Dans une vidéo diffusée sur internet et qui a fait beaucoup de bruit et provoqué l'indignation des internautes, un jeune homme s'adressait à la caméra, outré et en pleurs, a affirmé que son frère a fait don de son rein à sa mère. Le médecin en charge de l'opération aurait ensuite signalé à la famille que le rein en question était introuvable.
L'affaire s'est propagée sur la toile et la vidéo a été partagée et repartagée par les internautes, dénonçant un éventuel trafic d'organes dans le pays.
La directrice générale de la Santé à Tunis, Nabiha Boursali a réagi au matin du 2 mai sur les ondes de la Radio Nationale Tunisienne, expliquant que la transplantation d'organes en Tunisie est réglementée et contrôlée par le Centre national pour la promotion de la transplantation d'organes, qui se trouve au ministère de la Santé à Bab Saadoun.
"Pas moyen pour qu'un organe se perde dans ce genre d'opérations." explique la directrice générale de la santé "L'opération se fait dans un même bloc opératoire. L'organe se transmet directement de la salle où se trouve le donneur à la deuxième salle". Et d'ajouter qu'il est vraiment rare que le donneur soit un fils, un jeune.
Borsali explique ensuite que les transplantations sont interdites dans les cliniques privées, et ne sont autorisées que dans le secteur public, dans des hôpitaux qui détiennent une autorisation spécifique. La procédure non plus n'est pas des plus simples ni des plus rapides. Il faut des mois pour s'assurer que le donneur n'est pas sous une quelconque pression, et que les organes sont à 100% compatibles.
Elle affirme qu'une enquête sera menée au sein de la direction de la réglementation et du contentieux du ministère de la Santé, et ce afin de vérifier les propos de la vidéo en question, rappelant que le trafic d'organe est sévèrement puni par la loi, soulignant que les diffamations le sont aussi.
L'affaire s'est propagée sur la toile et la vidéo a été partagée et repartagée par les internautes, dénonçant un éventuel trafic d'organes dans le pays.
La directrice générale de la Santé à Tunis, Nabiha Boursali a réagi au matin du 2 mai sur les ondes de la Radio Nationale Tunisienne, expliquant que la transplantation d'organes en Tunisie est réglementée et contrôlée par le Centre national pour la promotion de la transplantation d'organes, qui se trouve au ministère de la Santé à Bab Saadoun.
"Pas moyen pour qu'un organe se perde dans ce genre d'opérations." explique la directrice générale de la santé "L'opération se fait dans un même bloc opératoire. L'organe se transmet directement de la salle où se trouve le donneur à la deuxième salle". Et d'ajouter qu'il est vraiment rare que le donneur soit un fils, un jeune.
Borsali explique ensuite que les transplantations sont interdites dans les cliniques privées, et ne sont autorisées que dans le secteur public, dans des hôpitaux qui détiennent une autorisation spécifique. La procédure non plus n'est pas des plus simples ni des plus rapides. Il faut des mois pour s'assurer que le donneur n'est pas sous une quelconque pression, et que les organes sont à 100% compatibles.
Elle affirme qu'une enquête sera menée au sein de la direction de la réglementation et du contentieux du ministère de la Santé, et ce afin de vérifier les propos de la vidéo en question, rappelant que le trafic d'organe est sévèrement puni par la loi, soulignant que les diffamations le sont aussi.
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.