ALECA - Le mouvement Al Irada a pris position jeudi 28 avril contre l'accord de libre-échange complet et approfondi (Aleca) actuellement négocié entre le gouvernement tunisien et la Commission européenne. Al Irada a appelé à "la révision de l’Accord de libre échange complet et approfondi (ALECA) entre la Tunisie et l’Union européenne (UE) et à l’organisation d’un référendum dans ce sens", rapporte la TAP.
Al Irada rejoint ainsi le Front populaire parmi les mouvements politiques ouvertement positionnés contre l'Aleca.
Les négociations sur cet Accord de libre-échange libre et approfondi ont débuté le 13 octobre dernier, sous le regard critique de 26 ONG tunisiennes qui avaient alors émis une série de recommandations relatives aux droits économiques et sociaux.
Des ONG spécialisées dans la santé ont alerté en novembre des risques pour l'accès aux médicaments génériques en cas de ratification par la Tunisie de l'accord Aleca.
En février dernier, des fuites de documents de la Commission européenne, exploitées par le site d'information français Mediapart, ont révélé que la Commission utilisait dans ses négociations la promesse d'une possible adhésion à l'Union pour convaincre la Tunisie de conclure l'accord, lequel prévoit par ailleurs d'adapter plusieurs volets de la législation communautaire en droit tunisien.
Le 12 février, un collectif d'ONG tunisiennes et internationales a publié un communiqué pour contester notamment l'effet positif annoncé sur l'économie tunisienne.
Al Irada rejoint ainsi le Front populaire parmi les mouvements politiques ouvertement positionnés contre l'Aleca.
Les négociations sur cet Accord de libre-échange libre et approfondi ont débuté le 13 octobre dernier, sous le regard critique de 26 ONG tunisiennes qui avaient alors émis une série de recommandations relatives aux droits économiques et sociaux.
Des ONG spécialisées dans la santé ont alerté en novembre des risques pour l'accès aux médicaments génériques en cas de ratification par la Tunisie de l'accord Aleca.
Lire aussi: Dans un rapport européen pourtant pro-Aleca, un économiste relève des menaces pour l'économie tunisienne
En février dernier, des fuites de documents de la Commission européenne, exploitées par le site d'information français Mediapart, ont révélé que la Commission utilisait dans ses négociations la promesse d'une possible adhésion à l'Union pour convaincre la Tunisie de conclure l'accord, lequel prévoit par ailleurs d'adapter plusieurs volets de la législation communautaire en droit tunisien.
Le 12 février, un collectif d'ONG tunisiennes et internationales a publié un communiqué pour contester notamment l'effet positif annoncé sur l'économie tunisienne.
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