur la presse en retardant la mise en œuvre de la loi sur l’accès à l’information tout en avançant un projet de loi pour la mise en place de l’Instance de régulation de la communication audiovisuelle (ICA), réducteur quant aux prérogatives de l’instance et à son indépendance”.
Elles signalent également que la Tunisie continue de poursuivre les journalistes sur la base du code de justice militaire, du code pénal ou d’autres lois autres que le décret-loi n° 115- 2011 sur la liberté de la presse, d’impression et d’édition, cadre juridique unique sur les affaires de presse.
Les organisations se disent également “surprises de constater l’arrêt du processus d’élection des membres de l’Instance d’accès à l’information par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) suite au dépouillement des candidatures en février malgré sa promulgation depuis plus qu’un an”.
Les organisations signataires craignent, selon le même communiqué, une volonté des partis politiques de soumettre l’organisme indépendant aux quotas de partis dans le choix des membres de l’instance.
Elles ont, par ailleurs, invité l’ARP à assumer pleinement ses responsabilités en accélérant le vote sur les membres de l’instance, appelant le gouvernement à publier les décrets d’application prévus dans la loi, et en particulier ceux concernant le statut particulier des agents de l’instance et son organigramme.
Les signataires du communiqué sont : ARTICLE 19, Reporters sans frontières (RSF), le Réseau méditerranéen des droits de l’Homme (REMDH), la Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LTDH), le Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux (FTDES), le Comité Pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie CRDLDH), le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT), le Centre de Tunis pour la Liberté de la Presse (CTLP), l’Observatoire Tunisien pour l’Indépendance de la Magistrature, l’Association Tunisienne des Femmes pour la Recherche sur le Développement (AFTURD), l’Organisation Tunisienne Contre la Torture (OCTT), L’Association Tunisienne pour la Défense des Valeurs Universitaires, l’Association Vigilance pour la Démocratie et de l’Etat Civique, MOURAKIBOUN, le Labo démocratique, Réseau OpenGovTn, Tunisie Demain Pour le Développement, Amnesty International Tunisie, Association ” Beity ” et Association du Réseau National Anti-corruption.
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