La série diffusée d'abord sur internet dans sa version plus "trash" a été reconvertie, pour une deuxième saison, à la télévision avec succès. Il faut dire que le concept est original par rapport à la production télé généralement diffusée pendant Ramadan.
Ce n'est pas de l'humour gras, simpliste ou sordide. Il transmet un message en dévoilant les travers des Tunisiens. Le réalisateur de la série, Abdelhamid Bouchnak ne se veut pas pourtant un donneur de leçons, a-t-il confié au HuffPost Tunisie.
HuffPost Tunisie: Pour cette deuxième saison sur Nessma TV, "Hedhoukom" revient dans une version plus longue, on note aussi la participation d'acteurs connus, quels sont les échos qui vous parviennent pour cette diffusion?
Abdelhamid Bouchnak: La première saison a bien réussi. Cette année, on démarre bien aussi. Outre l'audimat télé, sur Youtube par exemple, en deux heures, un épisode a atteint plus de 20 mille vues. Cette saison, on a voulu faire évoluer le concept avec une durée plus longue car certains me disaient qu'ils la loupaient tellement elle était courte et submergée par d'autres productions. La série réserve plusieurs nouveautés que les téléspectateurs vont découvrir au fil des épisodes.
Y'a-t-il assez de matière pour prévoir une 3e saison?
Oui, assez pour plusieurs même. Il y a tellement de phénomènes qui rongent la société tunisienne.
Justement, comment avez-vous parvenu à détecter ces phénomènes et à les illustrer?
J'observe ce qui m'entoure avec les moindres détails et surtout je me pose beaucoup de questions sur ce que je vois. Loin de me poser comme donneur de leçon, ce n'est pas du tout le but. Je vise à sensibiliser les téléspectateurs, à les faire rire sur eux-mêmes en les mettant face à notre réalité qui est jonchée de phénomènes gênants. C'est une prise de conscience, non à travers les discours moralisateurs, que je déteste tant, mais par le biais de l'humour, du fictif.
Certains se disent choqués par la violence infligée aux personnages qui illustrent ces fléaux, que répondez-vous?
Cela fait partie du concept, mon traitement est burlesque et s'apparente à ce qu'on voit dans Tom et Jerry, ces derniers s'infligent des punitions violentes, mais on comprend tout de suite le second degré et on en rit. Idem pour "Hedhoukom" la punition ne cible pas le personnage mais le phénomène qu'il révèle.
Ce n'est pas de l'humour gras, simpliste ou sordide. Il transmet un message en dévoilant les travers des Tunisiens. Le réalisateur de la série, Abdelhamid Bouchnak ne se veut pas pourtant un donneur de leçons, a-t-il confié au HuffPost Tunisie.
HuffPost Tunisie: Pour cette deuxième saison sur Nessma TV, "Hedhoukom" revient dans une version plus longue, on note aussi la participation d'acteurs connus, quels sont les échos qui vous parviennent pour cette diffusion?
Abdelhamid Bouchnak: La première saison a bien réussi. Cette année, on démarre bien aussi. Outre l'audimat télé, sur Youtube par exemple, en deux heures, un épisode a atteint plus de 20 mille vues. Cette saison, on a voulu faire évoluer le concept avec une durée plus longue car certains me disaient qu'ils la loupaient tellement elle était courte et submergée par d'autres productions. La série réserve plusieurs nouveautés que les téléspectateurs vont découvrir au fil des épisodes.
Y'a-t-il assez de matière pour prévoir une 3e saison?
Oui, assez pour plusieurs même. Il y a tellement de phénomènes qui rongent la société tunisienne.
Justement, comment avez-vous parvenu à détecter ces phénomènes et à les illustrer?
J'observe ce qui m'entoure avec les moindres détails et surtout je me pose beaucoup de questions sur ce que je vois. Loin de me poser comme donneur de leçon, ce n'est pas du tout le but. Je vise à sensibiliser les téléspectateurs, à les faire rire sur eux-mêmes en les mettant face à notre réalité qui est jonchée de phénomènes gênants. C'est une prise de conscience, non à travers les discours moralisateurs, que je déteste tant, mais par le biais de l'humour, du fictif.
Certains se disent choqués par la violence infligée aux personnages qui illustrent ces fléaux, que répondez-vous?
Cela fait partie du concept, mon traitement est burlesque et s'apparente à ce qu'on voit dans Tom et Jerry, ces derniers s'infligent des punitions violentes, mais on comprend tout de suite le second degré et on en rit. Idem pour "Hedhoukom" la punition ne cible pas le personnage mais le phénomène qu'il révèle.
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.