Mahmoud Turki, jeune chanteur et compositeur tunisien nous propose à travers sa création « Dyslexie », l’aboutissement de ses recherches et de son parcours d’expérimentation. Il y présente un univers musical bien particulier tissé entre la mélodie et les paroles. Mahmoud Turki a voulu transposer le concept de dyslexie sur le processus de création artistique. En spectacle pour la première fois le 13 Mai au Rio à Tunis, Mahmoud se confie au HuffPost Tunisie. Interview.
HuffPost Tunisie: Quand est-ce que la création a commencé et quand avez-vous décidé d’en faire un spectacle?
"Dyslexie" a commencé dans mon laboratoire musical avec quelques morceaux. Dès qu’un répertoire s’est formé j’ai eu envie de concrétiser, mais il me fallait une mise en scène pour accompagner le tempo musical qui avait déjà une touche théâtrale. Chaque musique a sa propre atmosphère et il fallait les relier par l’image.
Outre vos propres compositions, vous reprenez des chansons du patrimoine. Pourquoi avoir fait ce choix?
Je me suis mis au défi de reprendre quelque chose qui a déjà été reprise maintes fois et de la faire renaitre à ma sauce. D’un côté, "Zaama Ennar Tetfechi" de laquelle je ne reprends que le thème et je critique la société de consommation, et de l’autre, "Hmema taret" à laquelle j’ai enlevé le côté conventionnel.
Vous avez gagné le prix des meilleures paroles en langue arabe durant les derniers Journées Musicales de Carthage. Quel est votre principale source d’inspiration?
C’est avec la composition "Netfaker", qui est mon deuxième essai en tant que parolier, que j’ai reçu ce prix. Ce n’est pas donné de retrouver des textes poétiques qui peuvent être actuellement chantés c’est pour cela que j’ai voulu me lancer dans l’écriture. "Netfaker" c’est une invitation à la réflexion de quelqu’un qui est incertain entre le rêve et le souvenir. Tout ce qui m’entoure m’inspire, je n’ai pas de source bien précise, mais le quotidien y est pour beaucoup.
Vous avez déjà présenté "Dyslexie" à Kelibia et aux JMC. Pourquoi considérez-vous la représentation de ce samedi 13 mai comme la première?
"Dyslexie" aura sa représentation la plus élaborée au Rio ce samedi. A Kelibia, nous n’étions que 4 personnes. Aux Journées musicales de Carthage, seules les compositions personnelles sont autorisées. Ça sera la première présentation la plus complète du spectacle avec son collectif de 7 musiciens, des invités tels que le grand Zouhair Gouja et même une projection Mapping synchronisé avec la musique.
Quelles sont vos ambitions pour la scène musicale tunisienne en tant qu’artiste?
Je fonctionne toujours dans la même dynamique. J’encourage à la création et à l’expérimentation. Avec le temps, je suis de plus en plus convaincu que le public tunisien est un public intelligent mais que le commercial a écarté l’authentique et le personnel à la culturel tunisienne. Ce que j’espère c’est que les artistes tunisiens soient plus affichés et que leur travail soit davantage pris en considération.
HuffPost Tunisie: Quand est-ce que la création a commencé et quand avez-vous décidé d’en faire un spectacle?
"Dyslexie" a commencé dans mon laboratoire musical avec quelques morceaux. Dès qu’un répertoire s’est formé j’ai eu envie de concrétiser, mais il me fallait une mise en scène pour accompagner le tempo musical qui avait déjà une touche théâtrale. Chaque musique a sa propre atmosphère et il fallait les relier par l’image.
Outre vos propres compositions, vous reprenez des chansons du patrimoine. Pourquoi avoir fait ce choix?
Je me suis mis au défi de reprendre quelque chose qui a déjà été reprise maintes fois et de la faire renaitre à ma sauce. D’un côté, "Zaama Ennar Tetfechi" de laquelle je ne reprends que le thème et je critique la société de consommation, et de l’autre, "Hmema taret" à laquelle j’ai enlevé le côté conventionnel.
Vous avez gagné le prix des meilleures paroles en langue arabe durant les derniers Journées Musicales de Carthage. Quel est votre principale source d’inspiration?
C’est avec la composition "Netfaker", qui est mon deuxième essai en tant que parolier, que j’ai reçu ce prix. Ce n’est pas donné de retrouver des textes poétiques qui peuvent être actuellement chantés c’est pour cela que j’ai voulu me lancer dans l’écriture. "Netfaker" c’est une invitation à la réflexion de quelqu’un qui est incertain entre le rêve et le souvenir. Tout ce qui m’entoure m’inspire, je n’ai pas de source bien précise, mais le quotidien y est pour beaucoup.
Vous avez déjà présenté "Dyslexie" à Kelibia et aux JMC. Pourquoi considérez-vous la représentation de ce samedi 13 mai comme la première?
"Dyslexie" aura sa représentation la plus élaborée au Rio ce samedi. A Kelibia, nous n’étions que 4 personnes. Aux Journées musicales de Carthage, seules les compositions personnelles sont autorisées. Ça sera la première présentation la plus complète du spectacle avec son collectif de 7 musiciens, des invités tels que le grand Zouhair Gouja et même une projection Mapping synchronisé avec la musique.
Quelles sont vos ambitions pour la scène musicale tunisienne en tant qu’artiste?
Je fonctionne toujours dans la même dynamique. J’encourage à la création et à l’expérimentation. Avec le temps, je suis de plus en plus convaincu que le public tunisien est un public intelligent mais que le commercial a écarté l’authentique et le personnel à la culturel tunisienne. Ce que j’espère c’est que les artistes tunisiens soient plus affichés et que leur travail soit davantage pris en considération.
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