Des familles de migrants tunisiens portés ,disparus depuis leur tentative de rejoindre l'Europe par la mer, dans le tumulte du, Printemps arabe, ont accusé mercredi les autorités de leur pays de "négligence".
Dans les semaines et les mois ayant suivi la révolution de 2011, des milliers de Tunisiens ont tenté de gagner par la mer l'Italie, en particulier l'île de Lampedusa. Des années plus tard, et malgré les promesses de Tunis et de Rome, un grand nombre de leurs proches restent sans nouvelles de leur sort.
Un total de 503 dossiers ont été déposés au ministère des Affaires étrangères, a indiqué lors d'une conférence de presse le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), ONG impliquée de longue date sur le sujet. Mais, selon elle, quelque 1.500 Tunisiens sont en réalité portés disparus.
"Nous n'avons aucune information sur le suivi de ces dossiers par les autorités, qui ferment les yeux et ne sont pas convaincues du caractère social de cette affaire", a affirmé le président du FTDES, Abderrahmane Hedhili.
"Certains responsables nous disent même en coulisses: ce n'est pas nous qui avons demandé à ces jeunes (de tenter) d'émigrer clandestinement+", a-t-il ajouté.
Plusieurs proches de disparus ont laissé éclater leur colère. "Nos enfants ne sont pas des terroristes pour être négligés de la sorte!
S'ils ont émigré illégalement, c'est pour fuir le chômage et la misère", s'est exclamé le père de Nidal Ben Hlima, porté disparu en Italie depuis 2012.
Les gouvernements qui se sont succédé depuis la révolution "n'ont eu aucune volonté de nous rendre nos enfants, vivants ou morts", s'est emportée la mère d'Anis Lakhdar, jeune homme dont la tentative de traversée remonte à mars 2011.
"Nous avons perdu toute confiance dans l'Etat (...) et nous n'allons pas nous taire!", a-t-elle ajouté.
Certaines familles ont affirmé avoir eu l'opportunité "d'entrer en contact avec leurs proches se trouvant dans des centres de détention en Italie", mais sans parvenir à plaider leur cause devant les autorités tunisiennes, lesquelles évoquent rarement cette question publiquement.
A ce jour, si le flux s'est ralenti par rapport à l'après-révolution, des Tunisiens tentent toujours de traverser illégalement la Méditerranée, aux côtés de migrants pour la plupart originaires d'Afrique subsaharienne. Ces départs se font le plus souvent de Libye, pays en proie au chaos politique et sécuritaire.
Dans les semaines et les mois ayant suivi la révolution de 2011, des milliers de Tunisiens ont tenté de gagner par la mer l'Italie, en particulier l'île de Lampedusa. Des années plus tard, et malgré les promesses de Tunis et de Rome, un grand nombre de leurs proches restent sans nouvelles de leur sort.
Un total de 503 dossiers ont été déposés au ministère des Affaires étrangères, a indiqué lors d'une conférence de presse le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), ONG impliquée de longue date sur le sujet. Mais, selon elle, quelque 1.500 Tunisiens sont en réalité portés disparus.
"Nous n'avons aucune information sur le suivi de ces dossiers par les autorités, qui ferment les yeux et ne sont pas convaincues du caractère social de cette affaire", a affirmé le président du FTDES, Abderrahmane Hedhili.
"Certains responsables nous disent même en coulisses: ce n'est pas nous qui avons demandé à ces jeunes (de tenter) d'émigrer clandestinement+", a-t-il ajouté.
Plusieurs proches de disparus ont laissé éclater leur colère. "Nos enfants ne sont pas des terroristes pour être négligés de la sorte!
S'ils ont émigré illégalement, c'est pour fuir le chômage et la misère", s'est exclamé le père de Nidal Ben Hlima, porté disparu en Italie depuis 2012.
Les gouvernements qui se sont succédé depuis la révolution "n'ont eu aucune volonté de nous rendre nos enfants, vivants ou morts", s'est emportée la mère d'Anis Lakhdar, jeune homme dont la tentative de traversée remonte à mars 2011.
"Nous avons perdu toute confiance dans l'Etat (...) et nous n'allons pas nous taire!", a-t-elle ajouté.
Certaines familles ont affirmé avoir eu l'opportunité "d'entrer en contact avec leurs proches se trouvant dans des centres de détention en Italie", mais sans parvenir à plaider leur cause devant les autorités tunisiennes, lesquelles évoquent rarement cette question publiquement.
A ce jour, si le flux s'est ralenti par rapport à l'après-révolution, des Tunisiens tentent toujours de traverser illégalement la Méditerranée, aux côtés de migrants pour la plupart originaires d'Afrique subsaharienne. Ces départs se font le plus souvent de Libye, pays en proie au chaos politique et sécuritaire.
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