L'armée tunisienne a procédé samedi à des tirs de sommation pour disperser des manifestants qui tentaient de pénétrer dans une installation pétrolière et gazière dans le sud du pays, a rapporté une radio officielle.
Des militaires ont tiré en l'air lorsque des protestataires ont cherché à fermer une station de pompage de pétrole et de gaz dans le secteur d'El-Kamour, à une centaine de km de Tataouine (sud), a indiqué Radio Tataouine.
C'est la première fois que l'armée tunisienne procède à des tirs de sommations depuis que le président de la République Béji Caïd Essebsi a confié début mai aux militaires la mission de protéger les sites de production des mouvements sociaux.
Contacté par l'AFP, le ministère de la Défense n'était pas joignable dans l'immédiat.
Cet abcès de tension intervient à la fin d'un ultimatum de 48h donné par les manifestants au gouvernement pour répondre à leurs demandes.
Depuis près d'un mois, des habitants campent dans la zone d'El-Kamour et entravent la circulation des camions vers les champs pétroliers de Tataouine pour réclamer une meilleure répartition des richesses et des recrutements prioritaires dans les sociétés du secteur.
Les manifestants demandent notamment que 70% des emplois reviennent à des habitants de la région de Tataouine.
Le gouvernement d'union de Youssef Chahed est confronté à une grogne sociale croissante, en particulier dans les régions de l'intérieur. Les mouvements prennent régulièrement l'allure de sit-in bloquant routes et accès à certains sites.
Des militaires ont tiré en l'air lorsque des protestataires ont cherché à fermer une station de pompage de pétrole et de gaz dans le secteur d'El-Kamour, à une centaine de km de Tataouine (sud), a indiqué Radio Tataouine.
C'est la première fois que l'armée tunisienne procède à des tirs de sommations depuis que le président de la République Béji Caïd Essebsi a confié début mai aux militaires la mission de protéger les sites de production des mouvements sociaux.
Contacté par l'AFP, le ministère de la Défense n'était pas joignable dans l'immédiat.
Cet abcès de tension intervient à la fin d'un ultimatum de 48h donné par les manifestants au gouvernement pour répondre à leurs demandes.
Depuis près d'un mois, des habitants campent dans la zone d'El-Kamour et entravent la circulation des camions vers les champs pétroliers de Tataouine pour réclamer une meilleure répartition des richesses et des recrutements prioritaires dans les sociétés du secteur.
Les manifestants demandent notamment que 70% des emplois reviennent à des habitants de la région de Tataouine.
Le gouvernement d'union de Youssef Chahed est confronté à une grogne sociale croissante, en particulier dans les régions de l'intérieur. Les mouvements prennent régulièrement l'allure de sit-in bloquant routes et accès à certains sites.
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