SANTÉ - Consommer régulièrement des fruits à coque, comme les amandes ou les noix, réduirait de plus de 40% le risque de résurgence du cancer du colon, selon des chercheurs de l'Institut du cancer Dana Farber à Boston.
Selon cette étude menée avec 826 patients traités pour une tumeur du gros intestin qui ne s'est pas propagée à d'autres organes, ceux qui ont mangé au moins 56 grammes ces fruits par semaine ont aussi vu leur risque de mortalité prématurée baisser de 57% par rapport à un groupe témoin.
Processus qui reste à comprendre
Le Dr Temidayo Fadelu, un clinicien et principal auteur de l'étude, a ainsi voulu vérifier si les bienfaits de la consommations de ces fruits à coque déjà avérés pour les maladies cardiovasculaires ou le diabète s'étendaient au cancer colorectal.
Il reste à comprendre le processus protecteur des fruits à coques, a toutefois souligné le chercheur. Car cette étude, qui est observationnelle et ne présente pas exactement un lien de cause à effet entre le cancer et les fruits à coque, ne dit pas que des patients atteint d'un cancer du colon à un stade précoce ont plus de chance de survivre s'ils mangent des fruits à coque. Elle montre simplement que le risque de résurgence d'un cancer déjà traité semble plus faible lorsque les patients ont consommé régulièrement une certaine quantité de ces fruits.
Les personnes atteintes d'un cancer colorectal avancé non-métastatique ont jusqu'à 70% de chance de survivre trois ans après le traitement qui consiste le plus souvent à l'ablation chirurgicale de la tumeur ou à une chimiothérapie.
Les résultats de cette étude seront présentés à la conférence annuelle de l'American Society of Clinical Oncology (ASCO), plus grand colloque mondial sur le cancer, qui se tiendra début juin à Chicago.
Habitudes alimentaires saines
"Des habitudes alimentaires saines peuvent souvent passer au second plan pendant un traitement anti-cancéreux mais cette recherche montre que le fait tout simple de manger des fruits à coque peut faire une différence dans la survie à long terme des patients", a pointé le cardiologue Daniel Hayes, président de l'ASCO.
"Cette étude conforte l'idée qu'un changement de régime alimentaire et l'activité physique peuvent faire une différence", relève le Dr Fadelu.
L'étude n'a en revanche montré aucun effet sur une réduction de la récurrence du cancer en consommant des cacahuètes, des légumes qui ont une composition métabolique différente que celle des fruits à coque.
Une autre étude, également dévoilée mercredi 17 mai et qui sera elle aussi présentée à Chicago, menée avec 992 patients atteints d'un cancer du colon sans métastase, a montré que ceux adoptant un mode de vie sain - alimentation méditerranéenne, exercice...- après un traitement post-opératoire, réduisaient de 42% leur risque de mortalité prématurée ainsi que les chances de réapparition de la tumeur.
Selon cette étude menée avec 826 patients traités pour une tumeur du gros intestin qui ne s'est pas propagée à d'autres organes, ceux qui ont mangé au moins 56 grammes ces fruits par semaine ont aussi vu leur risque de mortalité prématurée baisser de 57% par rapport à un groupe témoin.
Processus qui reste à comprendre
Le Dr Temidayo Fadelu, un clinicien et principal auteur de l'étude, a ainsi voulu vérifier si les bienfaits de la consommations de ces fruits à coque déjà avérés pour les maladies cardiovasculaires ou le diabète s'étendaient au cancer colorectal.
Il reste à comprendre le processus protecteur des fruits à coques, a toutefois souligné le chercheur. Car cette étude, qui est observationnelle et ne présente pas exactement un lien de cause à effet entre le cancer et les fruits à coque, ne dit pas que des patients atteint d'un cancer du colon à un stade précoce ont plus de chance de survivre s'ils mangent des fruits à coque. Elle montre simplement que le risque de résurgence d'un cancer déjà traité semble plus faible lorsque les patients ont consommé régulièrement une certaine quantité de ces fruits.
Les personnes atteintes d'un cancer colorectal avancé non-métastatique ont jusqu'à 70% de chance de survivre trois ans après le traitement qui consiste le plus souvent à l'ablation chirurgicale de la tumeur ou à une chimiothérapie.
Les résultats de cette étude seront présentés à la conférence annuelle de l'American Society of Clinical Oncology (ASCO), plus grand colloque mondial sur le cancer, qui se tiendra début juin à Chicago.
Habitudes alimentaires saines
"Des habitudes alimentaires saines peuvent souvent passer au second plan pendant un traitement anti-cancéreux mais cette recherche montre que le fait tout simple de manger des fruits à coque peut faire une différence dans la survie à long terme des patients", a pointé le cardiologue Daniel Hayes, président de l'ASCO.
"Cette étude conforte l'idée qu'un changement de régime alimentaire et l'activité physique peuvent faire une différence", relève le Dr Fadelu.
L'étude n'a en revanche montré aucun effet sur une réduction de la récurrence du cancer en consommant des cacahuètes, des légumes qui ont une composition métabolique différente que celle des fruits à coque.
Une autre étude, également dévoilée mercredi 17 mai et qui sera elle aussi présentée à Chicago, menée avec 992 patients atteints d'un cancer du colon sans métastase, a montré que ceux adoptant un mode de vie sain - alimentation méditerranéenne, exercice...- après un traitement post-opératoire, réduisaient de 42% leur risque de mortalité prématurée ainsi que les chances de réapparition de la tumeur.
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