Le dirigeant du mouvement Ennahdha Rached Ghannouchi a estimé, dimanche à Sfax, que la campagne "Maniche Msemah” (Je ne pardonnerai pas) et le recours de certaines forces sociales et politiques à la mobilisation de l’opinion publique contre le projet de loi sur la réconciliation, procède d’une instrumentalisation politique synonyme d’absence de maturité démocratique et de manipulation.
Dans une déclaration à la presse en marge du congrès régional d’Ennahdha à Sfax, Ghannouchi a indiqué que le projet de loi sur la réconciliation est simplement soumis à l’examen du parlement et a besoin d’être modifié.
Le président de la République est disposé à y apporter les modifications nécessaires. Il n’est donc nul besoin de mobiliser l’opinion publique et d’orchestrer des campagnes tendancieuses pour nuire à l’image du pouvoir politique avant de trancher la question, a-t-il dit.
Evoquant la décision du président de la République de charger l’armée nationale de la protection des sites de production du pétrole et du gaz, Ghannouchi a estimé que c’est une décision “pressante et exceptionnelle vu le blocage de ces sites sensibles”.
Il n’y a pas lieu de craindre l’armée qui était et restera un paravent pour défendre la patrie et la démocratie, a-t-il soutenu.
Sur un autre plan, Ghannouchi s’est dit énormément surpris de la décision du président de l’ISIE et de deux autres membres de l’instance de démissionner. Il a espéré qu’ils vont revenir sur leurs décisions, d’autant, a-t-il dit, que le président de l’instance a fait part de la disposition d’organiser les élections municipales dans les délais fixés.
Il est à rappeler qu'une marche de protestation contre le projet de loi sur la réconciliation économique et financière a été organisée samedi dernier à l’avenue Habib Bourguiba dans la capitale, dans le cadre de la campagne ” Maniche Msemah ”.
Plusieurs participants du Front populaire, du Courant démocratique, du Parti républicain, de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme et de l’Association des femmes démocrates étaient présents à cette marche.
Le but étant, selon lui, d’établir à dessein un lien entre les partis de la coalition au pouvoir et la corruption dans le cadre d’une campagne électorale anticipée.
Dans une déclaration à la presse en marge du congrès régional d’Ennahdha à Sfax, Ghannouchi a indiqué que le projet de loi sur la réconciliation est simplement soumis à l’examen du parlement et a besoin d’être modifié.
Le président de la République est disposé à y apporter les modifications nécessaires. Il n’est donc nul besoin de mobiliser l’opinion publique et d’orchestrer des campagnes tendancieuses pour nuire à l’image du pouvoir politique avant de trancher la question, a-t-il dit.
Evoquant la décision du président de la République de charger l’armée nationale de la protection des sites de production du pétrole et du gaz, Ghannouchi a estimé que c’est une décision “pressante et exceptionnelle vu le blocage de ces sites sensibles”.
Il n’y a pas lieu de craindre l’armée qui était et restera un paravent pour défendre la patrie et la démocratie, a-t-il soutenu.
Sur un autre plan, Ghannouchi s’est dit énormément surpris de la décision du président de l’ISIE et de deux autres membres de l’instance de démissionner. Il a espéré qu’ils vont revenir sur leurs décisions, d’autant, a-t-il dit, que le président de l’instance a fait part de la disposition d’organiser les élections municipales dans les délais fixés.
Il est à rappeler qu'une marche de protestation contre le projet de loi sur la réconciliation économique et financière a été organisée samedi dernier à l’avenue Habib Bourguiba dans la capitale, dans le cadre de la campagne ” Maniche Msemah ”.
Plusieurs participants du Front populaire, du Courant démocratique, du Parti républicain, de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme et de l’Association des femmes démocrates étaient présents à cette marche.
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