Lors d’une séance plénière à l’Assemblée des représentants du peuple tenue ce vendredi 10 juin 2016, le ministre de l’Intérieur, Hédi Majdoub, et le ministre de la Justice, Omar Ben Mansour, ont été auditionnés par les députés au sujet de la brigade terroriste Abou Meriem dont les membres ont été relâchés et trouvés, plus tard, impliqués dans l’attaque terroriste qui a visé, en mars dernier, la ville de Ben Guerdane et dans la récente opération de la Mnihla.
Lors de son allocution, Hédi Majdoub a déclaré que sur seize membres arrêtés, appartenant à la brigade Abou Meriem, huit ont été relâchés et deux ont avoué leur implication. Précisant que les individus relaxés ont été placés sous surveillance policière, le ministre de l’Intérieur a assuré que les autorités n’ont pas trouvé assez d’éléments pouvant impliquer tous les accusés.
Toujours selon le ministre de l'Intérieur, il existe une réelle collaboration entre le corps judiciaire et l’appareil sécuritaire. Toutefois, il faut garantir deux éléments à tous les accusés : un procès équitable et la présomption d'innocence. Hédi Majdoub a avancé que son ministère dispose de statistiques précises sur le nombre de personnes ayant été relâchées puis impliquées de nouveau dans des dossiers terroristes.
Questionné sur les raisons qui ont amené le MI à interdire le congrès annuel de Hezb Ettahrrir, Hédi Majdoub s’est contenté d’indiquer que cette décision était inévitable vu les slogans et les thématiques du congrès en question. Des slogans à risque qui ne peuvent être affichés publiquement alors que le pays vit en état d’urgence.
Pour finir, le ministre de l'Intérieur a assuré que malgré la menace que représente le mois de Ramadan – vu qu’il est considéré comme un mois de djihad par les terroristes – le corps sécuritaire dispose de bonnes préventions qui traduiraient l’inexistence de risques terroristes.
Rebondissant sur les propos du ministre de l'Intérieur, Omar Ben Mansour a expliqué que la surveillance policière des individus relâchés a permis aux forces de l’ordre de réussir à les arrêter lors de l’opération de Mnhila. Le ministre de la Justice a assuré que lors de la première arrestation, aucune preuve n’avait pas été retenue contre les accusés. Rappelant qu’il ne peut, en aucun cas, intervenir dans les décisions et les verdicts des juges d’instruction, le ministre de la Justice a appelé à mettre fin aux campagnes diffamatoires qui sont actuellement menées contre son ministère.
L’une des interventions ayant fait le plus de bruit de la plénière est celle du député du bloc d’Ennahdha et ancien ministre de la Santé publique, Abdelatif Mekki, qui a estimé que toute faute qui survient au niveau de l’appareil judiciaire ou sécuritaire ne peut être le résultat que d’une faute de "bonne foi".
Cette audition avait été réclamée par les députés du bloc d’Al Horra qui avaient déposé, en mai dernier, une pétition, signée par quatre-vingt députés, au bureau d’ordre de l’Assemblée des représentants du peuple.
Lors de son allocution, Hédi Majdoub a déclaré que sur seize membres arrêtés, appartenant à la brigade Abou Meriem, huit ont été relâchés et deux ont avoué leur implication. Précisant que les individus relaxés ont été placés sous surveillance policière, le ministre de l’Intérieur a assuré que les autorités n’ont pas trouvé assez d’éléments pouvant impliquer tous les accusés.
Toujours selon le ministre de l'Intérieur, il existe une réelle collaboration entre le corps judiciaire et l’appareil sécuritaire. Toutefois, il faut garantir deux éléments à tous les accusés : un procès équitable et la présomption d'innocence. Hédi Majdoub a avancé que son ministère dispose de statistiques précises sur le nombre de personnes ayant été relâchées puis impliquées de nouveau dans des dossiers terroristes.
Questionné sur les raisons qui ont amené le MI à interdire le congrès annuel de Hezb Ettahrrir, Hédi Majdoub s’est contenté d’indiquer que cette décision était inévitable vu les slogans et les thématiques du congrès en question. Des slogans à risque qui ne peuvent être affichés publiquement alors que le pays vit en état d’urgence.
Pour finir, le ministre de l'Intérieur a assuré que malgré la menace que représente le mois de Ramadan – vu qu’il est considéré comme un mois de djihad par les terroristes – le corps sécuritaire dispose de bonnes préventions qui traduiraient l’inexistence de risques terroristes.
Rebondissant sur les propos du ministre de l'Intérieur, Omar Ben Mansour a expliqué que la surveillance policière des individus relâchés a permis aux forces de l’ordre de réussir à les arrêter lors de l’opération de Mnhila. Le ministre de la Justice a assuré que lors de la première arrestation, aucune preuve n’avait pas été retenue contre les accusés. Rappelant qu’il ne peut, en aucun cas, intervenir dans les décisions et les verdicts des juges d’instruction, le ministre de la Justice a appelé à mettre fin aux campagnes diffamatoires qui sont actuellement menées contre son ministère.
L’une des interventions ayant fait le plus de bruit de la plénière est celle du député du bloc d’Ennahdha et ancien ministre de la Santé publique, Abdelatif Mekki, qui a estimé que toute faute qui survient au niveau de l’appareil judiciaire ou sécuritaire ne peut être le résultat que d’une faute de "bonne foi".
Cette audition avait été réclamée par les députés du bloc d’Al Horra qui avaient déposé, en mai dernier, une pétition, signée par quatre-vingt députés, au bureau d’ordre de l’Assemblée des représentants du peuple.
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.