Le Pakistan et l'Afghanistan envisagent d'avoir recours à Google Maps pour résoudre un différend frontalier à l'origine d'affrontements meurtriers qui ont commencé vendredi 5 mai, d'après des responsable des deux pays.
Au moins huit civils ont été tués des deux côtés de la frontière lors d'échanges de tirs ce vendredi, quand une équipe chargée de recenser la population pakistanaise dans cette zone, s'est rendue, sous garde militaire, dans des villages contestés.
Kaboul ne reconnaît pas la ligne Durand, sa frontière avec le Pakistan longue de 2400 kilomètres tracée par les Britanniques en 1896.
La zone que se disputent les deux pays, en rouge.
Dangereux recensement
Le Pakistan a lancé en mars son premier recensement depuis près de 20 ans, une tâche titanesque pour un pays considéré comme le sixième plus peuplé du monde. On ignorait dans l'immédiat si l'équipe de recensement pakistanaise s'était effectivement aventurée de l'autre côté de la frontière contestée en territoire afghan, comme l'a affirmé Kaboul.
Selon un responsable des services de sécurité pakistanais s'exprimant sous couvert d'anonymat, "des responsables de la Commission géologique des deux pays vont mener une étude, dans laquelle ils utiliseront aussi Google Maps".
L'Afghanistan préfère le GPS
Interrogées de leur côté, les autorités afghanes se sont montrées moins affirmatives. Un porte-parole du gouvernement afghan a démenti l'existence d'un accord pour une telle étude.
"Les équipes techniques des deux pays utiliseront le GPS, Google Maps et d'autres moyens" pour déterminer quelles parties des villages concernés étaient dans quel pays, a cependant déclaré le chef de la police de Kandahar, le général Abdul Raziq.
Les tentatives lancées depuis 2016 par le Pakistan pour renforcer par des tranchées et des barrières la frontière longtemps poreuse avec son voisin afghan à l'ouest, ont été accueillies avec hostilité par Kaboul.
Villages construits à cheval
Les populations pachtounes locales n'accordaient traditionnellement que peu d'importance à cette frontière, d'autant que nombre de villages sont construits à cheval sur cette ligne, avec parfois des bâtiments ayant une porte au Pakistan et l'autre en Afghanistan.
L'armée pakistanaise a haussé le ton dimanche, assurant avoir tué "plus de 50 soldats" afghans lors des heurts frontaliers la semaine passée -un bilan rapidement démenti par Kaboul, qui a fait état de deux soldats tués.
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Au moins huit civils ont été tués des deux côtés de la frontière lors d'échanges de tirs ce vendredi, quand une équipe chargée de recenser la population pakistanaise dans cette zone, s'est rendue, sous garde militaire, dans des villages contestés.
Kaboul ne reconnaît pas la ligne Durand, sa frontière avec le Pakistan longue de 2400 kilomètres tracée par les Britanniques en 1896.
Dangereux recensement
Le Pakistan a lancé en mars son premier recensement depuis près de 20 ans, une tâche titanesque pour un pays considéré comme le sixième plus peuplé du monde. On ignorait dans l'immédiat si l'équipe de recensement pakistanaise s'était effectivement aventurée de l'autre côté de la frontière contestée en territoire afghan, comme l'a affirmé Kaboul.
Selon un responsable des services de sécurité pakistanais s'exprimant sous couvert d'anonymat, "des responsables de la Commission géologique des deux pays vont mener une étude, dans laquelle ils utiliseront aussi Google Maps".
L'Afghanistan préfère le GPS
Interrogées de leur côté, les autorités afghanes se sont montrées moins affirmatives. Un porte-parole du gouvernement afghan a démenti l'existence d'un accord pour une telle étude.
"Les équipes techniques des deux pays utiliseront le GPS, Google Maps et d'autres moyens" pour déterminer quelles parties des villages concernés étaient dans quel pays, a cependant déclaré le chef de la police de Kandahar, le général Abdul Raziq.
Les tentatives lancées depuis 2016 par le Pakistan pour renforcer par des tranchées et des barrières la frontière longtemps poreuse avec son voisin afghan à l'ouest, ont été accueillies avec hostilité par Kaboul.
Villages construits à cheval
Les populations pachtounes locales n'accordaient traditionnellement que peu d'importance à cette frontière, d'autant que nombre de villages sont construits à cheval sur cette ligne, avec parfois des bâtiments ayant une porte au Pakistan et l'autre en Afghanistan.
L'armée pakistanaise a haussé le ton dimanche, assurant avoir tué "plus de 50 soldats" afghans lors des heurts frontaliers la semaine passée -un bilan rapidement démenti par Kaboul, qui a fait état de deux soldats tués.
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