Plus de la moitié (54%) des entreprises à participation allemande implantées en Tunisie ont subi des conséquences négatives en raison de la rigidité administrative et des procédures d’autorisation difficiles, révèle l’enquête annuelle réalisée par la chambre tuniso-allemande de l’industrie et du commerce (AHK), présentée mercredi à Tunis.
Une simplification des structures administratives et une prise de décision plus ferme, constituent les principales revendications de ces entreprises envers le gouvernement, précisent les auteurs de l’étude.
Environ 43% des entreprises allemandes ont appelé à l’amélioration du travail de l’administration tunisienne et 19% des entreprises totalement exportatrices revendiquent le maintien des avantages fiscaux, soulignent les auteurs de cette enquête intitulée "les entreprises allemandes en Tunisie: situation et perspectives 2016/2017".
80% des entreprises non totalement exportatrices souffrent de la bureaucratie, contre 7% des entreprises totalement exportatrices.
Pour 45% des entreprises sondées, les coûts de transport constituent un élément négatif et 40% des sociétés se sont plaintes des grèves anarchiques.
Pour les entreprises sondées, les plus grands handicaps de la Tunisie sont l’insécurité politique (78%) et sociale (76%) .
Concernant l’accord de libre-échange complet et approfondi (ALECA), plus de la moitié des entreprises interrogées (53%) ne peuvent pas encore se prononcer sur ce sujet. 32% des entreprises ayant participé à l’enquête s’attendent à des répercussions positives sur leurs affaires et seulement 1% estiment que les répercussions de l’ALECA sur leurs affaires seront purement négatives.
Le président de l’AHK, Ibrahim Debache, a fait savoir que la 10ème édition de cette étude a été réalisée auprès de 192 entreprises avec participation allemande au capital et le taux de retour des questionnaires s’est élevé à 49%.
Il a ajouté que les entreprises qui ont participé à l’enquête emploient plus de 45 mille personnes.
"Pour la première fois, l’enquête a été adressée non seulement aux entreprises totalement exportatrices mais aussi aux entreprises produisant pour le marché local ", a encore indiqué le responsable.
Concernant les perspectives en termes des chiffres d’affaires pour 2017, 47,9% des entreprises s’attendent à une amélioration de leur chiffre d’affaires, dont 70% des entreprises du secteur électrotechnique comptent sur une évolution positive de leur chiffre d’affaires, contre seulement 9,7% des entreprises textiles.
16,1% des entreprises ne peuvent pas encore prévoir l’évolution de leur chiffre d’affaires. 75% des sociétés non totalement exportatrices s’attendent à une augmentation et 25% d’entre elles à une réduction de leur chiffre d’affaires.
Concernant les effectifs, 34% des entreprises s’attendent à une hausse du nombre de leur personnel, 44% ne s’attendent à aucun changement et 15% comptent réduire leur effectif.
Au niveau des investissements, les entreprises restent en attente. Bien que la part des entreprises souhaitant investir en 2017 est passée de 33% en 2016 à 38% en 2017, 12% des entreprises ont toutefois exprimé leur souhait de réduire leur volume d’investissement par rapport à l’année précédente.
L’atout principal de la Tunisie reste bel et bien, pour 85% des entreprises allemandes implantées dans le pays, la proximité géographique avec l’Europe, les coûts de productions compétitifs (45% des entreprises interrogées) et le bon niveau d’éducation (43%).
Pour la première fois depuis la réalisation de cette enquête, les avantages fiscaux pour les entreprises exportatrices (27,7%) ne figurent pas dans le Top 3 des atouts majeurs de la Tunisie comme site de production.
Une simplification des structures administratives et une prise de décision plus ferme, constituent les principales revendications de ces entreprises envers le gouvernement, précisent les auteurs de l’étude.
Environ 43% des entreprises allemandes ont appelé à l’amélioration du travail de l’administration tunisienne et 19% des entreprises totalement exportatrices revendiquent le maintien des avantages fiscaux, soulignent les auteurs de cette enquête intitulée "les entreprises allemandes en Tunisie: situation et perspectives 2016/2017".
80% des entreprises non totalement exportatrices souffrent de la bureaucratie, contre 7% des entreprises totalement exportatrices.
Pour 45% des entreprises sondées, les coûts de transport constituent un élément négatif et 40% des sociétés se sont plaintes des grèves anarchiques.
Pour les entreprises sondées, les plus grands handicaps de la Tunisie sont l’insécurité politique (78%) et sociale (76%) .
Concernant l’accord de libre-échange complet et approfondi (ALECA), plus de la moitié des entreprises interrogées (53%) ne peuvent pas encore se prononcer sur ce sujet. 32% des entreprises ayant participé à l’enquête s’attendent à des répercussions positives sur leurs affaires et seulement 1% estiment que les répercussions de l’ALECA sur leurs affaires seront purement négatives.
Le président de l’AHK, Ibrahim Debache, a fait savoir que la 10ème édition de cette étude a été réalisée auprès de 192 entreprises avec participation allemande au capital et le taux de retour des questionnaires s’est élevé à 49%.
Il a ajouté que les entreprises qui ont participé à l’enquête emploient plus de 45 mille personnes.
"Pour la première fois, l’enquête a été adressée non seulement aux entreprises totalement exportatrices mais aussi aux entreprises produisant pour le marché local ", a encore indiqué le responsable.
Concernant les perspectives en termes des chiffres d’affaires pour 2017, 47,9% des entreprises s’attendent à une amélioration de leur chiffre d’affaires, dont 70% des entreprises du secteur électrotechnique comptent sur une évolution positive de leur chiffre d’affaires, contre seulement 9,7% des entreprises textiles.
16,1% des entreprises ne peuvent pas encore prévoir l’évolution de leur chiffre d’affaires. 75% des sociétés non totalement exportatrices s’attendent à une augmentation et 25% d’entre elles à une réduction de leur chiffre d’affaires.
Concernant les effectifs, 34% des entreprises s’attendent à une hausse du nombre de leur personnel, 44% ne s’attendent à aucun changement et 15% comptent réduire leur effectif.
Au niveau des investissements, les entreprises restent en attente. Bien que la part des entreprises souhaitant investir en 2017 est passée de 33% en 2016 à 38% en 2017, 12% des entreprises ont toutefois exprimé leur souhait de réduire leur volume d’investissement par rapport à l’année précédente.
L’atout principal de la Tunisie reste bel et bien, pour 85% des entreprises allemandes implantées dans le pays, la proximité géographique avec l’Europe, les coûts de productions compétitifs (45% des entreprises interrogées) et le bon niveau d’éducation (43%).
Pour la première fois depuis la réalisation de cette enquête, les avantages fiscaux pour les entreprises exportatrices (27,7%) ne figurent pas dans le Top 3 des atouts majeurs de la Tunisie comme site de production.
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