L'avocat du rappeur tunisien Weld El 15, poursuivi pour violences conjugales, a demandé mercredi la nullité de la procédure devant le tribunal corrrectionnel de Saint-Malo, estimant que le délai de la garde à vue de son client n'avait pas été respecté.
Weld El 15, de son vrai nom Ala Edine Yacoubi, était convoqué mercredi devant le tribunal correctionnel pour violences conjugales, usage de cannabis et outrages à des policiers venus l'interpeller.
Mais lors de l'audience, son avocat a déposé des conclusions de nullité. Il a fait valoir que le délai de la garde à vue de son client n'avait pas été respecté, "puisque le total est de 57 heures soit 9 heures de plus que la limite légale", a indiqué Me Matteo Bonaglia lors de l'audience.
Weld El 15, l'une des égéries de la révolution tunisienne, a été hospitalisé le 29 mars, jour de son interpellation, après s'être blessé à la jambe.
"L'essentiel du problème est qu'il était entravé pendant ses soins ainsi que sous la surveillance constante de deux fonctionnaires de police. Le parquet était donc obligé de comptabiliser ces heures d'hospitalisation comme du maintien en garde à vue", a précisé Matteo Bonaglia.
Le tribunal se prononcera le 15 mai. Contrairement aux demandes de la défense, la détention provisoire du prévenu a été confirmée en raison d'éventuelles pressions sur la victime ainsi que sur les témoins ayant transmis par écrit de nouveaux éléments.
Le tribunal a également cité l'impératif du maintien à la disponibilité de la justice du prévenu, dont le procès devait initialement se tenir début avril. M. Yacoubi avait demandé un renvoi pour avoir le temps de préparer sa défense.
M. Yacoubi est installé depuis mars 2015 à Saint-Malo. Père d'un enfant né début 2017 en France, il avait déjà été condamné en 2015 à plusieurs mois de prison avec sursis pour usage illicite de stupéfiants et pour des violences sur sa compagne. Il risque la révocation de son sursis.
M. Yacoubi est par ailleurs visé par une procédure d'expulsion, les services de l'Etat le soupçonnant d'avoir entretenu des liens d'amitié avec le rappeur tunisien Emino, parti en Syrie rejoindre le groupe jihadiste Etat islamique (EI). M. Yacoubi s'est toujours défendu de toute sympathie envers l'EI.
Weld El 15, de son vrai nom Ala Edine Yacoubi, était convoqué mercredi devant le tribunal correctionnel pour violences conjugales, usage de cannabis et outrages à des policiers venus l'interpeller.
Mais lors de l'audience, son avocat a déposé des conclusions de nullité. Il a fait valoir que le délai de la garde à vue de son client n'avait pas été respecté, "puisque le total est de 57 heures soit 9 heures de plus que la limite légale", a indiqué Me Matteo Bonaglia lors de l'audience.
Weld El 15, l'une des égéries de la révolution tunisienne, a été hospitalisé le 29 mars, jour de son interpellation, après s'être blessé à la jambe.
"L'essentiel du problème est qu'il était entravé pendant ses soins ainsi que sous la surveillance constante de deux fonctionnaires de police. Le parquet était donc obligé de comptabiliser ces heures d'hospitalisation comme du maintien en garde à vue", a précisé Matteo Bonaglia.
Le tribunal se prononcera le 15 mai. Contrairement aux demandes de la défense, la détention provisoire du prévenu a été confirmée en raison d'éventuelles pressions sur la victime ainsi que sur les témoins ayant transmis par écrit de nouveaux éléments.
Le tribunal a également cité l'impératif du maintien à la disponibilité de la justice du prévenu, dont le procès devait initialement se tenir début avril. M. Yacoubi avait demandé un renvoi pour avoir le temps de préparer sa défense.
M. Yacoubi est installé depuis mars 2015 à Saint-Malo. Père d'un enfant né début 2017 en France, il avait déjà été condamné en 2015 à plusieurs mois de prison avec sursis pour usage illicite de stupéfiants et pour des violences sur sa compagne. Il risque la révocation de son sursis.
M. Yacoubi est par ailleurs visé par une procédure d'expulsion, les services de l'Etat le soupçonnant d'avoir entretenu des liens d'amitié avec le rappeur tunisien Emino, parti en Syrie rejoindre le groupe jihadiste Etat islamique (EI). M. Yacoubi s'est toujours défendu de toute sympathie envers l'EI.
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