TECHNO - Les regards sont souvent tournés vers les bouses de vache, rarement vers les excréments de poulet. Pourtant, ils posent aussi des questions en matière d'environnement. Des chercheurs de l'université Landmark au Nigéria ont réussi à créer du carburant à partir d'une mauvaise herbe ajoutée aux déjections de volailles.
Pour le moment, l'essence en question ne semble pouvoir servir qu'à alimenter des générateurs. Ils ont publié leurs résultats dans la section "Energie et carburant" de la revue de la Société de chimie américaine.
D'autres études devront confirmer le véritable potentiel de cette mixture, d'autant qu'elle permettrait de résoudre deux enjeux environnementaux. Le premier concerne les cacas de poulet. En 2014, la France était le deuxième producteur européen de volailles, avec plus de 1,8 million de tonnes. Imaginez le nombre de mini colombins.
D'une pierre deux coups
Comme pour tout animal d'élevage, les crottes de poulet contiennent des traces d'antibiotiques et des métaux lourds qui contaminent le sol des exploitations et les eaux de surface. Ramassées et réutilisées, ces fientes dégageraient les nappes phréatiques.
Le second enjeu est lié à la mauvaise herbe dite "tournesol mexicain". Introduite au Nigéria voilà plusieurs décennies en tant que plante ornementale, elle est aujourd'hui qualifiée de mauvaise herbe et "menace la production agricole sur le continent africain", peut-on lire dans la présentation de l'étude. La transformation de ce tournesol proliférant en biogaz, grâce à l'association avec les excréments de poulets, permettrait de désherber à moindres frais.
D'après les chercheurs agrégés autour de cette étude, il faut huit kilos du mélange fèces et tournesol pour produire trois kilos de biogaz, dont une bonne partie pourrait servir à faire tourner un générateur plusieurs heures.
Pour le moment, l'essence en question ne semble pouvoir servir qu'à alimenter des générateurs. Ils ont publié leurs résultats dans la section "Energie et carburant" de la revue de la Société de chimie américaine.
D'autres études devront confirmer le véritable potentiel de cette mixture, d'autant qu'elle permettrait de résoudre deux enjeux environnementaux. Le premier concerne les cacas de poulet. En 2014, la France était le deuxième producteur européen de volailles, avec plus de 1,8 million de tonnes. Imaginez le nombre de mini colombins.
D'une pierre deux coups
Comme pour tout animal d'élevage, les crottes de poulet contiennent des traces d'antibiotiques et des métaux lourds qui contaminent le sol des exploitations et les eaux de surface. Ramassées et réutilisées, ces fientes dégageraient les nappes phréatiques.
Le second enjeu est lié à la mauvaise herbe dite "tournesol mexicain". Introduite au Nigéria voilà plusieurs décennies en tant que plante ornementale, elle est aujourd'hui qualifiée de mauvaise herbe et "menace la production agricole sur le continent africain", peut-on lire dans la présentation de l'étude. La transformation de ce tournesol proliférant en biogaz, grâce à l'association avec les excréments de poulets, permettrait de désherber à moindres frais.
D'après les chercheurs agrégés autour de cette étude, il faut huit kilos du mélange fèces et tournesol pour produire trois kilos de biogaz, dont une bonne partie pourrait servir à faire tourner un générateur plusieurs heures.
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