Dans un contexte où l'accès à l'emploi décent reste un véritable casse-tête en Afrique, surtout pour les diplômés, nombreux sont les jeunes qui s'orientent vers l'entrepreneuriat. Parfois imposé, ce choix constitue une échappatoire intéressante pour cette ébullition créative des jeunes qui sont prêts à aller de l’avant. Et c'est les technologies de l’information et de la communication qui constituent l’un des réceptacles privilégiés pour les porteurs de projets.
Les incubateurs se sont multipliés, ainsi en Tunisie, dans le souci d'encadrer, de former et d'accompagner ces jeunes. Et c'est Merck, le leader mondial dans le secteur pharmaceutique, la recherche et les technologies, qui vient de rejoindre le réseau et lance, à son tour, un incubateur de start-ups santé en Tunisie.
Lancement du premier eHealth Meetup à Tunis
Le 23 mai dernier, Merk a organisé le premier e-Health Meetup au Pavillon Soukra Valley Tunis, en Tunisie. C'est la première rencontre sur la cybersanté en collaboration avec MDI (Mediterranean Development Initiative) qui a eu lieu en Tunisie. Divers panélistes et intervenants, ainsi que des investisseurs étrangers, étaient présents.
Ce eHealth Meetup avait pour principal objectif de mettre en place un forum pour chefs d'entreprise, entrepreneurs, décideurs politiques, spécialistes et dirigeants de start-ups afin de réunir et d'échanger leurs idées sur la création et le développement de l'entreprise.
"Cette première édition des eHealth Meetups en Tunisie servira de plateforme aux start-ups africaines pour connaître et exploiter les opportunités eHealth et se développer au niveau international" a expliqué Karim Bendhaou, directeur général de Merck NWA, en rappelant que les eHealth Meetups ont été créés par Merck Accelerator Africa en avril 2016 à Nairobi. "Suite au succès remporté à Johannesburg au mois de Novembre, Merck NWA a décidé de lancer le concept en Tunisie" a-t-il ajouté.
Cet événement visait non seulement à faire une synthèse pertinente sur les tendances actuelles des économies dynamiques de l'Afrique, mais aussi à tirer le meilleur parti des expériences acquises aux quatre coins du globe pour créer une communauté solide de start-ups africaines.
Les start-ups bougent en Afrique
Dans certains pays africain, l’e-santé est en train de gagner du terrain. C’est le cas du Cameroun qui avait remporté le prix "e-health" de la Banque Africaine de Développement. De nombreuses applications ont été développé pour améliorer ce secteur qui peine. Tel est le cas de l'application Matibabu (Ouganda) qui permet de numériser les résultats du diagnostic de paludisme des patients.
Au Sénégal, le Programme régional de renforcement des capacités des infirmiers et des sages-femmes (Precis), initié en 2014, a permis la formation et la remise à niveau de professionnels de santé maternelle grâce au e-learning.
L’intégration des Tic au secteur de la santé constitue alors une réponse aux défaillances des systèmes de santé en Afrique.
Les nouvelles opportunités de la digitalisation en Afrique
D’après une étude de Partech Ventures (un fonds d’investissement), en 2016, les start-ups africaines ont attiré 367 millions de dollars, soit une hausse de 33 % par rapport à 2015. S’agissant des pays de la zone francophone, certains d’entre eux se sont illustrés ces dernières années. Il s’agit de la Tunisie, du Maroc, de la Côte d’Ivoire et du Sénégal. L’émergence de l’écosystème des start-ups semble intéresser le groupe de la Banque Mondiale qui, en avril 2017, avait lancé XL Africa, un programme visant à incuber une vingtaine de start-ups de l’Afrique subsaharienne.
