ENVIRONNEMENT - Les océans sont pollués par le plastique, c'est un fait. Les chercheurs ont même rebaptisé une zone dans le nord de l'Océan Pacifique, le 7e continent, une zone où s'agglomèrent des milliards de fragments de déchets plastiques. Chaque année, huit millions de tonnes de plastique seraient déversées dans les océans. Les microplastiques contamineraient ainsi déjà les fruits de mer et, selon une récente étude, ils se retrouvent même dans... le sel de table. Miam.
Cette étude, publiée en avril dans la revue Scientific Reports, montre que sur seize marques de sel de huit pays différents analysées, toutes contiennent des traces de microplastique sauf une. Bonne nouvelle, elle est française. Mais impossible de savoir de quelle marque il s'agit, les marques ne sont pas citées dans l'étude. Les cinq autres sels français, en revanche, en contenaient bel et bien.
Les chercheurs malaisiens ont acheté sur un même marché ces différents sels en provenance de l'Australie, de l'Iran, du Japon, de Nouvelle-Zélande, du Portugal, d'Afrique du Sud, de Malaisie et de France.
Le plastique qu'ils ont pu extraire de ces sels était dans 41,6% des cas des polymères. Il prenait la forme de fragments de plastique, de filaments ou de film.
Pas de danger pour la santé... pour l'instant
Cette étude, si elle en dit long de l'état des océans, ne semble pas inquiétante pour la santé... pour l'instant. "Les concentrations de microplastique dans les fruits de mer et le sel sont suffisamment basses pour qu'elles ne représentent pas un problème pour la santé humaine pour l'instant", souligne le biologiste Richard Thompson, expert en pollution plastique, au magazine environnemental anglais Hakai. Mais si les océans continuent à être autant pollués par les micro-plastiques, il sera peut-être alors temps de s'en inquiéter.
La pollution par les microplastiques est en effet en augmentation constante. Ces micro-billes de moins de 5 millimètres de diamètre proviennent à la fois de la fracturation des morceaux de plastiques déversés dans les océans sous l'effet des courants, mais aussi directement des rejets industriels, notamment dans les secteurs vestimentaire et des cosmétiques, qui en utilisent en grande quantité.
Selon une récente étude publiée dans la revue Environmental Science & Technology, plus de 8000 milliards de micro-billes de plastique, qu'on retrouve notamment dans les cosmétiques, s'invitent dans les habitats aquatiques chaque jour.
Cette étude, publiée en avril dans la revue Scientific Reports, montre que sur seize marques de sel de huit pays différents analysées, toutes contiennent des traces de microplastique sauf une. Bonne nouvelle, elle est française. Mais impossible de savoir de quelle marque il s'agit, les marques ne sont pas citées dans l'étude. Les cinq autres sels français, en revanche, en contenaient bel et bien.
Les chercheurs malaisiens ont acheté sur un même marché ces différents sels en provenance de l'Australie, de l'Iran, du Japon, de Nouvelle-Zélande, du Portugal, d'Afrique du Sud, de Malaisie et de France.
Le plastique qu'ils ont pu extraire de ces sels était dans 41,6% des cas des polymères. Il prenait la forme de fragments de plastique, de filaments ou de film.
Pas de danger pour la santé... pour l'instant
Cette étude, si elle en dit long de l'état des océans, ne semble pas inquiétante pour la santé... pour l'instant. "Les concentrations de microplastique dans les fruits de mer et le sel sont suffisamment basses pour qu'elles ne représentent pas un problème pour la santé humaine pour l'instant", souligne le biologiste Richard Thompson, expert en pollution plastique, au magazine environnemental anglais Hakai. Mais si les océans continuent à être autant pollués par les micro-plastiques, il sera peut-être alors temps de s'en inquiéter.
La pollution par les microplastiques est en effet en augmentation constante. Ces micro-billes de moins de 5 millimètres de diamètre proviennent à la fois de la fracturation des morceaux de plastiques déversés dans les océans sous l'effet des courants, mais aussi directement des rejets industriels, notamment dans les secteurs vestimentaire et des cosmétiques, qui en utilisent en grande quantité.
Selon une récente étude publiée dans la revue Environmental Science & Technology, plus de 8000 milliards de micro-billes de plastique, qu'on retrouve notamment dans les cosmétiques, s'invitent dans les habitats aquatiques chaque jour.
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.