INTERNATIONAL- Quelque 600 civils sont parvenus à s'échapper dimanche de Minbej, fief du groupe jihadiste Etat islamique (EI), avec l'aide des forces soutenues par Washington qui assiègent cette ville du nord syrien, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Des dizaines de milliers de personnes se sont retrouvées prises au piège cette semaine dans cette ville après que l'alliance arabo-kurde des Forces démocratiques syriennes (FDS) eut coupé toutes les routes aux alentours de ce carrefour vital pour l'EI entre la Syrie et la Turquie.
"Près de 600 civils ont fui Minbej à pied et ont rejoint les positions des FDS à l'entrée sud de la ville", a indiqué à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH. Les FDS "les ont transportés vers des lieux sûrs", a-t-il ajouté.
Il a précisé que malgré le siège total de la ville, ces habitants ont pu s'échapper des quartiers sud car les combats se concentrent au nord et à l'est de la ville.
D'après l'OSDH qui cite des sources locales, la population qui reste bloquée vit dans la peur des bombardements de la coalition internationale dirigée par Washington.
La bataille pour reprendre Minbej, durant laquelle les FDS ont pris près de 80 villages, a fait au moins 292 morts - 223 jihadistes, 28 combattants FDS et 41 civils, ces derniers tués en majorité par les frappes de la coalition -, d'après l'OSDH.
L'envoyé spécial de Barack Obama auprès de la coalition antijihadistes, Brett McGurk, avait qualifié Minbej de plaque tournante de l'EI vers l'Europe, où le groupe jihadiste a revendiqué plusieurs attentats meurtriers. Minbej "est l'endroit par lequel les assaillants de Paris et les assaillants de Bruxelles ont transité", avait-il dit.
Le conflit en Syrie, déclenché en 2011 par la répression de manifestations réclamant des réformes, s'est complexifié au fil des ans avec une multitude d'acteurs syriens, régionaux et internationaux. Il a fait plus de 280 000 morts et des millions de déplacés et de réfugiés.
Des dizaines de milliers de personnes se sont retrouvées prises au piège cette semaine dans cette ville après que l'alliance arabo-kurde des Forces démocratiques syriennes (FDS) eut coupé toutes les routes aux alentours de ce carrefour vital pour l'EI entre la Syrie et la Turquie.
"Près de 600 civils ont fui Minbej à pied et ont rejoint les positions des FDS à l'entrée sud de la ville", a indiqué à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH. Les FDS "les ont transportés vers des lieux sûrs", a-t-il ajouté.
Il a précisé que malgré le siège total de la ville, ces habitants ont pu s'échapper des quartiers sud car les combats se concentrent au nord et à l'est de la ville.
D'après l'OSDH qui cite des sources locales, la population qui reste bloquée vit dans la peur des bombardements de la coalition internationale dirigée par Washington.
La bataille pour reprendre Minbej, durant laquelle les FDS ont pris près de 80 villages, a fait au moins 292 morts - 223 jihadistes, 28 combattants FDS et 41 civils, ces derniers tués en majorité par les frappes de la coalition -, d'après l'OSDH.
L'envoyé spécial de Barack Obama auprès de la coalition antijihadistes, Brett McGurk, avait qualifié Minbej de plaque tournante de l'EI vers l'Europe, où le groupe jihadiste a revendiqué plusieurs attentats meurtriers. Minbej "est l'endroit par lequel les assaillants de Paris et les assaillants de Bruxelles ont transité", avait-il dit.
Le conflit en Syrie, déclenché en 2011 par la répression de manifestations réclamant des réformes, s'est complexifié au fil des ans avec une multitude d'acteurs syriens, régionaux et internationaux. Il a fait plus de 280 000 morts et des millions de déplacés et de réfugiés.
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