L’ancien directeur du cabinet présidentiel, Ridha Belhadj, était l’invité de France 24 dans la soirée du mercredi 8 juin.
Revenant sur l’initiative présidentielle, qui consiste en la formation d’un gouvernement d’union nationale, Belhadj a estimé que cette manœuvre survient afin de déstabiliser l’équipe gouvernementale actuelle dont le rendement, toujours selon l’intéressé, demeure positif malgré les circonstances.
La qualifiant d’anticonstitutionnelle et de menace pour les institutions de l’État, Ridha Belhadj a assuré que cette initiative a pour principal but de pousser Habib Essid à la démission. Tout en expliquant qu’il ne rejette pas l’initiative dans sa totalité, Belhadj a assuré qu’Ennahdha en sortira le seul bénéficiaire.
Questionné sur le rôle du fils du président, Hafedh Caïd Essebsi, dans toute cette manœuvre, l’ancien directeur du cabinet présidentiel ne s’est pas empêché d’annoncer que celui-ci a préparé ce plan depuis un bon moment afin d’écarter, définitivement, Essid.
Répondant à ces propos, le conseiller principal à la présidence de la République, chargé des relations avec le Parlement et les partis, Noureddine Ben Ticha s’est demandé, lors d’un passage sur les ondes de la radio Mosaïque FM, si Ridha Belhadj parlait en qualité de professeur de droit constitutionnel (Belhadj est avocat).
Quant à l’initiative présidentielle, Ben Ticha a expliqué qu’elle est survenue suite à un constat inévitable qui n’est autre que celui que le gouvernement actuel ne bénéficie plus de soutien politique.
Avançant que le gouvernement actuel a commis une grande erreur en évitant de publier son rendement, Ben Ticha a assuré que le chef de l’État est arrivé à la conclusion de la nécessité de former un gouvernement d’union nationale suite à de longues négociations avec les représentants des différents partis.
De son côté, le président du bloc parlementaire de Nidaa Tounes, Sofiene Toubel, a déclaré, lors d’un passage sur les ondes de la radio Express FM, que si Ridha Belhadj défend Habib Essid c’est parce que ce dernier aurait nommé quelques-uns de ses proches à la tête de quelques institutions de l’État.
Toujours selon Toubel, deux proches de Belhadj ont été récemment nommés à la tête de CNAM et la CNSS.
Sofiene Toubel a assuré que la réunion de Nidaa Tounes a permis aux dirigeants de constater, chiffres à l’appui, le réel rendement du gouvernement d’Habib Essid et de préparer une liste de propositions pour la prochaine équipe gouvernementale.
De son côté, le chef de l’État a assuré, dans une entrevue accordée au journaliste palestinien Abdelbari Atwan, qu’il a lui-même demander à Habib Essid de ne pas démissionner dans l’immédiat.
Avec cette déclaration, Béji Caïd Essebsi a donc démenti les bruits qui assurent qu’Essid refuse catégoriquement de partir.
Tandis que les tensions reprennent de plus belle au sein du mouvement Nidaa Tounes, les réunions de concertations ont commencé, aujourd’hui même, au palais de Carthage entre les partis de la coalition au pouvoir, l'UTICA et UGTT.
Revenant sur l’initiative présidentielle, qui consiste en la formation d’un gouvernement d’union nationale, Belhadj a estimé que cette manœuvre survient afin de déstabiliser l’équipe gouvernementale actuelle dont le rendement, toujours selon l’intéressé, demeure positif malgré les circonstances.
La qualifiant d’anticonstitutionnelle et de menace pour les institutions de l’État, Ridha Belhadj a assuré que cette initiative a pour principal but de pousser Habib Essid à la démission. Tout en expliquant qu’il ne rejette pas l’initiative dans sa totalité, Belhadj a assuré qu’Ennahdha en sortira le seul bénéficiaire.
Questionné sur le rôle du fils du président, Hafedh Caïd Essebsi, dans toute cette manœuvre, l’ancien directeur du cabinet présidentiel ne s’est pas empêché d’annoncer que celui-ci a préparé ce plan depuis un bon moment afin d’écarter, définitivement, Essid.
Répondant à ces propos, le conseiller principal à la présidence de la République, chargé des relations avec le Parlement et les partis, Noureddine Ben Ticha s’est demandé, lors d’un passage sur les ondes de la radio Mosaïque FM, si Ridha Belhadj parlait en qualité de professeur de droit constitutionnel (Belhadj est avocat).
Quant à l’initiative présidentielle, Ben Ticha a expliqué qu’elle est survenue suite à un constat inévitable qui n’est autre que celui que le gouvernement actuel ne bénéficie plus de soutien politique.
Avançant que le gouvernement actuel a commis une grande erreur en évitant de publier son rendement, Ben Ticha a assuré que le chef de l’État est arrivé à la conclusion de la nécessité de former un gouvernement d’union nationale suite à de longues négociations avec les représentants des différents partis.
De son côté, le président du bloc parlementaire de Nidaa Tounes, Sofiene Toubel, a déclaré, lors d’un passage sur les ondes de la radio Express FM, que si Ridha Belhadj défend Habib Essid c’est parce que ce dernier aurait nommé quelques-uns de ses proches à la tête de quelques institutions de l’État.
Toujours selon Toubel, deux proches de Belhadj ont été récemment nommés à la tête de CNAM et la CNSS.
Sofiene Toubel a assuré que la réunion de Nidaa Tounes a permis aux dirigeants de constater, chiffres à l’appui, le réel rendement du gouvernement d’Habib Essid et de préparer une liste de propositions pour la prochaine équipe gouvernementale.
De son côté, le chef de l’État a assuré, dans une entrevue accordée au journaliste palestinien Abdelbari Atwan, qu’il a lui-même demander à Habib Essid de ne pas démissionner dans l’immédiat.
Avec cette déclaration, Béji Caïd Essebsi a donc démenti les bruits qui assurent qu’Essid refuse catégoriquement de partir.
Tandis que les tensions reprennent de plus belle au sein du mouvement Nidaa Tounes, les réunions de concertations ont commencé, aujourd’hui même, au palais de Carthage entre les partis de la coalition au pouvoir, l'UTICA et UGTT.
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