Lors d'une séance d'écoute à l'Assemblée des représentants du peuple, Chafik Sarsar le président démissionnaire de l'Instance Supérieur Indépendante des Élections (ISIE) a donné les raisons qui l'ont poussé à présenter sa démission.
"Aujourd'hui je viens vous annoncer notre démission. Mais cela ne veut pas dire que nous quittons le navire" a-t-il affirmé indiquant avoir choisi d'être présent pour mettre fin "aux rumeurs qui circulent depuis hier".
Selon lui, la direction que prend l'Instance n'est pas saine: "Certains membres très qualifiés ont été démis de leurs fonctions. Cela est tout simplement inacceptable" a-t-il indiqué affirmant que le problème est bien plus profond qu'une question "de divergence d'opinions", ou de "majorité ou de minorité" au sein du Conseil de l'Instance.
"Le problème est que certains membres de l'ISIE ne veulent plus que cette instance fonctionne de manière démocratique" a clamé Chafik Sarsar ajoutant qu' "il y a eu des tentatives d'investigation contre des fonctionnaires de l'ISIE qui rappellent un certain État policier" citant l'exemple d'un fonctionnaire qui est passé devant le conseil de discipline "pour un j'aime sur Facebook".
Expliquant les raisons qui l'ont poussé à démissionner, il affirme également refuser "que le conseil de l'ISIE prenne des décisions contraires aux conventions internationales et aux droits et libertés" car cela montre qu'elle "ne pourra plus garantir des élections démocratiques".
Racontant comment la boite mail de sa collègue démissionnaire Lamia Zargouni a été piratée et vidée et qu'une autre a été "salie pour de soi-disant connivences avec des forces étrangères", Chafik Sarsar s'est interrogé "comment une instance qui utilise des méthodes policières du passé peut-elle garantir des élections démocratiques?".
De son côté Mourad Ben Moulla a affirmé que les agents de l'ISIE ont perdu confiance, leurs données personnelles étant divulgués: "En tant que juge, je ne peux continuer de travailler pour une instance qui prend des décisions anticonstitutionnelle" s'est-il emporté.
Mardi 09 mai, le président de l'Instance Supérieure Indépendante pour les Élections Chafik Sarsar et plusieurs autres membres de l'Instance ont démissionné de l'Instance mentionnant des tensions internes au sein du Conseil de l'Instance qui touchent aux principes et aux valeurs démocratiques, et ce à 7 mois des élections municipales prévues au mois de décembre 2017.
"Aujourd'hui je viens vous annoncer notre démission. Mais cela ne veut pas dire que nous quittons le navire" a-t-il affirmé indiquant avoir choisi d'être présent pour mettre fin "aux rumeurs qui circulent depuis hier".
Selon lui, la direction que prend l'Instance n'est pas saine: "Certains membres très qualifiés ont été démis de leurs fonctions. Cela est tout simplement inacceptable" a-t-il indiqué affirmant que le problème est bien plus profond qu'une question "de divergence d'opinions", ou de "majorité ou de minorité" au sein du Conseil de l'Instance.
"Le problème est que certains membres de l'ISIE ne veulent plus que cette instance fonctionne de manière démocratique" a clamé Chafik Sarsar ajoutant qu' "il y a eu des tentatives d'investigation contre des fonctionnaires de l'ISIE qui rappellent un certain État policier" citant l'exemple d'un fonctionnaire qui est passé devant le conseil de discipline "pour un j'aime sur Facebook".
Expliquant les raisons qui l'ont poussé à démissionner, il affirme également refuser "que le conseil de l'ISIE prenne des décisions contraires aux conventions internationales et aux droits et libertés" car cela montre qu'elle "ne pourra plus garantir des élections démocratiques".
Racontant comment la boite mail de sa collègue démissionnaire Lamia Zargouni a été piratée et vidée et qu'une autre a été "salie pour de soi-disant connivences avec des forces étrangères", Chafik Sarsar s'est interrogé "comment une instance qui utilise des méthodes policières du passé peut-elle garantir des élections démocratiques?".
De son côté Mourad Ben Moulla a affirmé que les agents de l'ISIE ont perdu confiance, leurs données personnelles étant divulgués: "En tant que juge, je ne peux continuer de travailler pour une instance qui prend des décisions anticonstitutionnelle" s'est-il emporté.
Mardi 09 mai, le président de l'Instance Supérieure Indépendante pour les Élections Chafik Sarsar et plusieurs autres membres de l'Instance ont démissionné de l'Instance mentionnant des tensions internes au sein du Conseil de l'Instance qui touchent aux principes et aux valeurs démocratiques, et ce à 7 mois des élections municipales prévues au mois de décembre 2017.
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