La démission du président de l'Instance Supérieure Indépendante pour les Élections (ISIE) Chafik Sarsar ainsi que celle de deux autres membres de l'Instance a provoqué un tollé tant sur les réseaux sociaux qu'auprès des partis politiques.
Intervenant sur la chaîne Nessma TV, le porte-parole d'Ennahdha Imed Khemiri avoue que "le parti Ennahdha tout comme de nombreux observateurs de la vie politique a été surpris par cette décision". "Il n'y avait pas de signaux qui démontraient qu'une démission était imminente" a-t-il ajouté.
Quant aux causes de cette démission, Imed Khemiri indique que le parti "n'avait pas connaissance de différends à l'intérieur de l'Instance ni à l'intérieur du Conseil de l'Instance qui auraient pu pousser le président et deux membres de celle-ci à la démission".
Sofien Toubel, président du bloc parlementaire de Nidaa Tounes, a également exprimé son étonnement sur les ondes de Shems FM: "On a été surpris (...) surtout au moment où on commençait à se préparer pour les élections municipales et il y a une crainte que cette démission n'affecte le calendrier électoral" a-t-il indiqué.
Pour sa part, intervenant sur les ondes de la radio Shems FM, la conseillère auprès de la présidence de la République Saïda Garrache a affirmé qu' "il s'agit d'une surprise (...) Nous à la présidence de la République, nous n'avons été informés à aucun moment des difficultés ou des pressions éventuelles que subit l'Instance".
"Une crise d'une telle ampleur touche tout le pays (...) nous sommes attristés par une telle décision surtout dans ce contexte (...) dans cette étape importante et cruciale avec des élections dans quelques temps" a-t-elle ajouté indiquant que "le report des élections est une chose qui peut arriver".
De son côté l'analyste Selim Kharrat s'est exprimé à l'AFP: "Quelle que soit la raison de cette démission, c'est un fait grave qui aura d'importantes répercussions". Selon lui, "ce choc intervient dans un contexte politique déjà tendu, avec une nouvelle tentative de la présidence de la République de faire passer un projet de loi décrié sur la réconciliation (...) et un récent remaniement du gouvernement".
"On est dans une situation qui n'est pas sereine", a-t-il relevé.
Les internautes sous le choc
Les internautes ont également commenté cette démission.
Intervenant sur la chaîne Nessma TV, le porte-parole d'Ennahdha Imed Khemiri avoue que "le parti Ennahdha tout comme de nombreux observateurs de la vie politique a été surpris par cette décision". "Il n'y avait pas de signaux qui démontraient qu'une démission était imminente" a-t-il ajouté.
Quant aux causes de cette démission, Imed Khemiri indique que le parti "n'avait pas connaissance de différends à l'intérieur de l'Instance ni à l'intérieur du Conseil de l'Instance qui auraient pu pousser le président et deux membres de celle-ci à la démission".
Sofien Toubel, président du bloc parlementaire de Nidaa Tounes, a également exprimé son étonnement sur les ondes de Shems FM: "On a été surpris (...) surtout au moment où on commençait à se préparer pour les élections municipales et il y a une crainte que cette démission n'affecte le calendrier électoral" a-t-il indiqué.
Pour sa part, intervenant sur les ondes de la radio Shems FM, la conseillère auprès de la présidence de la République Saïda Garrache a affirmé qu' "il s'agit d'une surprise (...) Nous à la présidence de la République, nous n'avons été informés à aucun moment des difficultés ou des pressions éventuelles que subit l'Instance".
"Une crise d'une telle ampleur touche tout le pays (...) nous sommes attristés par une telle décision surtout dans ce contexte (...) dans cette étape importante et cruciale avec des élections dans quelques temps" a-t-elle ajouté indiquant que "le report des élections est une chose qui peut arriver".
De son côté l'analyste Selim Kharrat s'est exprimé à l'AFP: "Quelle que soit la raison de cette démission, c'est un fait grave qui aura d'importantes répercussions". Selon lui, "ce choc intervient dans un contexte politique déjà tendu, avec une nouvelle tentative de la présidence de la République de faire passer un projet de loi décrié sur la réconciliation (...) et un récent remaniement du gouvernement".
"On est dans une situation qui n'est pas sereine", a-t-il relevé.
Les internautes sous le choc
Les internautes ont également commenté cette démission.
Nos institutions se périssent par les démissions des "forces" les soutenant #isie #chafik_sarsar #tunisie
— Zaghouani Heithem (@Zaghouani_H) May 9, 2017
Le motif (pratiques portant atteinte à la démocratie) de la démission des membres de l’ #ISIE est plus grave que la démission en soi.
— Souleïma ABDENNEBI (@ASouleima) May 9, 2017
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