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Elle s'installe dans une réserve naturelle entre Gafsa et Sidi Bouzid et vous dévoile ses richesses, portrait de Hayfa Chamkhi

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Étudiante en biologie et spécialisée dans l'écologie et la conservation de l'environnement, Hayfa Chamkhi suit ses études en Allemagne. Une amoureuse de la nature qui a décidé, pour sa thèse de doctorat, de s'installer à Bouhedma, le parc national situé entre Gafsa et Sidi Bouzid.

Repérée par Exploralis, dans le cadre du projet OB'EX, l'équipe va à sa rencontre et la filme (vidéo ci-dessous) au milieu de sa savane.

"J'ai toujours été passionnée par la nature et les réserves naturelles", confie-t-elle. Avant d'arriver à Bouhedma, elle est déjà partie travailler dans des parcs au Maroc, en Mongolie et aux USA. "Le département avec lequel je travaille à Hambourg travaille beaucoup sur les zones arides, notamment en Afrique du Sud, en Namibie, en Zambie" continue-t-elle, "je me suis dit, pourquoi partir si loin quand j'ai tout devant moi". C'est ainsi qu'elle a décidé de s'installer dans ce parc.

Hayfa arrive là-bas pour étudier les abeilles sauvages, sujet de sa thèse, et du même pas, elle explore le lieu de fond en comble et se fend dans le décor 'country', avec son chapeau cowboy, son chien à ses côtés et son 4x4, elle part à la découverte de tout ce que Bouhedma a à offrir.



Dans cette réserve naturelle souvent oubliée, des animaux natifs de la Tunisie y vivent, "des espèces qui se sont éteintes et qui ont été réintroduites dans ce parc, comme les antilope oryx, les gazelles dorcas, les caracals, les hyènes rayées ou encore les mouflons à manchette" énumère-t-elle.

On y trouve aussi l'acacia raddiana, un arbre des zones arides qui est quasiment éteint en Tunisie et en Afrique du Nord. Et de part et d'autre de la montagne Bouhedma, s'étend une vallée où se trouvent plusieurs sources d'eau et cascades.

Hayfa crée une page Facebook dédiée à son expérience en ce lieu, pour partager photos et vidéos afin de promouvoir le parc, et pourquoi pas, attirer les chercheurs pour y travailler, comme c'est le cas ailleurs, dans des parcs qui sont minutieusement gérés. "J'ai observé comment on travaille dans des parcs comme ceux de l'Afrique du Sud ou ceux des États-Unis, ce n'est pas difficile, il suffit d'un peu d'organisation" dit-elle avec ambition.

"Toutes ces richesses doivent être préservées. Depuis que je suis arrivée ici, j'ai eu plein d'idées, et je ferai l'impossible pour les réaliser. Quand j'aurai terminé mon doctorat, je finirai mon travail ici" conclut-elle.

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