"70% de l'or sur le marché tunisien est trafiqué", a annoncé, mercredi, Nacer Dridi, membre du bureau exécutif de l'UTICA sur les ondes de Shems Fm. Il a indiqué que la propagation de ce fléau revient essentiellement à l'absence de contrôle et à la prolifération des circuits de contrebande et d'économie parallèle. Selon lui, plus de six tonnes d'or en provenance de la Turquie ont été entrées illicitement dans le pays depuis l'année 2012.
M. Dridi a estimé que cette situation n'est pas nouvelle et remonte à l'ère de Ben Ali où l'or était considéré comme une devise pour financer le marché parallèle, la contrebande et même les armes. "C'était une manoeuvre pour scinder le secteur", a-t-il ajouté.
Nacer Dridi a révélé, par ailleurs que certains commerçants n'hésitent pas à falsifier les marquages et le sceau de conformité afin de gagner plus. Pour lui, des réformes s'imposent pour mettre fin à ces pratiques. Il a rappelé que la méthode de contrôle par le marquage est révolue et d’autres moyens plus évolués doivent être adoptés comme l’utilisation des scanners.
Réagissant à ces déclarations, le président de la Chambre nationale des bijoutiers, Hatem Ben Youssef, a catégoriquement nié, dans une déclaration accordée à African Manager, les propos de Nacer Dridi.
Ben Youssef a estimé que les "fausses révélations" du membre de l'UTICA pourraient "porter atteinte à l'économie nationale et aux efforts menés par la douane tunisienne dans sa lutte contre la contrefaçon".
Le secteur de la bijouterie souffre en Tunisie. "Près de 6000 commerçants bijoutiers sont au bord de la faillite et de l’emprisonnement," a révélé Ben Youssef dans une interview datant du 27 juin 2016. Il a noté que les lois qui régissent actuellement le secteur, notamment ceux de 1942, de 1963 et de 2006, sont en train de le tuer petit à petit.
Il a appelé à cet égard à l'assouplissement des lois réagissant le secteur.
M. Dridi a estimé que cette situation n'est pas nouvelle et remonte à l'ère de Ben Ali où l'or était considéré comme une devise pour financer le marché parallèle, la contrebande et même les armes. "C'était une manoeuvre pour scinder le secteur", a-t-il ajouté.
Nacer Dridi a révélé, par ailleurs que certains commerçants n'hésitent pas à falsifier les marquages et le sceau de conformité afin de gagner plus. Pour lui, des réformes s'imposent pour mettre fin à ces pratiques. Il a rappelé que la méthode de contrôle par le marquage est révolue et d’autres moyens plus évolués doivent être adoptés comme l’utilisation des scanners.
Réagissant à ces déclarations, le président de la Chambre nationale des bijoutiers, Hatem Ben Youssef, a catégoriquement nié, dans une déclaration accordée à African Manager, les propos de Nacer Dridi.
Ben Youssef a estimé que les "fausses révélations" du membre de l'UTICA pourraient "porter atteinte à l'économie nationale et aux efforts menés par la douane tunisienne dans sa lutte contre la contrefaçon".
Le secteur de la bijouterie souffre en Tunisie. "Près de 6000 commerçants bijoutiers sont au bord de la faillite et de l’emprisonnement," a révélé Ben Youssef dans une interview datant du 27 juin 2016. Il a noté que les lois qui régissent actuellement le secteur, notamment ceux de 1942, de 1963 et de 2006, sont en train de le tuer petit à petit.
Il a appelé à cet égard à l'assouplissement des lois réagissant le secteur.
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