Cette initiative se fixe aussi pour objectif d'à attirer des capitaux de départ pour un montant oscillant entre 250.000 USD et 1,5 million USD pour une vingtaines de start-ups. Pour la Banque Mondiale, afin de multiplier et diffuser les nouveaux services et technologies au-delà des frontières, les start-ups ont besoin d’un écosystème intégré qui fournit un accès aux marchés régionaux et aux investissements mondiaux.
Les incubateurs se sont multipliés, ainsi en Tunisie, dans le souci d'encadrer, de former et d'accompagner ces jeunes. Et c'est Merck, le leader mondial dans le secteur pharmaceutique, la recherche et les technologies, qui vient de rejoindre le réseau et lance, à son tour, un incubateur de start-ups santé en Tunisie.
Lancement du premier eHealth Meetup à Tunis
Le 23 mai dernier, Merk a organisé le premier e-Health Meetup au Pavillon Soukra Valley Tunis, en Tunisie. C'est la première rencontre sur la cybersanté en collaboration avec MDI (Mediterranean Development Initiative) qui a eu lieu en Tunisie. Divers panélistes et intervenants, ainsi que des investisseurs étrangers, étaient présents.
Ce eHealth Meetup avait pour principal objectif de mettre en place un forum pour chefs d'entreprise, entrepreneurs, décideurs politiques, spécialistes et dirigeants de start-ups afin de réunir et d'échanger leurs idées sur la création et le développement de l'entreprise.
"Cette première édition des eHealth Meetups en Tunisie servira de plateforme aux start-ups africaines pour connaître et exploiter les opportunités eHealth et se développer au niveau international" a expliqué Karim Bendhaou, directeur général de Merck NWA, en rappelant que les eHealth Meetups ont été créés par Merck Accelerator Africa en avril 2016 à Nairobi. "Suite au succès remporté à Johannesburg au mois de Novembre, Merck NWA a décidé de lancer le concept en Tunisie" a-t-il ajouté.
Cet événement visait non seulement à faire une synthèse pertinente sur les tendances actuelles des économies dynamiques de l'Afrique, mais aussi à tirer le meilleur parti des expériences acquises aux quatre coins du globe pour créer une communauté solide de start-ups africaines.
Les start-ups bougent en Afrique
Dans certains pays africain, l’e-santé est en train de gagner du terrain. C’est le cas du Cameroun qui avait remporté le prix "e-health" de la Banque Africaine de Développement. De nombreuses applications ont été développé pour améliorer ce secteur qui peine. Tel est le cas de l'application Matibabu (Ouganda) qui permet de numériser les résultats du diagnostic de paludisme des patients.
Au Sénégal, le Programme régional de renforcement des capacités des infirmiers et des sages-femmes (Precis), initié en 2014, a permis la formation et la remise à niveau de professionnels de santé maternelle grâce au e-learning.
L’intégration des Tic au secteur de la santé constitue alors une réponse aux défaillances des systèmes de santé en Afrique.
Les nouvelles opportunités de la digitalisation en Afrique
D’après une étude de Partech Ventures (un fonds d’investissement), en 2016, les start-ups africaines ont attiré 367 millions de dollars, soit une hausse de 33 % par rapport à 2015. S’agissant des pays de la zone francophone, certains d’entre eux se sont illustrés ces dernières années. Il s’agit de la Tunisie, du Maroc, de la Côte d’Ivoire et du Sénégal. L’émergence de l’écosystème des start-ups semble intéresser le groupe de la Banque Mondiale qui, en avril 2017, avait lancé XL Africa, un programme visant à incuber une vingtaine de start-ups de l’Afrique subsaharienne.
Cette initiative se fixe aussi pour objectif d'à attirer des capitaux de départ pour un montant oscillant entre 250.000 USD et 1,5 million USD pour une vingtaines de start-ups. Pour la Banque Mondiale, afin de multiplier et diffuser les nouveaux services et technologies au-delà des frontières, les start-ups ont besoin d’un écosystème intégré qui fournit un accès aux marchés régionaux et aux investissements mondiaux.
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