Le Collectif pour la défense des libertés individuelles, regroupant de nombreuses ONG ont pointé du doigt lundi, l'absence de garantie de la liberté de conscience en Tunisie concrétisée notamment par l'article 6 de la Constitution.
Dans ce communiqué, le collectif appelle les autorités publiques à "respecter et garantir les libertés de croyance et de conscience notamment durant le mois de Ramadhan" après avoir pris acte de "du fait qu’au mois de Ramadhan de chaque année, les autorités édictent des règlements et des circulaires organisant la fermeture au public des espaces de café et de restauration".
En effet, plusieurs cafés et restaurants ont été contraints de fermer au courant de la journée de dimanche notamment à Sidi Bou Saïd El Menezah et Ennasr créant un tollé sur les réseaux sociaux.
Selon le collectif, il s'agit de "procédés contraires à la Constitution en ce qu’ils restreignent de manière flagrante l’exercice des libertés de conscience et de croyance de l’article 6 de la Constitution et portent atteinte ouvertement à l’énoncé de l’article 49 selon lequel seule la loi détermine les restrictions aux droits et libertés sans que cela ne porte atteinte à leur essence".
Une pétition a même été mise en ligne demandant l'annulation de la note circulaire de 1981 issue du gouvernement Mzali de juillet 1981 qui, selon le texte de la pétition, "après sa parution, avait été annulée sur décision du chef de l’Etat, à l’époque, Habib Bourguiba".
Le Collectif pour la défense des libertés individuelles a également appelé à ce "que ces documents – s’ils existent - soient portés à la connaissance de toutes et de tous et indiquons, à ce propos, que le collectif a pris l'initiative de saisir les autorités concernées afin de lui permettre d'y accéder, de les diffuser et d’exercer, le cas échéant, son droit de recours en justice".
Lundi, le gouverneur de Tunis a démenti selon plusieurs médias être à l'origine de cette demande.
Pour sa part le président de la délégation spéciale de Sidi Bou Saïd, Khalil Cherif a nié la fermeture de cafés à Sidi Bou Saïd précisant que "les commerces touristiques ont eu une autorisation" rapporte le site Kapitalis. Selon lui, "les commerces touristiques ont eu une autorisation" indiquant que "plusieurs cafés sont restés fermés, car le retour sur investissement est faible, vu le faible nombre de clients".
Dans ce communiqué, le collectif appelle les autorités publiques à "respecter et garantir les libertés de croyance et de conscience notamment durant le mois de Ramadhan" après avoir pris acte de "du fait qu’au mois de Ramadhan de chaque année, les autorités édictent des règlements et des circulaires organisant la fermeture au public des espaces de café et de restauration".
En effet, plusieurs cafés et restaurants ont été contraints de fermer au courant de la journée de dimanche notamment à Sidi Bou Saïd El Menezah et Ennasr créant un tollé sur les réseaux sociaux.
Selon le collectif, il s'agit de "procédés contraires à la Constitution en ce qu’ils restreignent de manière flagrante l’exercice des libertés de conscience et de croyance de l’article 6 de la Constitution et portent atteinte ouvertement à l’énoncé de l’article 49 selon lequel seule la loi détermine les restrictions aux droits et libertés sans que cela ne porte atteinte à leur essence".
Une pétition a même été mise en ligne demandant l'annulation de la note circulaire de 1981 issue du gouvernement Mzali de juillet 1981 qui, selon le texte de la pétition, "après sa parution, avait été annulée sur décision du chef de l’Etat, à l’époque, Habib Bourguiba".
Le Collectif pour la défense des libertés individuelles a également appelé à ce "que ces documents – s’ils existent - soient portés à la connaissance de toutes et de tous et indiquons, à ce propos, que le collectif a pris l'initiative de saisir les autorités concernées afin de lui permettre d'y accéder, de les diffuser et d’exercer, le cas échéant, son droit de recours en justice".
Lundi, le gouverneur de Tunis a démenti selon plusieurs médias être à l'origine de cette demande.
Pour sa part le président de la délégation spéciale de Sidi Bou Saïd, Khalil Cherif a nié la fermeture de cafés à Sidi Bou Saïd précisant que "les commerces touristiques ont eu une autorisation" rapporte le site Kapitalis. Selon lui, "les commerces touristiques ont eu une autorisation" indiquant que "plusieurs cafés sont restés fermés, car le retour sur investissement est faible, vu le faible nombre de clients".
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