Le chef de l'Instance nationale de lutte contre la corruption en Tunisie, Chawki Tabib, a dénoncé jeudi la "complicité" de certains organismes de l'Etat dans la contrebande pratiquée dans les régions frontalières.
"Le volume de ce type de corruption (la contrebande, ndlr) n'en serait pas arrivé à ce stade sans la complicité de certaines parties au sein de l'Etat, au sein du gouvernement, au sein des institutions de l'Etat tunisien", a déclaré M. Tabib à la radio Jawhara FM, sans nommer ces "parties".
La contrebande "est la principale source de financement des groupes terroristes", a-t-il averti, en appelant le chef du gouvernement Youssef Chahed à mettre en place "une chambre d'opérations commune" aux ministères de l'Intérieur, de la Défense et du Commerce pour "combattre ce phénomène".
Contacté par l'AFP, M. Tabib a affirmé -sans l'identifier- qu'un ancien Premier ministre tunisien lui avait raconté qu'un scanner avait été délibérément désactivé au poste de Ras Jedir, à la frontière avec la Libye, pour des voitures et des camions entrant en Tunisie "en échange d'un pot-de-vin".
La corruption est perçue en Tunisie comme un des principaux freins à la relance de l'économie, six ans après le soulèvement contre la dictature de Zine El Abidine Ben Ali qui avait été nourri entre autres d'un ras-le-bol contre ce fléau.
"Le volume de ce type de corruption (la contrebande, ndlr) n'en serait pas arrivé à ce stade sans la complicité de certaines parties au sein de l'Etat, au sein du gouvernement, au sein des institutions de l'Etat tunisien", a déclaré M. Tabib à la radio Jawhara FM, sans nommer ces "parties".
La contrebande "est la principale source de financement des groupes terroristes", a-t-il averti, en appelant le chef du gouvernement Youssef Chahed à mettre en place "une chambre d'opérations commune" aux ministères de l'Intérieur, de la Défense et du Commerce pour "combattre ce phénomène".
Contacté par l'AFP, M. Tabib a affirmé -sans l'identifier- qu'un ancien Premier ministre tunisien lui avait raconté qu'un scanner avait été délibérément désactivé au poste de Ras Jedir, à la frontière avec la Libye, pour des voitures et des camions entrant en Tunisie "en échange d'un pot-de-vin".
La corruption est perçue en Tunisie comme un des principaux freins à la relance de l'économie, six ans après le soulèvement contre la dictature de Zine El Abidine Ben Ali qui avait été nourri entre autres d'un ras-le-bol contre ce fléau.
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.