"Je veux à travers ce témoignage alerter sur le fait que personne n'est à l'abri, même celles qui n'ont jamais eu une relation complète et pratiquent le frottement ou la sodomie", c'est la phrase récurrente, obsessionnelle de Kamilia, 23 ans, en racontant son histoire.
La jeune femme n'a jamais eu en effet, une relation sexuelle complète, se disant "pas encore prête pour sauter le pas" mais avait des rapports intimes, très peu fréquents, et superficiels, n'aboutissant pas à un coït. Pourtant Kamilia a vécu l'amère expérience de la MST, "ravagée par l'injustice du sort", déplore-t-elle. "Je me disais pourquoi moi, alors que je ne suis pas sexuellement très active. Une preuve que cela peut arriver à nous toutes".
Kamilia a attrapé le papillomavirus, un virus sexuellement transmissible. Une infection certes le plus souvent bénigne mais qui peut évoluer en un cancer du col de l'utérus si elle n'est pas traitée. Et le risque qu'elle ne soit pas découverte à temps est grand puisque c'est un virus qui sommeille dans le corps et peut apparaître lors de la baisse de l'immunité. Comme c'était le cas de Kamilia, qui n'a rien vu venir: "Je me suis rendue compte que j'avais une verrue et un condylome dans mon vagin, je n'ai rien soupçonné jusqu'au moment où elles se sont multipliées en l'espace de quelques mois", explique-t-elle.
Affolée, Kamilia consulte une gynécologue et le diagnostic est vite établi: "elle m'a dit que c'est une infection récurrente chez les jeunes gens et que je dois être opérée dans l'urgence".
L'opération consiste en l'ablation chirurgicale des condylomes et des verrues. Pendant deux semaines, la jeune femme est clouée au lit, ne pouvant ni s'asseoir, ni faire ses besoins naturels normalement sans devoir affronter des douleurs et des brûlures atroces, se souvient-elle.
"Je me disais qu'une IVG aurait été moins pire pour moi, moi, pour qui la protection se résumait à l'époque au fait de ne pas tomber enceinte."
En plus de la douleur, Kamilia a dû faire face à la solitude aussi. "Ma famille est conservatrice, je ne pouvais pas leur révéler une telle maladie", se désole-t-elle.
De son calvaire, la jeune femme a retenu une leçon, "jamais plus de relations sexuelles même sans pénétration sans se protéger par un préservatif. C'est le message que je tiens à véhiculer à toutes les jeunes femmes et soyez à l'écoute de vos besoins, pas seulement de ceux de votre partenaire", a-t-elle conclu.
La jeune femme n'a jamais eu en effet, une relation sexuelle complète, se disant "pas encore prête pour sauter le pas" mais avait des rapports intimes, très peu fréquents, et superficiels, n'aboutissant pas à un coït. Pourtant Kamilia a vécu l'amère expérience de la MST, "ravagée par l'injustice du sort", déplore-t-elle. "Je me disais pourquoi moi, alors que je ne suis pas sexuellement très active. Une preuve que cela peut arriver à nous toutes".
Kamilia a attrapé le papillomavirus, un virus sexuellement transmissible. Une infection certes le plus souvent bénigne mais qui peut évoluer en un cancer du col de l'utérus si elle n'est pas traitée. Et le risque qu'elle ne soit pas découverte à temps est grand puisque c'est un virus qui sommeille dans le corps et peut apparaître lors de la baisse de l'immunité. Comme c'était le cas de Kamilia, qui n'a rien vu venir: "Je me suis rendue compte que j'avais une verrue et un condylome dans mon vagin, je n'ai rien soupçonné jusqu'au moment où elles se sont multipliées en l'espace de quelques mois", explique-t-elle.
Souvent le papillomavirus est éliminé spontanément par le système immunitaire durant quelques mois. S'il persiste dans l'organisme, il peut devenir responsable, selon le type de virus en cause, de lésions bénignes (condylomes) ou de lésions cancéreuses. Certains facteurs favorisent la survenue de cancers comme la multiplication des partenaires sexuels, le tabagisme ou l'état de l'immunité, indique le centre d'information et de prévention du sida et pour la santé des jeunes en France.
Affolée, Kamilia consulte une gynécologue et le diagnostic est vite établi: "elle m'a dit que c'est une infection récurrente chez les jeunes gens et que je dois être opérée dans l'urgence".
L'opération consiste en l'ablation chirurgicale des condylomes et des verrues. Pendant deux semaines, la jeune femme est clouée au lit, ne pouvant ni s'asseoir, ni faire ses besoins naturels normalement sans devoir affronter des douleurs et des brûlures atroces, se souvient-elle.
"Je me disais qu'une IVG aurait été moins pire pour moi, moi, pour qui la protection se résumait à l'époque au fait de ne pas tomber enceinte."
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Le virus est strictement humain, il se transmet d’individu à individu par un contact cutané ou muqueux.
Du fait que ces virus ne soient pas enveloppés, ils conservent leur pouvoir infectieux dans le milieu extérieur. De ce fait, une contamination indirecte par l’intermédiaire d’objets souillés est ainsi possible. Ceci explique que l'utilisation du préservatif ne protège que partiellement contre l'infection à HPV, signale le site info.cancer.
En plus de la douleur, Kamilia a dû faire face à la solitude aussi. "Ma famille est conservatrice, je ne pouvais pas leur révéler une telle maladie", se désole-t-elle.
De son calvaire, la jeune femme a retenu une leçon, "jamais plus de relations sexuelles même sans pénétration sans se protéger par un préservatif. C'est le message que je tiens à véhiculer à toutes les jeunes femmes et soyez à l'écoute de vos besoins, pas seulement de ceux de votre partenaire", a-t-elle conclu.
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