Abdelmadjid Tebboune, 72 ans, sera donc le nouveau Premier ministre à la place de Abdelmamlek Sellal "remercié lui et ses membres du gouvernement pour les missions accomplies".
Après lui avoir confié le portefeuille du ministère du Commerce à la mort de feu Bekhti Belaïb, en plus de celui de l'habitat et de l'Urbanisme dont il est en charge depuis septembre 2012, Abdelaziz Bouteflika décide de faire de Tebboune son Premier ministre et lui confie la formation du gouvernement qui sera annoncé vendredi.
Né à Mechria en 1945, diplômé de l'Ecole Nationale d'administration (ENA) en 1969, Tebboune a occupé de nombreux postes administratifs avant d'être nommé à la tête du Gouvernement.
Quatre fois secrétaire général de wilayas, quatre fois , walis, Tebboune est entré dans le gouvernement pour la première fois dans le Gouvernement de Sid Ahmed Ghezali en 1991.
Il quitte le gouvernement en 1992 avec une retraite anticipée et ne sera rappelé que par le président Abdelaziz Bouteflika en 1999 au poste du ministre de la Communication et de la Culture dans le gouvernement Benbitour. Un portefeuille qu'il ne conservera que 6 mois avant d'être rappelé une seconde fois au poste de ministre délégué chargé des Collectivités locales.
Bouteflika le nomme, en 2001, au poste de ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme au sein du Gouvernement Benflis II, dernier poste occupé officiellement jusqu'à la fin 2002.
Il est ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme depuis le 3 septembre 2012 dans le Gouvernement Sellal I, puis ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville dans le Gouvernement Sellal II, Gouvernement Sellal III, et Gouvernement Sellal IV.
Le 19 janvier 2017, après la maladie puis la mort de Bakhti Belaïb, il est nommé ministre du Commerce à titre intérimaire.
Cacophonie au Commerce
A l'heure où le leitmotiv est de réduire les importations pour cause du chute drastique des recettes pétrolières, Tebboune se singularisera fin mars par des mesures de contingentement qui sèment la panique chez les opérateurs économiques.
Des formulaires avaient été mis en ligne sur le site du ministère du commerce et mis à la disposition des importateurs dans les administrations locales pour les inviter à se porter candidat à l’importation de tel ou tel produit.
La mesure avait été rapidement décriée chez les opérateurs et suscité des commentaires sarcastiques chez les économistes. Mais quatre jours plus tard, le dimanche 26 mars, sans aucune explication sérieuse, les banques étaient de nouveau autorisées, à enregistrer des opérations d’importation, ce qui constituait un véritable camouflet pour Tebboune. Mais qui, de toute évidence, ne nuit pas à sa "carrière".
L'affaire était, en tout cas révélatrice, de la cacophonie sur fond de panique, au sein du gouvernement sur la manière de gérer la chute drastique des recettes pétrolières.
L'affaire Khalifa, une tâche dans "l'état de services"
Hormis ce cafouillage, le nouveau Premier ministre avait fait couler beaucoup d'encre. Mêlé à ce qui a été nommé le scandale du siècle, Abdelmadjid Tebboune, même s'il n'a pas été condamné, a été cité dans l'affaire Khalifa comme étant l'ordonnateur du des placements des fonds massifs des Offices de promotion et de gestion immobilière (OPGI) dans les agences de la banque de Abderlmoumen Rafik Khalifa.
Pour sa défense devant le tribunal de Blida en charge du dossier, M Tebboune s'était alors défendu en affirmant les placements en questions dans El Khalifa Bank ont commencé en 1999, avant sa nomination à la tête du département, et se sont poursuivis bien après son départ, en juin 2002. il a aussi insisté sur l'autonomie financière des OPGI.
A l'époque, les directeurs des dites officines avaient affirmé que leur ministre, en l’occurrence M. Tebboune, leur avaient ordonné de faire ces dépôts d'une valeur totale de 10,7 milliards de dinars. Chose qu'il a nié en bloc.
