Le parti islamiste radical Hizb Ettahrir, qui prône l'instauration d'un califat en Tunisie, a dénoncé mercredi la suspension "injuste" et "injustifiée" de ses activités pour un mois, une décision judiciaire dont il entend faire appel.
Le tribunal de première instance de Tunis a décidé mardi la suspension de toutes les activités de ce mouvement, en raison de son "incitation à la haine et de ses appels à mettre en place un califat", selon le Parquet.
"Encore une fois notre parti est ciblé par une suspension injuste et injustifiée juridiquement puisque nous n'avons reçu aucune convocation du tribunal et n'avons pas été appelé à une confrontation avec la partie plaignante", a dit à l'AFP Imed Hadouk, un responsable de la communication du mouvement.
Hizb Ettahrir "subit un harcèlement quotidien de l'Etat, qui fait tout pour entraver ses activités", et va engager un recours contre cette suspension, a-t-il ajouté.
Intervenant sur les ondes de la radio Mosaïque Fm, le ministre chargé des relations avec les Instances constitutionnelles, Mehdi Ben Gharbia a affirmé que certains écrits et discours du parti Hizb Ettahrir "étaient contraire au décret-loi portant organisation des partis politiques".
"Il (le parti) peut ne pas croire en l'État, il peut ne pas croire en la démocratie, cela est son droit le plus absolu, mais il ne peut pas l'appliquer dans le cadre de la loi portant organisation des partis politiques. Ils peuvent le transformer en un forum culturel ou une association" a-t-il en outre ajouté.
C'est la deuxième fois que les activités du parti, régulièrement accusé de "troubles à l'ordre public", sont suspendues à la demande des autorités. En août 2016, la justice avait annulé cette première suspension pour "vice de forme".
Le congrès annuel de Hizb Ettahrir avait été interdit en 2016 pour "raisons de sécurité", en vertu de l'état d'urgence en vigueur dans le pays depuis une série d'attaques jihadistes.
En avril, il avait en revanche pu tenir ce rendez-vous, profitant de l'occasion pour proclamer "la mort de la démocratie" et appeler à son "enterrement".
Créé au début des années 1980, Hizb Ettahrir n'a été légalisé qu'en 2012, après la révolution contre la dictature de Zine El Abidine Ben Ali.
Ses orientations reposent sur la souveraineté de la Oumma -la communauté des musulmans- et la mise en place d'un califat, avec la charia comme législation.
Le tribunal de première instance de Tunis a décidé mardi la suspension de toutes les activités de ce mouvement, en raison de son "incitation à la haine et de ses appels à mettre en place un califat", selon le Parquet.
"Encore une fois notre parti est ciblé par une suspension injuste et injustifiée juridiquement puisque nous n'avons reçu aucune convocation du tribunal et n'avons pas été appelé à une confrontation avec la partie plaignante", a dit à l'AFP Imed Hadouk, un responsable de la communication du mouvement.
Hizb Ettahrir "subit un harcèlement quotidien de l'Etat, qui fait tout pour entraver ses activités", et va engager un recours contre cette suspension, a-t-il ajouté.
Intervenant sur les ondes de la radio Mosaïque Fm, le ministre chargé des relations avec les Instances constitutionnelles, Mehdi Ben Gharbia a affirmé que certains écrits et discours du parti Hizb Ettahrir "étaient contraire au décret-loi portant organisation des partis politiques".
"Il (le parti) peut ne pas croire en l'État, il peut ne pas croire en la démocratie, cela est son droit le plus absolu, mais il ne peut pas l'appliquer dans le cadre de la loi portant organisation des partis politiques. Ils peuvent le transformer en un forum culturel ou une association" a-t-il en outre ajouté.
C'est la deuxième fois que les activités du parti, régulièrement accusé de "troubles à l'ordre public", sont suspendues à la demande des autorités. En août 2016, la justice avait annulé cette première suspension pour "vice de forme".
Le congrès annuel de Hizb Ettahrir avait été interdit en 2016 pour "raisons de sécurité", en vertu de l'état d'urgence en vigueur dans le pays depuis une série d'attaques jihadistes.
En avril, il avait en revanche pu tenir ce rendez-vous, profitant de l'occasion pour proclamer "la mort de la démocratie" et appeler à son "enterrement".
Créé au début des années 1980, Hizb Ettahrir n'a été légalisé qu'en 2012, après la révolution contre la dictature de Zine El Abidine Ben Ali.
Ses orientations reposent sur la souveraineté de la Oumma -la communauté des musulmans- et la mise en place d'un califat, avec la charia comme législation.
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