Les heurts ont repris, samedi matin, entre des habitants de Bechni (délégation d’El Faouar) et de Jersine (délégation de Kébili-sud) faisant plusieurs blessés, à cause de l’utilisation notamment de fusils de chasse, selon plusieurs témoins sur place.
Des renforts militaires et sécuritaires ont été dépêchés sur les lieux pour faire cesser les violences, indique le gouverneur de la région, Sami Ghabi, appelant les citoyens des deux localités au calme et à régler leur différend par le dialogue.
Contacté par l'AFP, le ministère tunisien de l'Intérieur était pour l'heure injoignable.
Le différend foncier entre ces deux tribus remonte à l'indépendance du pays en 1956 mais jeudi, il a dégénéré en affrontements violents, a encore ajouté M. El Ghabi.
Les zones rurales sont épisodiquement le théâtre de violences tribales liées à la terre. En 2012, un jeune de 14 ans, blessé par balle, avait trouvé la mort lors d'affrontements entre les habitants de deux localités à Gafsa (centre).
67 blessés, la plupart à la chevrotine, ont été admis à l’Hôpital régional de Kébili, apprend l’agence TAP auprès du directeur régional de la santé, Mohamed Hédi Ben Slimane. Quatre personnes agressées avec des gourdins ou des objets contendants sont dans un état grave, précise la même source ajoutant que tous les moyens humains et matériels ont été mobilisés, appuyés par les ambulances de la protection civile.
Des renforts militaires et sécuritaires ont été dépêchés sur les lieux pour faire cesser les violences, indique le gouverneur de la région, Sami Ghabi, appelant les citoyens des deux localités au calme et à régler leur différend par le dialogue.
Une source responsable à la délégation de Kébili-sud explique le regain de violence, samedi matin, par le fait que des habitants de l’une des deux localités ont tenté de retracer les limites entre les deux villages, faisant fi de ce qui a été décidé lors de la réunion de réconciliation tenue, jeudi dernier, au siège du gouvernorat. Au cours de cette réunion, il a été convenu de reporter, après le mois de ramadan, le projet de route dont le tracé fait l’objet de litige et d’impliquer les conseils de gestion des deux villages dans la délimitation de leur territoire.
Contacté par l'AFP, le ministère tunisien de l'Intérieur était pour l'heure injoignable.
Le différend foncier entre ces deux tribus remonte à l'indépendance du pays en 1956 mais jeudi, il a dégénéré en affrontements violents, a encore ajouté M. El Ghabi.
Les zones rurales sont épisodiquement le théâtre de violences tribales liées à la terre. En 2012, un jeune de 14 ans, blessé par balle, avait trouvé la mort lors d'affrontements entre les habitants de deux localités à Gafsa (centre).
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