Blanchi par la justice, les soupçons qui pesaient sur lui n'ont jamais été dissipés.
Après lui avoir confié le portefeuille du ministère du Commerce à la mort de feu Bekhti Belaïb, en plus de celui de l'habitat et de l'Urbanisme dont il est en charge depuis septembre 2012, Abdelaziz Bouteflika décide de faire de Tebboune son Premier ministre et lui confie la formation du gouvernement qui sera annoncé vendredi.
Né à Mechria en 1945, diplômé de l'Ecole Nationale d'administration (ENA) en 1969, Tebboune a occupé de nombreux postes administratifs avant d'être nommé à la tête du Gouvernement.
Quatre fois secrétaire général de wilayas, quatre fois , walis, Tebboune est entré dans le gouvernement pour la première fois dans le Gouvernement de Sid Ahmed Ghezali en 1991.
Il quitte le gouvernement en 1992 avec une retraite anticipée et ne sera rappelé que par le président Abdelaziz Bouteflika en 1999 au poste du ministre de la Communication et de la Culture dans le gouvernement Benbitour. Un portefeuille qu'il ne conservera que 6 mois avant d'être rappelé une seconde fois au poste de ministre délégué chargé des Collectivités locales.
Bouteflika le nomme, en 2001, au poste de ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme au sein du Gouvernement Benflis II, dernier poste occupé officiellement jusqu'à la fin 2002.
Il est ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme depuis le 3 septembre 2012 dans le Gouvernement Sellal I, puis ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville dans le Gouvernement Sellal II, Gouvernement Sellal III, et Gouvernement Sellal IV.
Le 19 janvier 2017, après la maladie puis la mort de Bakhti Belaïb, il est nommé ministre du Commerce à titre intérimaire.
Cacophonie au Commerce
A l'heure où le leitmotiv est de réduire les importations pour cause du chute drastique des recettes pétrolières, Tebboune se singularisera fin mars par des mesures de contingentement qui sèment la panique chez les opérateurs économiques.
Des formulaires avaient été mis en ligne sur le site du ministère du commerce et mis à la disposition des importateurs dans les administrations locales pour les inviter à se porter candidat à l’importation de tel ou tel produit.
La mesure avait été rapidement décriée chez les opérateurs et suscité des commentaires sarcastiques chez les économistes. Mais quatre jours plus tard, le dimanche 26 mars, sans aucune explication sérieuse, les banques étaient de nouveau autorisées, à enregistrer des opérations d’importation, ce qui constituait un véritable camouflet pour Tebboune. Mais qui, de toute évidence, ne nuit pas à sa "carrière".
L'affaire était, en tout cas révélatrice, de la cacophonie sur fond de panique, au sein du gouvernement sur la manière de gérer la chute drastique des recettes pétrolières.
L'affaire Khalifa, une tâche dans "l'état de services"
Hormis ce cafouillage, le nouveau Premier ministre avait fait couler beaucoup d'encre. Mêlé à ce qui a été nommé le scandale du siècle, Abdelmadjid Tebboune, même s'il n'a pas été condamné, a été cité dans l'affaire Khalifa comme étant l'ordonnateur du des placements des fonds massifs des Offices de promotion et de gestion immobilière (OPGI) dans les agences de la banque de Abderlmoumen Rafik Khalifa.
Pour sa défense devant le tribunal de Blida en charge du dossier, M Tebboune s'était alors défendu en affirmant les placements en questions dans El Khalifa Bank ont commencé en 1999, avant sa nomination à la tête du département, et se sont poursuivis bien après son départ, en juin 2002. il a aussi insisté sur l'autonomie financière des OPGI.
A l'époque, les directeurs des dites officines avaient affirmé que leur ministre, en l’occurrence M. Tebboune, leur avaient ordonné de faire ces dépôts d'une valeur totale de 10,7 milliards de dinars. Chose qu'il a nié en bloc.
Blanchi par la justice, les soupçons qui pesaient sur lui n'ont jamais été dissipés.
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