BANQUES - L’adoption de la loi bancaire pour la deuxième fois après le recours fait par certains partis de l’opposition continue de faire tout un tollé.
Le maintien de l’article de loi portant sur les banques islamiques divise.
D’ailleurs, la probabilité d’un deuxième recours n’est pas à écarter. Le Front populaire déplore les dimensions idéologiques dans les dispositions de l’article 54 de la loi.
Malgré les vives contestations de certains députés du bloc parlementaire Al Horra et du Front populaire, l’article a été approuvé jeudi dernier avec 107 voix pour, 8 abstentions et une voix contre.
Votée le 12 mai dernier, la loi bancaire a été rejetée par le 24 mai par l'Instance provisoire de contrôle de constitutionnalité pour vice de forme: "Les députés doivent être avertis au minimum 48h avant l'examen en séance plénière", avait expliqué Leila Chikhaoui, membre de l'Instance au HuffPost Tunisie.
La restructuration du système bancaire tunisien est-elle soumise à la merci des calculs politiques stériles et des forces de la coalition-du moins- celle restante?
Le risque d’avoir deux systèmes bancaires parallèles et les effets croisés sur les banques commerciales traditionnelles alimente la peur des détracteurs de la loi en question.
Au lieu de remonter au déluge, les points de discorde de la réforme économique désunissent.
Aujourd’hui, tous les regards sont tournés vers l’initiative lancée par Béji Caïd Essebsi, autour de la formation d’un gouvernement d’Union Nationale.
Les pourparlers se poursuivent. L’objectif annoncé pour cette alternative est de faire sortir l’économie du gouffre. Plusieurs organisations soutiennent l’initiative de BCE dont l’UGTT, l’UTAP, le SYNAGRI et l’UTICA sans pour autant participer au gouvernement.
Entre temps, les cartes sont redistribuées et l’économie nationale s’enlise dans une crise sans précédent et les économistes sonnent les glas d’une crise pire que celle des années 80. Parviendra-t-on à sortir de l’auberge?
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Malgré les vives contestations de certains députés du bloc parlementaire Al Horra et du Front populaire, l’article a été approuvé jeudi dernier avec 107 voix pour, 8 abstentions et une voix contre.
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