19% des Tunisiens de plus de 15 ans sont diabétiques, 36,4 sont porteurs d’une hypertension artérielle et 5,1% des tunisiens souffrent d’une dépression, selon les résultats préliminaires de l’enquête “Tunisian Health Examination Survey- 2016”, présentés jeudi lors d’un séminaire national organisé à Gammarth.
Selon cette étude, 64,5% des tunisiens sont en surpoids (dont 72,4% sont des femmes) et 30% sont obèses, a souligné la ministre de la Santé, Samira Marai Friaa, à l’ouverture du séminaire, ajoutant que 44,6% des citoyens souffrent d’une dyslipidémie.
La prévalence du tabagisme est de 23.5% (45.5% chez les hommes et de 2.7% chez les femmes) et un tiers de la population est anémique (29.2%) du fait d’une alimentation non équilibrée, a précisé la ministre soulignant que cette enquête est la 1ère en son genre dans la région arabe et dans la région de l’Est de la méditerranée.
Par ailleurs, cette enquête dont l’objectif principal est d’analyser l’état de la population tunisienne (la population de 15 ans et plus), ses différents déterminants, le recours aux prestations de soins et la qualité de ces prestations, révèle un enregistrement de l’état civil encore non performant avec une sous déclaration des décès aux autorités locales qui est de 0.8% et dans 3.6% des cas l’inhumation est réalisée sans certificat de décès.
Un autre indicateur reflétant l’équité aux soins révèle que 16.3% des Tunisiens renoncent aux soins du fait d’un problème de ressources financières, a précisé la ministre.
Merai a souligné que ces résultats incitent à accélérer la mise en place du plan stratégique multisectoriel de lutte et de prévention des maladies non transmissibles afin de réduire la vitesse d’augmentation des prévalences des différents facteurs de risque, œuvrer à réduire les inquiétés et disparités géographiques et socioéconomiques en santé et effectuer un plaidoyer pour les déterminants de la santé.
L’enquête incite aussi, d’après la ministre, à renforcer le partenariat avec les ministères de tutelle pour une meilleure déclaration des décès et de leurs causes (qualité des certificats de décès) et opter pour la réalisation quinquennale de cette étude dans le cadre du suivi et d’évaluation de la stratégie nationale de lutte contre les maladies non transmissibles.
L’enquête a été réalisée, selon Olfa Saidi, chef de projet de l’enquête, auprès d’un échantillon représentatif de 5.250 ménages (5.075 qui ont accepté d’y participé à raison d’un homme et d’une femme de plus de 15 ans dans chaque ménage), repartis sur tout le territoire tunisien, en partenariat avec l’OMS, l’institut national de la santé, laboratoire de recherches sur les maladies cardio-vasculaires, la société tunisienne du diabète des maladies métaboliques et l’office national de la famille et de la population.
Le taux de participation à cette enquête, qui s’est déroulée du 9 mars 2016 au 8 juin 2016, s’est élevé à 97%, soit l’équivalent de 9.209 personnes, a notamment ajouté Saidi.
Selon cette étude, 64,5% des tunisiens sont en surpoids (dont 72,4% sont des femmes) et 30% sont obèses, a souligné la ministre de la Santé, Samira Marai Friaa, à l’ouverture du séminaire, ajoutant que 44,6% des citoyens souffrent d’une dyslipidémie.
La prévalence du tabagisme est de 23.5% (45.5% chez les hommes et de 2.7% chez les femmes) et un tiers de la population est anémique (29.2%) du fait d’une alimentation non équilibrée, a précisé la ministre soulignant que cette enquête est la 1ère en son genre dans la région arabe et dans la région de l’Est de la méditerranée.
Par ailleurs, cette enquête dont l’objectif principal est d’analyser l’état de la population tunisienne (la population de 15 ans et plus), ses différents déterminants, le recours aux prestations de soins et la qualité de ces prestations, révèle un enregistrement de l’état civil encore non performant avec une sous déclaration des décès aux autorités locales qui est de 0.8% et dans 3.6% des cas l’inhumation est réalisée sans certificat de décès.
Un autre indicateur reflétant l’équité aux soins révèle que 16.3% des Tunisiens renoncent aux soins du fait d’un problème de ressources financières, a précisé la ministre.
Merai a souligné que ces résultats incitent à accélérer la mise en place du plan stratégique multisectoriel de lutte et de prévention des maladies non transmissibles afin de réduire la vitesse d’augmentation des prévalences des différents facteurs de risque, œuvrer à réduire les inquiétés et disparités géographiques et socioéconomiques en santé et effectuer un plaidoyer pour les déterminants de la santé.
L’enquête incite aussi, d’après la ministre, à renforcer le partenariat avec les ministères de tutelle pour une meilleure déclaration des décès et de leurs causes (qualité des certificats de décès) et opter pour la réalisation quinquennale de cette étude dans le cadre du suivi et d’évaluation de la stratégie nationale de lutte contre les maladies non transmissibles.
L’enquête a été réalisée, selon Olfa Saidi, chef de projet de l’enquête, auprès d’un échantillon représentatif de 5.250 ménages (5.075 qui ont accepté d’y participé à raison d’un homme et d’une femme de plus de 15 ans dans chaque ménage), repartis sur tout le territoire tunisien, en partenariat avec l’OMS, l’institut national de la santé, laboratoire de recherches sur les maladies cardio-vasculaires, la société tunisienne du diabète des maladies métaboliques et l’office national de la famille et de la population.
Le taux de participation à cette enquête, qui s’est déroulée du 9 mars 2016 au 8 juin 2016, s’est élevé à 97%, soit l’équivalent de 9.209 personnes, a notamment ajouté Saidi.
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