Le pèlerinage annuel juif de la Ghriba a débuté dans une ambiance festive vendredi sur l'île tunisienne de Djerba, avec l'espoir d'un regain de fréquentation après plusieurs années difficiles, à la faveur de l'amélioration de la sécurité dans le pays.
Sous un important dispositif policier, des groupes de dizaines de pèlerins, de tous âges, ont afflué à partir du milieu de matinée vers la synagogue de la Ghriba, la plus ancienne d'Afrique, a constaté un journaliste de l'AFP.
Venus de Tunisie mais aussi de France, ils ont prié, allumé des bougies et inscrit des voeux sur des oeufs, avant de les déposer dans une cavité au fond de la synagogue. D'autres célébraient l'événement autour d'une bouteille de boukha, un alcool de figue local.
"Mes parents m'ont amené à Djerba tout petit et tous les ans je suis ici normalement. Cette fois, je suis venu avec mon grand-frère et des amis. (...) On est heureux d'être là", a déclaré à l'AFP Sylvain, 55 ans, décorateur à Paris.
"Demain on va faire shabbat et on reviendra dimanche pour refaire une très bonne seconde journée", a-t-il ajouté.
Organisé chaque année au 33e jour de la Pâque juive, ce pèlerinage sur deux jours est au coeur des traditions des Tunisiens de confession juive. Cette communauté ne compte toutefois plus que quelque 1.500 âmes, contre 100.000 avant l'indépendance en 1956.
De nombreux pèlerins viennent de France, mais d'autres nationalités sont aussi présentes, Belges, Espagnols ou encore Américains et Israéliens --même si l'Etat hébreu a de nouveau appelé cette année ses ressortissants à ne pas s'y rendre--.
Les organisateurs espèrent une affluence plus importante cette année à la faveur de l'embellie -même précaire- de la sécurité dans le pays.
La Tunisie a été frappée en 2015 et début 2016 par une série d'attaques jihadistes sanglantes. En 2015, 59 touristes étrangers ont été tués au musée du Bardo à Tunis et à Sousse.
Le nombre de pèlerins avait déjà considérablement diminué après un attentat suicide au camion piégé contre la synagogue en 2002, qui avait fait 21 morts. Il avait atteint environ 8.000 avant ce drame.
Interrogé par l'AFP, Perez Trabelsi, président de la synagogue depuis plus de 30 ans, s'est dit "optimiste" et a évoqué la possibilité d'enregistrer jusqu'à "3.000" visiteurs sur les deux jours.
"On a confiance dans les autorités tunisiennes pour assurer la sécurité", a-t-il avancé.
En matinée, tandis qu'un hélicoptère survolait la zone, il fallait franchir plusieurs barrages pour accéder au site, où se trouvaient policiers, militaires et membres de la Brigade antiterroriste (BAT).
Sous un important dispositif policier, des groupes de dizaines de pèlerins, de tous âges, ont afflué à partir du milieu de matinée vers la synagogue de la Ghriba, la plus ancienne d'Afrique, a constaté un journaliste de l'AFP.
Venus de Tunisie mais aussi de France, ils ont prié, allumé des bougies et inscrit des voeux sur des oeufs, avant de les déposer dans une cavité au fond de la synagogue. D'autres célébraient l'événement autour d'une bouteille de boukha, un alcool de figue local.
"Mes parents m'ont amené à Djerba tout petit et tous les ans je suis ici normalement. Cette fois, je suis venu avec mon grand-frère et des amis. (...) On est heureux d'être là", a déclaré à l'AFP Sylvain, 55 ans, décorateur à Paris.
"Demain on va faire shabbat et on reviendra dimanche pour refaire une très bonne seconde journée", a-t-il ajouté.
Organisé chaque année au 33e jour de la Pâque juive, ce pèlerinage sur deux jours est au coeur des traditions des Tunisiens de confession juive. Cette communauté ne compte toutefois plus que quelque 1.500 âmes, contre 100.000 avant l'indépendance en 1956.
De nombreux pèlerins viennent de France, mais d'autres nationalités sont aussi présentes, Belges, Espagnols ou encore Américains et Israéliens --même si l'Etat hébreu a de nouveau appelé cette année ses ressortissants à ne pas s'y rendre--.
Les organisateurs espèrent une affluence plus importante cette année à la faveur de l'embellie -même précaire- de la sécurité dans le pays.
La Tunisie a été frappée en 2015 et début 2016 par une série d'attaques jihadistes sanglantes. En 2015, 59 touristes étrangers ont été tués au musée du Bardo à Tunis et à Sousse.
Le nombre de pèlerins avait déjà considérablement diminué après un attentat suicide au camion piégé contre la synagogue en 2002, qui avait fait 21 morts. Il avait atteint environ 8.000 avant ce drame.
Interrogé par l'AFP, Perez Trabelsi, président de la synagogue depuis plus de 30 ans, s'est dit "optimiste" et a évoqué la possibilité d'enregistrer jusqu'à "3.000" visiteurs sur les deux jours.
"On a confiance dans les autorités tunisiennes pour assurer la sécurité", a-t-il avancé.
En matinée, tandis qu'un hélicoptère survolait la zone, il fallait franchir plusieurs barrages pour accéder au site, où se trouvaient policiers, militaires et membres de la Brigade antiterroriste (BAT).
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.